VELOCIPEDES o m m LET OP! TEINTURERIE Ch. De Jode-Stecken Le Guide illustré du Tourisfe Saison 1898 Saison ÏH9H m Franpois HOFLACK, constructeur brevetë Saison 1898 m m -m Saison 1898 gj MR MME M. MEIER de nouiCROm, s,cobbtrii. Appel au sabre. Pièces détachées. Accessoires. Locomobiles pour l'Agriculture, l'Industrie et les Travaux publics. a air comprimé h pétrole et a Félectricité. 53, RUE CARTON, 35, n i' m ss h. tiaar ii ij m État-Civil d'Ypres, Hoest - Influenza. A ¥APSüa rue de Haerne, n° 5 a Ypres et aux environs chez Mrae veuve AAN KEMMEL, Grand'Piace, 5, YPRES, Aux Belles Couleurs ri*stES. Le nombre total des grévistes connu pour dix grèves a été de 849, dont 764 houilleurs. L'objectit poursuivi était dans six eas, l'opposition a un nouveau reglement d'ate- lier dans un cas, l'augmentation des salai- res dans un cas, la reintegration d'un ouvrier congédié dans un cas, l'opposition a une reduction des salaires dans un cas, la mise en oeuvre de meilleures matières premières. Aucun des neuf conflits, dont Tissue nous a été renseignée, n'a eu de suite favorable pour les grévistes au contraire, on signale dans deux cas le renvoi des grévistes (52 au total). Dans deux autres cas l'établissement a été fermé par le patron, les négociations étant rompues entre lui et ses ouvriers. Au point de vue territorial, six grèves out eu pour theatre la province de Haiuaut trois la province de Liége une le Brabant et une la Flandre Oriëntale. Revue du TravailJanvier 1898). Au moment oü l'affaire Dreyfus a déterminé en France un retour oflensif des partisans d'un gouvernement mili taire, il ne pouvait manquer de se trou- ver chez les militaristes beiges des imitateurs de ceux de nos voisins qui placent les officiers au-dessus des lois. L'un d'entre eux s'est fait relever, ver- tement par M. Georges Lorand, dans la Rêforme du 5 Février. Voici l'article du député de Virton, intitulé Appel au sabre, aux conclu sions duquel nous souscrivons des deux mains Un vent de reaction souffle en tempête. La France se débat contre une recrudescence de cléricalisme, de militarisme, d'antisemi- tisme, dont le gouvernement opportuniste est prisonnier et qui va peut-être l'acculer a un coup d'Etat. Ce boulangisme nouveau, couvert du prétexte du respect de la chose jugée et de l'honneur de l'armée, a ses sin- ges en Belgique. II se trouve ici également des inconscients pour faire appel au sabre. La Belgique militaire a publié, et sans s'attirer de protestations, l'ineroyable ar ticle dont voici les passages essenliels. C'est intitulé Brutes parlementaires a Nous n'avons pas a apprécier ici la con duite de ceux qui s'appellent les représen- tants du pays De uis long temps ces pan- tins mal élevés. ignorants et ineapables ont pris soin de se disqualifier. Le jour n'est pas loin oü cette foule turbulente et incon- sciente sera balayée par un chef énergique. Le parlementarisme se décompose naturelle- ment dans tous les pays oü l'élement raison- nable est en minorite. Ce qui est excellent pour i'Angletfci'i e peut être détestable pour la Belgique. x) Que ce ramas de bavards s'invectivent et même s'empoignent, c'est leur affaire et non la nötre. Mais lorsqu'ils appellent nos soi- dats a leur aide pour se protéger les uns contre les autres, alors l'armée etant en jeu, notre devoir est d'intervenir. Or, la facon dont le parlement s'est con duit Mardi envers nos pauvres troupiers est ignoble au dela de ce qu'on saurait dire. Un caporal, dans Vexercice de ses fonc- tions, a été souffletê. t> Par qui Les journaux disent que ce fut par un député. Ils ne le nomment pas. C'est dom- mage. La brute qui s'est portée a des voies de fait a l'égard d'un humble gradé posté la par ordre, devait mettre naturellement le comble a sa lacheté en gardant un prudent anonymat. Le caporal du 9e de ligne, qui a été souf fletê, a fait preuve d'un sang froid inouï. Combien il eüt été excusable de casser avec la crosse de son fusil la tête de son brutal et lache agresseur Ces pleutres appellent nos soldats pour les défendre contre une poignée de séditieux, et ils n'ont pas seulement la pudeur ni ie courage de protester quand ces mêmes sol dats sont souffletés a leur service. i> Ils ont discuté la question de savoir qui avait donné l'ordre de mettre baïonnette au canon, au lieu de chercher a savoir qui avait donné lesoufflet au caporal C'eüt été mille fois plus important. Chacun sait que le Parlement n'est pas un salon du temps de la Régence et nous avons été les premiers a signaler ia décadence du parlementarisme et a en indiquer le remède. Mais ici, dans un langage de soudard ivre, on fait appel a la dictature militaire, a un coup d'Etat cassant la gueule aux repré- sentants de la nation a coups de crosse de fusil Et c'est le Peuple qui est interdit dans les casernes. Tandis que la Belgique militaire est eorisidérée comme i'organe officieux de notre corps d'officiers Une manque d'ailleurs pas de journaux pour traiter comme une vétille l'interven- tiori des soldats dans le Palais de la Nation, envahi préalablement grace a l'incapacité des questeurs par une bande de gms incon- nus, cléricaux la plupart, et parmi lesquels on ne songe même pas a rechercher l'agres- seur du caporal que la Belgique militaire engage a tuer du premier coup quiconque atteint a son inviolabilité de sous-officier, alors quecelledes députés indispensable a l'existence même d'un régime de liberté, est violée, bafouée, niée. Car on en est la. Et des journaux libé- raux doctrinaires qui sembleraient devoir être les défenseurs nés du régime parlemen taire proclament avec M. Woeste que, sous prétexte de flagrant délit, n'importe quel policier, garde champêtre, sous-officier ou soldat peut appréhender au collet un député ou un sénateur qui Jui aurait manqué de respect alors que tous les auteurs a l'ex- ception d'un certain Boghaert-Vaché, fonda- teur inconnu d'une doctrine juridique nou velle, proclament que les constituants n'ont voulu suspendre l'inviolabilité nécessaire des législateurs qu'en cas de crime flagrant. Nous allons bien. Et avec les cléricaux au pouvoir, provoquant systématiquement a toutes les violences, les socialistes s'y lais- sant aller a souhait et de pareilles théories émises sans protestations dans l'avachisse- ment universe!, nous ne tarderons pas a être, en Belgique comme en France, sous le talon de la botte de quelque brute antiparle- mentaire comme le souhaite l'auteur de la Belgique militaire. Georges LORAND. Le Guide illustré du Touriste d et aux environs vient de paraitre. Ypres JÉL t:: .tw Chirurgiens-Dentistes Specialistes, DIPLOMÉS PAR LA GOMMISSION MEDICALE BELGE, BREVETES PAR ARRÉTE ROYAL. HONORÉS DL CLERGÉ ET DES MAISONS RELIGIEUSES, Mr M. MEIER est a consulter trois fois par semaine, le ILlIïHli} «MCIIClI ©t de h. du'matin jusqu'a 4 heures de relevée, 1 4 pour tout ce qui concerne l'art dentaire. Nettoyage des dents. Guérison des dents les plus aouloureuses. Eraaillage et aurification des dents cariées, redressement des dents deviées a tout age. Le placement des dents artificielles se fait sans douleur et sans extraire les vieilles dents ni les racines. Les dents artificielles de M''M. MEIER permettent de broyer les aliments les plus dürs, l'émission de la voix est plus sonore et plus claire. Les dents sont placées sans plaques, sans crochets ni ressortson ne saurait pas les distinguer avec les dents naturelles ni nar la forme, ni par la couleur. Mr M. 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Iiij verzoekt hun zich wel te verzekeren indien zij bij den ouden tandmeester zijn MAURICE MEIER TE KORTRIJK die te A peren te raadplegen is sedert 14 jaar* bij de weduwe VAN KEMMEL GROOTE MARKT, N° 5, (gesloten huis) Maandag. Donderdag en Zaterdag van 9 tot 4 ure. Hij heeft nog broeder, nog zoon, nog bloedverwant belast met het vertegenwoor digen van zijn huis. M7SISON PRIX MODËRÉ Tout ouvrage est terminé dans la huitaine. Ypres, impr. LA MB IN-MA THÉE, rue de Dixmude, 54. •v v t ■- Sexe raasculin, 1 id. féminin, 0.

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De Strijd – La Lutte (1894-1899) | 1898 | | pagina 2