Vélocipèdes Rijwielen MR MME M. MEIER aJa? EM.QELEU ETC FA.BBIQUE FA BUI Eli jl# Ph. de C. Chronique locale. Empoisonneurs publics. Monuments publics. Gomme des chiens.... Ecole militaire. Société des AnciensPompiers um, YPRES (Belgique). K U E 13 MOCiC ItM, V tt T A I. wp,-es,U»LUNDI,JEUD1SAMEDU?/fTX'f Cerfces, on ne saurait citer, sortie de la bouche d'un ministre on d'un depute majoritard, une phrase comme ceci Sa Hautesse Abdul-Hamid a bien fait de faire massacrer trois cent mille chrétiens d'Arménie. Le jesuitisme n'a pas cette franchise. Mais M. Beernaert, grand cordon de l'ordre turc de l'Osmanié, a empêché les députés de gauche de fiétrir l'abo- minable politique du Sultan il a sup- primé done la liberté de la tribune pour ernpêcher une nouvelle protesta tion contre les massacres d'Arménie. M. de Favereau,ministre des aftaires étrangères, a témoigné de la vire indi gnation (voir son discours) qu'il a res- sentie en entendant les membres de la gauche qualifier le Sultan comme il le méritait. Le gouvernement a expulsé M. An- toine, un catholique qui a publié un ouvrage documenté sur les massacres il a expulsé M. Ahmed-Riza, qui récla me, comme les Arméniens, le respect de la Constitution jurée par le Sultan parjure et assassin. Ernpêcher de protester contre les massacres d'Arménie, s'indigner contre ceux qui qualifient durement leur au teur, expulser ceux qui viennent sou lever l'opinion publique contre le mas- sacreur, qu'est-ce autre chose qu'ap- prouver sans la franchise des mots les massacres eux-mêmes? LeSultan rouge ne s'y sera pas trompé. Nous avons sommé cléja a deux re prises le bourgmestre Surmont et le Journal d' Ypres de déclarer dans l'inté- rêt de la santé publique, s'il est vrai que L'EAU DE LA VILLE aurait été, dernièrement a l'analyse bactériologi- que, trouvée IMPROPRE A LA 00N- SOMMATION ET DANGEREUSE A BOIRE. La question est grave, trés grave. AUCUNE RÉPONSE Jy a été faite infirmant nos informations. Le Journal d'Ypres qui prétend ne rien savoir se livre a de plates gouail- leries gantoises oü perce certain ton sec et autoritaire le style fait i'homme. Et le Journal ne sait rien Ah le bon billet Voici la synthèse des irréfiexions du Journal J* Ypres u Supposons, dit-il, en se tenant tou- jours a cöté de la question posée, que l'eau de la ville soit mille fois plus mauvaise que ne le prétend la Lutte qu'est-ce que Fad ministration commu nale pourrait bien y faire, puisqu'elle ne dispose pas d'autre eau Prémunir les habitants, ga ne comp- te done pas Les engager a prendre les precau tions voulues par l'hygiène pour évi- ter les dangers resultant de i'emploi d'une eau malsaine, voiia ce que l'Ad- ministraiion a a faire e'est la son devoir. C'est, parbleu élémentaire Aussi avons-nous aflaire a de la mauvaise foi. Ces recommandations émanant de l'autorité officielle auraient cent fois plus de poids auprès des gens insou- cieux que les avertissements que la Lutte se tue a crier par dessus les toits et enlèverait probablement a la ville d'Ypres la toute première place, le recordqu'elle détient dans le relevé de mortalité de toutes les communes de la Belgique. II ne faut pas oublier qu'il ressort de ia comparaison de la mortalité d'Ypres a celle de Bruxelles par mille habitants, que notre Administration communale de par sa faute laisse litté- ralement crever comme des chiens c'est le mot bénits ou non, soixante- quinze Yprois des adultes en grande partie par an Le calcui est aisé a faire. Et dire que quelques mots de nos maitres suffiraient a améliorer cette épouvantable situation Et ces mots,ils n'osent les prononcer, par lacheté politique, de peur de per- dre la gloire électoralc que le nou veau système d'eaux avec son chateau et 8es filtres illusoires ferait, parait- 11, rejaillir sur eux. Ces recommandations officielies se- raient la conséquence logique de la pu blication de l'analyse en question. C'est pourquoi ni Pédilité, ni son or gans ne ven lent répondre a l'iuter- rogation de la Lutte. Aucun conseiller communal n'osera- t-il interpeller le Collége a ce sujet. Allons, M. D'Huvettere, vous qui vous posez volontiers en indépendant, voila une occasion toute trouvée de montrer que vous l'êtes quelque peu. Ohé les empoisonneurs publics (A conlinuer). - En ce moment de polémique au su jet de l'entretien de nos monuments publics, nous dirons que les travaux de restauration qu'on réclame depuis si longtemps au nom de l'art s'impo- sent tout autant au nom de la sécurité publique. Ainsi Lundi dernier, une bourrasque violente a règné au-dessus de la ville. Nous avons vu a un certain moment d'immenses pierres se détacher du beffroi et tomber avec fracas devant une des principales portes d'entrée du marché aux légumes, menagant la vie des passants et des gens qui se ren- daient au susdit marché Vers midi, au moment oü il y avait le plus de monde a la Place, au moment oü les fonctionnaires et ouvriers rentraient de la besogne, au moment oü les en- fants revenaient de l'école, nous avons vu des ardoises arrachées de la toiture des Halles et lancées violemment jus- qu'au milieu de la Grand'Place II nous sernble que notre insouciante administration communale encourt de ce chef une grave responsabilitó et qu'elle devrait faire les démarches né cessaires en haut lieu pour que les tra vaux de restauration s'efi'ectuent le plus tót possible. Si elle ne veut pas le faire ou si nos il lustres sénateurs et représentants ne parviennent même pas aobtenir semblable chose du Gou vernement, qu'elle premie au moins les mesures, les precautions nécessai res pour assurer Ja sécurité des habi tants Le Journal d'Ypres voudrait nous voir préciser le fait que nous avons rap- porté dans notre n° du 13 Novembre. Nous le répétons, nous nous garde rons de livrer des noms a la risée publique. Le ferions-nous que le cas échéant, nous ne serions pas autorisés a faire en justice la preuve de nos affir mations, dont nons maintenons d'ail- leurs la vérité. La vérité, disait un jour un juge d'mstruction a un rédacteur du Peuple, ne peut pas toujours être dite et peut encore moins être publiée, sans que l'auteur risque d'être poursuivi et con- damné par ia justice. Nous ne tenons pas du tout a être condamnés pour avoir dit la vérité. Constatons encore que le Journal dd Ypres. qui est prêt a s'indigner contre un prêtre qui aurait béni la sépulture d'un chien, n'a pas un mot de désap- probation pour ceux qui ont béni les chiens de la richissime duchesse d'U- zès. Qui ne dit mot consent, et approuve. Les chiens ayant droit a l'eau béni- te, on comprend qu'il n'en reste pas toujours pour les chrétiens qui n'ont pas le moyen de la payer. IV ominations. Par arrêté royal du 27 Novembre 1897, 35 élèves de la 6Xe promo tion sont nommés sous-lieutenants a VEcole d'applicationParmi eux figure avec le n° 3 Monsieur DESCHACHT, Jean, ancien élève du Collége com munal supprimé, d'Ypres. Nous lui adressons nos plus sincères felicitations. A l'occasion de la Ste Barbe, all heures, Sortie de la musique a 1 1/2 heure, Banquet. Les membres qui désirent y partici- per sont priés de se faire inscrire chez M. Dehollander-Harteel, Café du Com mercerue des Ghiens. BEROEPSCHOOL van KLEEMNGSNEBE KLEERMAKERS en KLEERMAAKSTERS. Zelfde huis te ntwerpen, 8, Bredestraat, 8. Fournitures Générales pour la fabrica tion de Vélocipèdesaccessoires, pieces brutes, garnitures toutes mécanisées, tu bes, etc., etc., machines achevées. 33, rue des Bogards33, BRUXELLES. Agents généraux pour la Belgique et la Hollande des garnitures avec nouveau frein automatique invisible de la célèbre maison EADIE de Reddisch (Angleterre). Tandems divers modèles. Dépot de véritables garnitures trois fusils de la B. S. A. de Birmingham. La maison ne traite qu'avec le com merce. Ypres, impr. LA MB IN-MA THÉ E rue de Dizmude, ó7. |g| Atelier de réparation de Vélocipèdes 0 DE TOUTES MARQUES. Emaillage. - Nickelage. ég! Cycles I iJL.' IA 1 UK *-11 Nottingham, III première marque Anglaise. Cycles F r a n g o i s richement finis depuis 200 francs. Réparation a forfait de toute pièce mécanique. m 0 PRIX T K S MODÉRÉS g! ET TRAVAIL GARANTI. Verandering en Herstelling VAN ALLE MARKEN EN STELSELS.' Emailleering. Nickeleering Ü.A.L .EICr JEïRij wielen NotïingUn bijzonder Engelsch mark. Frangois Rijwielen rijkelijk opgedaan te beginnen van 30O i'r. Herstellingen van machienen die de grootste juistheid vereischen. GEMATIGDE P R Iel z e n EN GEWAARBORGD WERK. f svS TTfprfim/imy Chir urgiens-Dentistes Specialistes, DIPLOMËS PAR LA COMMISSION MÉD1GALE BELGE BREVETES PAR ARRÉTE ROYAL, HONORES DU GLERGE ET DES MAISONS RELIGIEUSES ,«rs*rè W X.1m -"V~ J*'** B i E.UM h.Ll'rSe"' c°°s"Ue'',rois tois ,,ar semai"8' ,e LaMMl1' Samedi, de i, d» ™,in 4 chez ilme veuve VAM KEMMEL, Grand Plaee 5 YPRES pour tout ce qui concerno l'art dentaire. Nettoyage des dents. Guérison des dents les aïn. dn„i n dents cariees, redressement des dents deviées a tout age. Le placement des dents artLielles^ °ufe.utses- L'naiIlage et aurification des vieilles dents ni les racines. P ctoe'neöC aes aents ai tifacielles se fait sans douleur et sans extraire les Les dents artificiellss de MrM. MEIER permettent de broyer les aliments les nlus diirs 1'émissinn i i claire. Les dents sont placées sans plaques, sans crochets ni ressorts on ne saurait nas 1<« <ti r' I°'X est P'us sonore et plus la forme, ni par la couleur. ne Saurait Pas lüS dlstniguer avec les dents naturelles, ni par Mr M. MEIER entreprend aussi les reparations des pieces dentaires non réussies et les remef a n*nt a> - pour iequel il a ete brevèté. teussies et ïes remet a neuf d apres son système nouveau Dents nrlificïcilcs «icpuis fr. Denticrs complets depuis iOö IV. cfc au-dessus li» f Consultations trois fois par semaine chez Madame Veurn» wj S'ï< 3 Vie' VOOR De eerste te Brussel gesticht (in 1878), 31-33Zuidstraat. Best. M. en Mme Rogiers, 4 maal gebre- vet. en 28 maai gemedaill. in de tentoonstellMeer dan 800 leerling, zijn geplaatst geweest als snijders, snijdsters, professeurs, en ook heb ben hun zelf geëtablisseerd, proef der werkdadigheid onzer lessen. Deze hebben plaats alle dagen van 9 tot 5 uur. Conferentiënde Maand, en Donderd. dr MH. Rogirrs, op zicht. der beroepscholbetreffende hetaanpass., driegen, verbet., de vormgev., de naaikunde, het werk met het ijzer en de laatste uitvinden genre tailleur (25 jaren onderv Prijskampen tussch. de leerling, voor het verkrijg, der diplomas van goude, zilvere en bronze medalies. (Men houdt zich bezig met het plaat sen der leerling.) Patr op maat. De leerlingen kunnen wekelijksche koupons krijgen. Vraagt prospectus, 51-53, Zuidstraat, Brussel. De BestuurdersM. en Mrae ROGIERS. ie DE VAN OQ ''■"YJ-Yr.;:,.. 5^3 it* unrnn ,.i i, «r

HISTORISCHE KRANTEN

De Strijd – La Lutte (1894-1899) | 1897 | | pagina 2