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Le Guide illustré
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Le nombre total des grévistes connu pour
dix grèves a été de 849, dont 764 houilleurs.
L'objectit poursuivi était dans six eas,
l'opposition a un nouveau reglement d'ate-
lier dans un cas, l'augmentation des salai-
res dans un cas, la reintegration d'un
ouvrier congédié dans un cas, l'opposition
a une reduction des salaires dans un cas,
la mise en oeuvre de meilleures matières
premières.
Aucun des neuf conflits, dont Tissue nous
a été renseignée, n'a eu de suite favorable
pour les grévistes au contraire, on signale
dans deux cas le renvoi des grévistes (52 au
total). Dans deux autres cas l'établissement
a été fermé par le patron, les négociations
étant rompues entre lui et ses ouvriers.
Au point de vue territorial, six grèves out
eu pour theatre la province de Haiuaut
trois la province de Liége une le Brabant
et une la Flandre Oriëntale.
Revue du TravailJanvier 1898).
Au moment oü l'affaire Dreyfus a
déterminé en France un retour oflensif
des partisans d'un gouvernement mili
taire, il ne pouvait manquer de se trou-
ver chez les militaristes beiges des
imitateurs de ceux de nos voisins qui
placent les officiers au-dessus des lois.
L'un d'entre eux s'est fait relever, ver-
tement par M. Georges Lorand, dans
la Rêforme du 5 Février.
Voici l'article du député de Virton,
intitulé Appel au sabre, aux conclu
sions duquel nous souscrivons des deux
mains
Un vent de reaction souffle en tempête.
La France se débat contre une recrudescence
de cléricalisme, de militarisme, d'antisemi-
tisme, dont le gouvernement opportuniste
est prisonnier et qui va peut-être l'acculer a
un coup d'Etat. Ce boulangisme nouveau,
couvert du prétexte du respect de la chose
jugée et de l'honneur de l'armée, a ses sin-
ges en Belgique. II se trouve ici également
des inconscients pour faire appel au sabre.
La Belgique militaire a publié, et sans
s'attirer de protestations, l'ineroyable ar
ticle dont voici les passages essenliels. C'est
intitulé Brutes parlementaires
a Nous n'avons pas a apprécier ici la con
duite de ceux qui s'appellent les représen-
tants du pays De uis long temps ces pan-
tins mal élevés. ignorants et ineapables ont
pris soin de se disqualifier. Le jour n'est
pas loin oü cette foule turbulente et incon-
sciente sera balayée par un chef énergique.
Le parlementarisme se décompose naturelle-
ment dans tous les pays oü l'élement raison-
nable est en minorite. Ce qui est excellent
pour i'Angletfci'i e peut être détestable pour
la Belgique.
x) Que ce ramas de bavards s'invectivent et
même s'empoignent, c'est leur affaire et non
la nötre. Mais lorsqu'ils appellent nos soi-
dats a leur aide pour se protéger les uns
contre les autres, alors l'armée etant en jeu,
notre devoir est d'intervenir.
Or, la facon dont le parlement s'est con
duit Mardi envers nos pauvres troupiers est
ignoble au dela de ce qu'on saurait dire.
Un caporal, dans Vexercice de ses fonc-
tions, a été souffletê.
t> Par qui
Les journaux disent que ce fut par un
député. Ils ne le nomment pas. C'est dom-
mage. La brute qui s'est portée a des voies
de fait a l'égard d'un humble gradé posté la
par ordre, devait mettre naturellement le
comble a sa lacheté en gardant un prudent
anonymat.
Le caporal du 9e de ligne, qui a été souf
fletê, a fait preuve d'un sang froid inouï.
Combien il eüt été excusable de casser avec
la crosse de son fusil la tête de son brutal et
lache agresseur
Ces pleutres appellent nos soldats pour
les défendre contre une poignée de séditieux,
et ils n'ont pas seulement la pudeur ni ie
courage de protester quand ces mêmes sol
dats sont souffletés a leur service.
i> Ils ont discuté la question de savoir qui
avait donné l'ordre de mettre baïonnette au
canon, au lieu de chercher a savoir qui avait
donné lesoufflet au caporal C'eüt été mille
fois plus important.
Chacun sait que le Parlement n'est pas un
salon du temps de la Régence et nous avons
été les premiers a signaler ia décadence du
parlementarisme et a en indiquer le remède.
Mais ici, dans un langage de soudard
ivre, on fait appel a la dictature militaire, a
un coup d'Etat cassant la gueule aux repré-
sentants de la nation a coups de crosse de
fusil Et c'est le Peuple qui est interdit
dans les casernes. Tandis que la Belgique
militaire est eorisidérée comme i'organe
officieux de notre corps d'officiers
Une manque d'ailleurs pas de journaux
pour traiter comme une vétille l'interven-
tiori des soldats dans le Palais de la Nation,
envahi préalablement grace a l'incapacité
des questeurs par une bande de gms incon-
nus, cléricaux la plupart, et parmi lesquels
on ne songe même pas a rechercher l'agres-
seur du caporal que la Belgique militaire
engage a tuer du premier coup quiconque
atteint a son inviolabilité de sous-officier,
alors quecelledes députés indispensable
a l'existence même d'un régime de liberté,
est violée, bafouée, niée.
Car on en est la. Et des journaux libé-
raux doctrinaires qui sembleraient devoir
être les défenseurs nés du régime parlemen
taire proclament avec M. Woeste que, sous
prétexte de flagrant délit, n'importe quel
policier, garde champêtre, sous-officier ou
soldat peut appréhender au collet un député
ou un sénateur qui Jui aurait manqué de
respect alors que tous les auteurs a l'ex-
ception d'un certain Boghaert-Vaché, fonda-
teur inconnu d'une doctrine juridique nou
velle, proclament que les constituants n'ont
voulu suspendre l'inviolabilité nécessaire
des législateurs qu'en cas de crime flagrant.
Nous allons bien. Et avec les cléricaux au
pouvoir, provoquant systématiquement a
toutes les violences, les socialistes s'y lais-
sant aller a souhait et de pareilles théories
émises sans protestations dans l'avachisse-
ment universe!, nous ne tarderons pas a
être, en Belgique comme en France, sous le
talon de la botte de quelque brute antiparle-
mentaire comme le souhaite l'auteur de la
Belgique militaire. Georges LORAND.
Le Guide illustré du Touriste d
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du 11 au 18 Février 1898.
Naissances: Sexe rnasculin, 6, id. féminin, 4
Manages.
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Valentine, sans profession. Victor'
Gérard, boulanger, et Behaeghel, Em
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Décès
Fagel, Napoléon, 87 ans, sans profes
sion, veuf de Mieroo, Adèle, Place Van-
denpeereboom. Decroix, Pierre, 80
ans, sans profession, époux de Lug.
scbentier, Eugénie, rue de Menin.
Didier, Jean, 73 ans, sans profession,
veuf de Scholaert, Reine, rue Longue
de Thourout. Vroeman, Henri, 38
ans, boucher, époux de Cardon, Cécile,
S' Pierre extra-moros. Bonte, Julie,
73 ans, sans profession, épouse de Ver
meulen, Jean, rue S' Jacques. La-
haye, Henri, 64 ans, ouvrier agricole,
époux de Spyckerelle, Emerence, S'
Jean extra-muros. Debrabrandere,
Pierre, 51 ans, ouvr. agric., célibataire,
rne de Menin. Derancé, Amélie, 79
ans, cabaretière, veuve de David, Au-
gustin, S' Nicolas, extra-muros.
Goene, Sylvie, 30 ans, sans profession,
épouse de Caesteker, Julien, rue au
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onder den naam van SIROOP DE PRAt
TERE, aan 2 franken de flesch. Vraag-
en aanvaardt altijd maar de echte Si
roop De Pratere en weigert alle na
maaksels. Te bekomen te Ieperen bij
Socquet Rousselaere, Veys Dixmu
de, Gbyssaert en overal.
Om alle misslag te vermijden, de chirur
gijn tandmeester MAURICE MEIER, TE
KORTRIJK heeft de eer zijne talrijke ka
lanten alsook de personen die begeeren hem
te raadplegen, ter kennis te brengen dat er
een nieuwen tandmeester die dezelfde naam
draagt en met wien hij geenszins in han
delsbetrekking is, naar Yper komt, twee
huizen van zijne woonst.
Iiij verzoekt hun zich wel te verzekeren
indien zij bij den ouden tandmeester zijn
MAURICE MEIER TE KORTRIJK die te
A peren te raadplegen is sedert 14 jaar*
bij de weduwe VAN KEMMEL GROOTE
MARKT, N° 5, (gesloten huis) Maandag.
Donderdag en Zaterdag van 9 tot 4 ure.
Hij heeft nog broeder, nog zoon, nog
bloedverwant belast met het vertegenwoor
digen van zijn huis.
M7SISON
PRIX MODËRÉ
Tout ouvrage est terminé dans la
huitaine.
Ypres, impr. LA MB IN-MA THÉE,
rue de Dixmude, 54.
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t ■-
Sexe raasculin, 1 id. féminin, 0.