E. LAMBIN-MATHÊE,
RECEPTEN
geschiedenissen
Be Belgische
Keukenmeid
État-Civil d'Ypres,
DE KUNST OM VOOR TE SNIJDEN
Cartes de Visite.
BANDES a 5 centimes
TE KOOP
51, DiXIVIUIDESTRAAT, 51,
TE IEPEREN,
VERZAMELING
On se charge au bureau
du journal de l'impression
de tous genres de travaux
tant en lithographie qu'en
typographic.
TE BEKOMEN
ten bureele van dit blad
VERZAMELING
M. le Président a. oublié de donner
lecture d'une lettre émanant de M
léchevin Berghman par laquelle il se
fait excuser de ne pouvoir assister a
la séance.
Le Collége échevinal a regu une let
tre de l'administration des Ponts et
Chaussées 1'informant d'urgence que
la ville ne peut plus percevoir les
droits de Quai.
M. Begerem. Combien rappor-
taient ces droits
M. le Président. De BOO a 350
francs.
L'urgence est déclarée et la décision
admise a l'unanimité.
M. le Président demande a introduire
l'urgence pour 1'affaire de 1'adminis
tration fabricienne de Saint-Martm,
tendant a placer des statuts dans ie
choeur de Notre-Dame.
Comme ia ville, ni ia province, ni
l'Etat ne doiveut intervenir dans les
dépenses, il pense qu'il n'y a pas lieu
de s'opposer a cette demande.
L'urgence est déclarée et la demande
adoptée.
La même administration fabricienne
demande a être autorisée a acheter la
maison occupée par M. le Doyen.
Renvoi a la commission compétente.
M. D"Huvetteref&n fiamand) demande
pour la sixième fois au Collége des
Bourgmestre et Echevins quand les
habitants de la Porte de Dixmude se-
ront reliés a la nouvelle canalisation.
M. le Bourgmestre visiblement gêné et
d'un ton brusque) répond qu'il ne peut
pas étendre le nouveau système au&si
longtemps qu'il n'a pas assez d'eau.
M. Huveltere. Je regois ton jours
la même réponse cela ne fait pas
l'affaire des habitants de la Porte de
Dixmude.
M. le Président. II y a en fout 50
centimètres d'eau sur la grande surfa
ce si cette situation perdure, je serai
obligé de restreindre encore la distri
bution.
M. D1 Euvettere. De la sorte, cette
question ne sera jamais résolue.
M. Surmont. 3e vous ai déja dit que
dés que j'aurai suffisamment d'eau, ils
auront comme les autres habitants.
M. -ö'Euvettere. En attendant, les
habitants de l'extra-muros sont sans
eau.
M. Surmont. En 1881, on a établi
des contributions pour solder le nou
veau système d'eau et on a fait payer
les habitants de l'extra-muros tout
comme ceux de l'intra-muros sans que
jamais ces derniers en aient profité.
Cela n'est pas juste.
M. jÖ'Huvettere. Si vous y mettez
de la bonne volonté, vous pourrez y
parvenir.
M. le Bourgmestre. Je n'y mets au-
cune mauvaise volonté, sitöt qu'il y
aura suffisamment de l'eau, je la don-
nerai sur toute ia partie rurale.
M. Colaert. Si le tuyau est placé
M. le Président. Au fur et a mesu
re la canalisation sera étendue.
M. Colaert. Nous pouvons le faire;
il faut le faire.
M. le Président. En 1881, j'ai as-
sisté a la séance du Conseil communal
quand il s'est agi de la nouvelle cana
lisation M. de Stuers était d'avis qu'il
fallait suivre le système du péage et je
partage l'idée de M. de Stuers je ne
puis accepter celle de M. Vanheuie.
M. Colaert. L'idée de M. Yanheule
était celle-cide donner le plus d'eau
possible aux habitants de la ville et
sans la payer.
M. Yanheule, a mon avis, avait rai-
son.
M. Surmont. Je ne puis admettre
qu'on fasse payer les habitants de
l'extra-muros comme ceux de l'intra-
muros.
M. Colaert. Les habitants de l'ex
tra-muros ont des puits ils ont des
sources. En somme,je dois approuver
l'idée de M. Vanheuie. Au point de
vue hygiénique, les mêmes motifs
n'existent pas pour la campagne com
me pour la ville.
MM. Surmont et Colaert ne sont pas
d'accord sur certains points finale-
ment M. Colaert dit qu'il est inutile
d'agiter encore la question, car, quoi-
qu'il dise ou quoiqu'il fasse, il ne pour-
ra jamais convaincre M. le Bourgmes
tre. {On rit).
M. Surmont répond que c'est la un
terme d'avocat. {Nouvelle hilarité).
M. le Président Un brassenr a de-
mandé de réduire encore ie nombre
ci'heures de distribution de le porter
de 5 a 3 iieures, maïs par contre de
donner de l'eau unjoureuiier, par se-
rname.
M. Fiers. Quel est ce brasseur
M. Surmont. Ce n'est pas M. Boo
ne, en tout cas
M. le Président. Que faut-ii faire
il y a a ïpres, une population de
17,0ÜÜ habitants 6,UÜ0 pour la partie
rurale et il,UUÜ pour la partie urbaine.
Je ne dispose que de 1,8U0 mètres cu
bes d'eau pour 24 heures c'est la une
situation trés difiiciie et j'assume une
grande responsabilité dans l'occurren-
ce.
M. Colaert. Ce n'est pas seulement
vous qui êtes responsable, c'est toute
1'administration.
M. Surmont. C'est-a-dire que j'en
ai une grande part.
M. Colaert. A quoi faut-il attri-
buer la disette d'eau D'abord, c'est
qu'on en a consommé trop pendatlt
l'éte dernier et ensuite qu'il n'a pas
plu. Ce n'est qu'au moyen du compteur
qu'on puisse eviter ie retour a eet état
de choses.
M. Vandergliote. Est-ce que bien-
tót nous aurons plus d'eau
M. le Président. Au fur et a me
sure qu'ii y a plus d'eau, j'en donne-
rai, et ie Samedi j'en donne a partir
de i'après-midi. li serait a désirer
qu'on en n'abuse pas.
M. Colaert. L'idiotisme de certai-
nes gens va si loin un jour, une fem
me vint se plaindre de ce que sa maison
était inondée et elie ne savait a quoi
en attnbuer la cause; après examen,
elie avait iaissé son robmet ouvert.
{On ritil y a jusqu'au grave M. Struye
qui negeut se contenir).
M. le Président. Le matin, il y a de
l'eau a partir de 6 heures.
M. Colaert. Je constate a vee plaisir
que nous avons une heure de plus.
Mle Président. Four conclure,
dans cette question, l'admimstration
doit agir avec justice et tous nos efforts
tendront a ceia.
M. DMuvettere. Je constate avec
plaisir que c'est la justice qui vous
guide or, puisqu'onne peut, pour ie
moment, réaliser les désirs des habi
tants de la Porte de Dixmude, la seule
compensation qu'on peut leur donner,
c'est l'entretien des chemins vieinaux.
Le chemin dit Paddegat se trouve dans
un trés mauvais état et je désire qu'on
mette immédiatement ia main a l'ceu-
vre pour remédier a eet état de cho-
ses. Du vivant de M. Breyne cette de
mande a été faite plusieurs fois.
Le Collége prendra les diligences né
cessaires pour satisfaire, dans la me
sure du possible, les désirs de M.
D'Huvettere.
M. Fraeys entre en séance a 6 heures.
M. Boone. Avant d'aborder l'ordre
du jour, je désire demander au Collége
échevinal si les bruits qui circulent en
ville, au sujet du retrait de notre Ecole
d'Equitation, sont fondés. Plusieurs
journaux de la capitale s'en sont occu-
pés et notamment un journal local le
Progrès. Cet organe affirme même que
notre administration ne vise a nen
moins qu'a la suppression de cette
Ecole. Nous avons tous un intérêt
direct au maintien de cet établissement
et j'espère que M. le Bourgmestre nous
donnera un mot d'explication.
M. le Président. Nous n'avons pas
été averti, ni officieusement ni officiel-
lement. On m'a dit, dernièrement en
core, que la ville d'Ypres est une ville
tranquille et que tous les élèves de
notre école y savent étudier d'autant
plus facilement qu'ils sont éloignés des
grands centres.
Je sais que depuis longtemps il est
question de la déplacer, mais j'ai tou-
jours combattu ce déplacement. Ce
serait une faute grave que de retirer
notre Ecole d'Equitation. La ville d'Y
pres a de nombreux établissements et
une ville qui paie ses locaux ne peut
être privée de cette écolece serait
de plus mettre a néant tous ces éta
blissements je ne comprendrais pas
que le Gouvernement rentrerait dans
cette voie. Au lieude centraliser tous
les établissements militaires dans la
capitale, il serait préférable de les lo-
caliser. Je m'en suis préoccupé trés
activement. Est-il vrai qu'il est ques
tion d'un déplacement prochain Je
l'ignore. II y a quinze ans, qu'il a été
question de cela. Quant a son trans-
fert a Tervueren, rien n'a été fait la-
bas pour son installation aucun fonds
n'a été voté. Nous ne sommes done pas
a la veille de son départ. Nous veil-
lerons. Le grand avantage pour la
ville, ce sont les appointements et les
appartements. Ypres est une ville de
rentiers oü il n'existe pas d'mitiative
pour l'industrie et oü les fabriques
auraient toutes les peines du monde a
s'ériger. C'est la seule compensation
que le Gouvernement puisse nous don
ner et il serait trés maladroit de com-
mettre une injustice réelle.
M. Colaert. M. Boone prétend que
le Progrès a dit que l'administration
ne vise a rien moins qu'a la suppres
sion de l'Ecole d'Equitation. Le Pro
grès n'a pas dit cela.
M. Boone. J'ai lu Partiele du Pro
grès et je vous certifie qu'il accuse l'ad
ministration de la chose.
M. Colaert donne lecture du passage
incriminé par M. Boone et il n'est nul-
lement question au Progrès de ce dont
l'accuse le marguillier de S4 Pierre.
M. Colaert a eu une conversation ré
cente avec M. le Ministre et il lui a de-
mandé si le bruit qui circulait était
fondé. II en a parlé en présence de M.
Ligy et ce député a fait valoir, comme
lui, toutes les considérations qui mili-
tent en faveur du maintien de notre
école. II a été même question de 1'en
voi d'un régiment. Le gouvernement
ferait fausse route en concentrant tou
te l'armée dans la capitale pour l'es-
prit militaire, il vaut mieux que cela
ne soit pas. L'orateur fera tout son
possible pour obtenir une réponse fa
vorable s'll le faisait par voie d'inter-
pellation, il est plus que probable que
lVL le Ministre donuerait une réponse
évasive. Quoiqu'il en soit,il fera valoir
a la Chambre tout ce qui tend an main
tien de notre Ecole d'Equitation.
M. Begerem. Je ne pense pas que
pareille chose se fasse.
M. Colaert. 11 y a des appétits.
La discussion est close.
M. le Président. II résulte de la
vénfication des livres de comptabilité
qu'il y a une certaine difference entre
les recettes et les dépenses. A première
vue, on serait tenté de croire qu'il y a
un déficit, mais dans ces calculs l'excé-
dent de 115,000 francs n'y est pas com-
pris.
Procès-verbaux des locations des
27 et 28 Dècembre 1897.
Mle Président. La location des
étaux a la Halle aux viandes a produït
la somme de 2,587 francs.
La transformation sera entamée au
commencement de l'été prochain.
La location des locaux sous les Hal
les n'a pas eu lieu et est remise a une
date ultérieure.
Le local het Houten Peerd et la Po-
terne a la Porte de Lille ont été adju-
gés pour la somme de 325 francs.
Les échoppes au Marché couvert ont
été adjugées pour la somme de 1545 fr.
L'adjudication des latrines et des
urinoirs dansles établissements publics
a eu lieu au prix de 10 et 25 cent.
Tous ces procès-verbaux sont admis
a l'unanimité.
Bureau de Bienfaisance
vente de litres de rentes beiges.
M. le Président. Le Bureau de
Bienfaisance demande l'autorisation de
vendre pour environ 350,000 francs de
titres de rentes beiges afin de payer
les droits de succession du legs Ca-
pron.
Le Conseil autorise le Burean de
Bienfaisance a vendre ces titres.
Bureau de Bienfaisance
location dimmeubles.
La location d'immeubles a produit
la somme de 1625 francs avec une legé
re diminution sur les années anté-
rieures.
Approuvé.
Bureau de Bienfaisance location
du droit de chasse.
Cette location a produit la somme
de 272 fr.
Done il y a avantage sur celle faite
antérieurement.
Avis favorable.
Fabrique d'église S' Pierre demande
de subside pour restauration
de la toiture du presbytère.
Le conseil de fabrique demande un
subside de fr. 370-83 pour restaura
tion de la toiture du presbytère.
Le Conseil émet un avis favorable.
MM. Boone et Begerem s'abstien-
nent.
Garde civique budget.
Comme il n'y a plus lieu d'ajourner
Ie budget de la garde civique, M. le
Président demande a l'introduire d'ur
gence.
Les recettes et les dépenses s'élè-
vent a la somme de fr. 2,164-02 il y a
done équilibre.
L'urgence est admise et le budget
voté.
La séance publique est levée a 6 1/2
heures.
Ou peut se procurer au bureau du
journal des
vendues au profit de l'oeuvre du Denier
des Ecoles d'Ypres.
du 14 au 21 Janvier 1898.
Naissances: Sexe raascuhn, 8, id. féminin, 8.
Mariages.
Lehane, Jean, sellier, et Mallet Em
ma, denteilière. Wullepit, Victor,
tournenr de chaises, et Depuydt, Hélè-
ne, modiste.
Bécès
Coppens, Cathérine, 68 ans, sans
profession, épouse de Cherf, Félix, rue
Schuttelaer. Houvenaghel, Arnélie,
78 ans, sans profession, célibataire,
rue de la Boule. Deleu, Charles, 80
ans, cultivateur, veuf de Bouten,
Euphémie, S'Jacques extra-muros.
Rouseré, Victoire, 72 ans, sans profes
sion, célibataire, rue de Thourout.
Enfants au-dessous de 7 ans
Sexe mascuhn, 0; id. féminin, 2.
BOEKVERKOOPER,
DRUKKER, BOEKBINDER,
laE messager d'Ypres,
en de tafel te dienen.
Boekdeel van 248 bladzijden
ten prijze van fr. I-OO.
Eigendom van den schrijver.
kluchtige en wonderbare
van ouds voorgevallen
binnen de stad leperen.
Boekdeel van 135 bladzijden.
prijs CENTIEMEN.
Eigendom van den drukker.
BIJ
UITGEVER VAN
VAN
GEVOLGD VAN
VAN