DE TERlIfi"IN BEL6IE Le typhus a Ypres. Concours général. Collége Moderne, Au Congo. Entre démocrates et schismocrates. Droevige Tijden. lÉarmée ei la religion. Des faits et des chiffres. L'éleciiora de Waremme. Ph. de C. Pour ce point et pour d'autres en core, nous renvoyons voulant éviter les redites a nos articles de l'année dernière. Ph. de C. Cette question était suffisaniment vidóe quand 1 q Journal d'Ypres a trou- ve bon de rouvrir la polemique que la Lutte-cLe Strijd avail close, [.'accusa tion quil avait produile contre nous se retourne contre lui. Cest bien le Journal d'Ypres qui cherche a faire du tort a la ville et s'efforce a ce que l'étranger s'abstienne de visiter la ville. Soitle Journal en portera la responsabilité Le Journal d'Ypres a d'abord nié [existence du typhus en ville il ne s'agissait a l'höpital militaire que d une simple petite fièvre. Nous l'a- vons forcé d'avouer qu il y avait des cas en ville et que la maladie qui régnait a l'höpital militaire était bel et bien une fièvre tvphoïde. Dont acte. 11 a nié aussi qu'il y eüt épidémie alors que prés de cinquante soldats étaient atteints a l'höpitai. II n'est jamais revenu sur cette affirmation. Dont acte. Nous lui avons posé cette question si le typhus ne provient pas, au moins enpartiede l'eau alimentaire pour- quoi [autorité militaire a-t-elle placé des sentinelles auprès des robinets de la caserne pour empêcher les soldats d'en consommer II a repondu, croyons-nous, que c'était la une simple mesure de pre caution 1 Mais le fait de prendre me sure pareille prouve a l'évidence que l'eau était tres suspecte a [autorité militaire Le typhus peut certes nous être apporté de Charleroi ou de tout autre lieu, comme il peut résulter égale- ment de l'eau alimentaire locale il est parfois difficile d'en discerner [ori gine. La preuve que le typhus provient au moins en partie, comme nous le disions, de l'eau de consommation est que de nouveaux cas, nous assure-t- on de bonne source, viennent d'écla- ter en ville. (1) A moins que le Journal d'Ypres n'endosse de rechef la paternité de ceux-ci a des villes étrangères L'analyse chimique a déja révélé a prion qu'avec '141 milligrammes de matières organiques au litre, l'eau de Dickebusch est malsaine (voir notre dernier numero). Des analyses microbologiques ré- p«Stées pourraient nous découvrir quels sont les germes et bacilles qui peuplent cette excellente eau, que la prudence la plus élémentaire nous conseille de ne boire que bouillie. [A suivre). CONCOURS SPÉCIAL DE FLAMAND Glasse de Seconde Latine. M. CLINCKEMAILLE, Joseph, élè- ve du Collége Moderne d'Ypres, obtient le 5e accessit. Nos felicitations au jeune lauréat. Les cours de l'annóe scolaire 1897- 98 commenceront le lr Octobre, a 9 heures du matin. Les inscriptions des élèves seront regues au College, rue d'Elverdinghe, les Mardi et Samedi, de 9 a 10 heures, ainsi que le jour de la rentrée, a partir de 8 heures. A la messe militaire célébrée a As- sche a l'occasion des grandes manoeu vres, l'abbé Thys,aumönier général de l'armée, a prononcé une allocution re- ligieuse et patriotique dont le Journal deBruxelles. a publié un résumé. D'après l'organe officieux, l'abbé Thys (1) Quant a l'höpital militaire, il s'y trouve encore prés de vingt typhisés. On a enre- gistré le décès de trois soldats. Défend l'armée du reproche d'im- moralité et d'antireligiosité qu'on a parfois essayé de formuler contre elle. Le séjour des troupes dans ces campa gnes, a continué l'aumonier, aura con- vaincu ces populations de la soliicitude touchante que les chefs ont dans notre pays pour le bien-être des soldats. Et ceux qui ont des enfants a l'armée, ou qui bientöt en auront, ont été pénétrés de reconnaissance devant ce spectacle et tout a fait rassurés quant a i'avenir de ces enfants. L'excellente conduite des troupes a convaincu les popula tions que l'armée est une belle école de morale et de religion. Voila done l'aumonier général de l'armée démentant publiquement et solennellement M. Woeste, qui ne veut pas que les séminaristes et les petits- frères passent par la caserne, paree que leur vertu y serait en danger En admettant même que M. Thys ait poussé un peu au beau l'influence mo- ralisatrice de la caserne, on doit recon- naitre qu'il est plus prés de la vérité que M. Woeste, et qu'il serait tout a fait dans le vrai si 1'organisation mili taire était réformée de fagon a sous- traire les soldats a l'inaction partielle de la vie de caserne. En tous cas, il y a cent a parier con tre un que si ie vicaire de Saint-Josse qui a dernièrement fait parier de lui (pour ne citer que celui-la) avait passé par la caserne, il n'aurait pu qu'y ga- gner en moralité. Ph. de C. Le travailleur chinois d l'étranger. On n'ignore pas que les habitants du Céleste-Empire qui sont venus s'im- planter chez les barbares notam- ment en Amérique sont des blan- chisseurs de premier ordre. Ces expa- triés a, la longue tresse exercent, en outre, une autre industrie dans laquelle ils excellent au pomt de l'avoir a peu prés monopolisée en divers pays du globe celle de la confection de la chaussure. C'est ainsi qu'a Calcutta les neuf dixièmes des cordonniers sontd'origine chinoise. Aux Philippines, sur 784 bottiers on en comptait (en 1895) 630 se targuant de la qualité de fils du Ciel. Au Mexique, ils détiennent les plus importantes manufactures de chaussu- res et livrent au public d'excellents souliers, trés soignés, au prix infime de 3 fr. 50 la paire. De même au Tonkin. Ce bon marché prodigieux ne sur- prendra personne, quand on saura que l'ouvrier chinois se contente d'un mi- nime salaire de moins de 0 fr. 20 par paire de chaussure. La question de la population. Depuis plusieurs annéesons'ïnquiète beaucoup, en France,de la dépopulation de la diminution du nombre des nais- sances et des moyens d'y porter re- mède. La diminution du nombre des nais- sances n'est pas un phénomène parti culier a la France. II se présente aussi dans d'autres pays, ainsi que le montre le tableau suivant, publié il y a quel- que temps dans The Forum (de New- York) par le D'' J.-S. Billings. II indi- quë le nombre de naissances par 1000 habitants, en 1880 et en 1890, dans dix pays. 1880 1890 Etats-Unis 36.0 30.7 Angleterre et Galles 34.2 30.2 Ecosse 33.6 30 3 Irlande 24.7 22.3 France 24.5 21.8 Autriche 38.0 36.7 Suisse 29.6 26.6 Danemarck 31.8 30.6 Norwège 30.7 30.0 Hollande 35.5 32.9 Le même phénomène se présente aussi en Belgique. Nous n'avons pas les chiffres sous la main, mais nous croyons bien nous souvenir que la di minution du rapport des naissances a la population est le plus marquée dan3 le Hainaut et la province de Liège, c'est-a-dire dans les régions les plus in- dustrielles. On annonce du Congo la mort de notre concitoyen M. Franz Dechièvre. Sous-intendant du district des Cata- ractes M. Dechièvre avait accepte de faire partie de l'expédition envoyée dans le Haut-Congo pour venger le massacre de l'expédition Dhanis par les noirs révoltés. C'est pendant qu ii voyagait vers le Haut-Congo que M, Dechièvre est mort. II laisse d'unanimes regretschez tous ceux qui l'ont connu tous prennent part a la légitime douleur de sa familie. Brussel, den 17 September 1897. Even als bij alle andere Europische volken, betaald ons land ieder jaar, een meer en meer verergerendgetal slachtoffers aan longziekten en tering. Niettegenstaande alle aangewende pogingen om de vooruitgang daarvan te belem meren, was er tot over eenige jaren niemand in gelukt daartoe een geneesmiddel te vinden. Franscbe Doctors, dezelfde die aan het hoofd staan van het geneeskundig Instituut Drouet te Parijs, hebben eindelijk dat red middel ontdekt en men mag zeggen dat dit maal de leerlingen den meester hebben over troffen. Werkelijk, door het gebruik van het Anti- phymique geneesmiddel is de tering in zijne oorsprong en uitwerking overwonnen en een aantal veroordeelde zieken hebben zonder vrees tot terugkeering daarvan, de gezondheid weder gevonden. Zoo is onder duizenden het geval van Mej. Grannée te Hédenge, die sedert jaren in den hoogsten graad aan tering leed. Zij was tevens lijdende aan bloedspuwingen en borstpijn. Alle eetlust en slaap was verdwenen, de ademhaling was onregelmatig en piepend, zij hoeste en fluimde verschrikkelijk. Bij de inrichting van het hulpgesticht Drouet te Brussel, was deze juffrouw eene der eerste die hare toevlucht nam tot de geneesheeren daarvan. Het lezen van het blad voor teringlijders dat gratis gezonden wordt aan iedereen die het vraagt, had haar volkomen vertrouwen inge boezemd nopens de krachtige werking van het Antiphymiqueen.aangezienhet onnoodig ïszich tot het bekomen eener raadpleging te ver plaatsen en alle zorgen des Doctors schriftelijk kunnen verkregen worden, besloot zij al spoedig zich daarvan te onderwerpen. En gelukkig voor haar Na eenige weken de geneeskuur gevolgd te hebben schreef zij Ik ben volkomen genezen, uwe uitmunten de voorschriften hebben mij de gezondheid terug gegeven. Dat deze verklaring medewerke om U te helpen nog verscheidene nieuwe genezingen te bewerkstelligen, is mijne dankbare wensch. Men is gelukkig dergelijke feiten door de drukpers te vernemen, ten einde de hoop bij de wanhopiger) te zien ontstaan. Dat zij zich tot het Instituut Drouet wenden en zij zullen er genezing vinden van eene ziekte die tot heden ongeneesbaar geacht werd. L'élection de Waremme. le 12, a donné le résultat suivant Votes valables 22,387. M. Dochen, libéral 6,120. M. Hénault, socialiste 6,684. M. Pitsaert, clérical 9,583. Baliottage entre MM. Pitsaert et Hénault. Aux élections de 1894, M. Cartuyvels obtenait 10,319 voix, MM. Dochen et Fraipont, libéral et socialiste, en obte- naient ensemble 10,981, ce qui donnait une majorité anticléricale de 662 voix. Aujourd'hui, la majorité anticléricale s'estéievée a 3,221 voix. Le reeul des cléricaux est done évident et indónia- ble. Le progrès des socialistes est énor me; il s'est malheureusement effectué, pour la plus grande part, au détriment des libéraux. Ün peut dire, écrit M. Vandervelde dans le Peuple, qu'après cette expé- rience décisive, le parti libéral conser ve le droit d'espérer, pour I'avenir, mais qu'il ne doit plus compter sur le présent. Aussi longtemps que Bunion libérale ne sera pas refaite et n'aura pis rendu aux électeurs toute confiance dans i'a venir du parti, [appreciation de M. Vandervelde restera exacte. Tous les journaux libéraux de Bru- xelles préconisent, pour le scrutin de baliottage, le ralliement des libéraux a la candidature de M. Hénault. Les journaux cléricaux, qui ont si souvent annoncé la mort du parti libéral, re- connaissent que le mort est l'arbitre du scrutin de Dimanche, et lui font force mamours et compliments hypo. crites et intéressés. Reste a voir si les avances cléricale- prévauclront sur le devoir de tout élec- teur libéralvoter contre le gouver nement actuelet contre le cléricalisme" II fallait une sanction au discours prononcé a Roulers par M. Arthur Verhaegen. Elle est proposée sous for me d'un ordre du jour de la Ligue dé mocratique qui blamerait M.Planquaert non pour ses idéés, mais paree qu'p a attaqué I'évêque de Gand a propos de 1a, récente suspension de l'abbé Daens. Dans son journal Het Recht, M. Planquaert pare adroitement le coup en plaidant coupable. II écrit Nos articles étaient violents et bien que personnellement nous soyons inti- mement convaincu de la vérité de ce que nous avons écrit, nous reconnaia- son8 sincèrement que Particle était dé- piacé. Pourquoi Paree que dans l'oc- currence il était question d'une affaire d'administration pnvée de l'évêché et non d'une affaire politique. Nous n'a- vions pas a donner notre avis la-des sus nous n'avions pas ie droit de nous immiscer dans ces affaires et nous au- rions dix fois mieux fait nous le confessons franchement de ne pas nous mêler de cette affaire. De eet habile aveu, il est impossible de ne pas conclure Dans l'occurrence, il est question d'une affaire entre I'évêque de Gand et nous, et non d'une affaire politique. La Ligue n'a pas a donner son avis la-des sus elle n'a pas le droit de s'immiscer dans ces affaires et elle ferait dix fois mieux de ne pas s'en mêler. Ce qu'on n'a garde de proposer a la Ligue démocratiquec'est de définir net- tement en quoi les opinions professées par M. Planquaert, le «schismocrate», différent de celles dont se réclame la Ligue. Dependant les organes a la dé- votion des millionnaires de la Ligue prétendent chaque jour n'avoir rien de commun avec les schismocrates. Voila l'équivoque qu'on laisse sub sister pour emberlificoter les campa- gnards. P.S. II parait tout de même qu'on veut exclure de la Ligue démocratiqne les membres da Vlaamsche Christene Volkepartij. C'est ce que semble écrire M. A. Verhaegen II est impossible de servir a la fois deux rnaitres. Ceux qui iront au Vlaamsche Christene Volkspartijsortiront de la Ligue démocratique beige, paree qu'ils ne pensent pas et n'entendent pas agir comme la ligue sur des points d'une importance capitale. Je ne vise pas ici des exagérations passa- gères de langage ou des exces de plume échappés ca et la a la jeunesse. Vous savez aussi bien que moi ce qui différencie de nous les tenants du Vlaamsche Christene Volks partij Aussi, j'attends de pied ferme ceux qui chercheront a défendre le caractère et les tendances de la Fédération nouvelle. Ils auront l'occasion de prendre la parole et de voter en toute liberté a [assemblee générale de la Ligue fixée au 19 Septembre, et ils auront tout un mois pour choisir entre la démocratie catholique représentée par la Ligue Démocratique Beige et le groupe des démocrates scissionnaires qui rêvent de détruire la Ligue, depuis qu'ils ont acquis la certitude qu'elle ne leur servira ni de tremplin ni de masque. Si les menaces de M. Verhaegen s'exécutent, il y aura en Belgique un quatrième parti les démocrates-chré- tiens définitivement détachés du cléri- calisme. Ph. de C. Wij lezen in het aartskatholiek blad Courrier dé Bruxelles u Honderdmaal hebben wij gevraagd dat men ons zeggen zou waar de chis- mocratie dat zijn de democraten, die een schijn van onafhankelijkheid aannemen begint. Men heeft ons nooit geantwoord dan door eene stel selmatige verachting. «Wij herhalen nog eens waar be gint en waar eindigt de goede kriste- lijke democratie Wij kennen er geen0 palen aan wij zien enkel eene onaf gebroken ketting, waaraan de zeer m nHHBH S9&HOnmfl

HISTORISCHE KRANTEN

De Strijd – La Lutte (1894-1899) | 1897 | | pagina 2