Journal libéral démocratique d'Ypres et de l'Arrondissement Les services publics. Gonseil communal Samedi, 19 Mars 1898. 5 centimes le numéro. 46 année. \To 19. Quelques moyens d'ulilité publique a Ypres. I^araissant le Samedi. L'UNION fait la force. PRIX DE L'ABONNEMENT pour la yiLLEPar an 3 francs. pr la province, Par an fr. SÏ-50. (Suite). Tous les services publics, tels que les bureaux des contributions directes, de l'enregistrement et des domaines, de la conservation des hypothèques, des ponts et chaussées, des postes et de la caisse d'épargne, etc., sont installés actuellement dans des locaux privés. Les fonctiounaires de la plupart de ces administrations sont a la merci des propriétaires, au moment oü ils vien- nent s'installer dans une nouvelle rési- dence. O'est ainsi que certains bureaux sont parfois réellement nomades. II y a trois ans, celui des contributions direc tes a Ypres, n'a-t-il pas été trimbalé, passez-moi le mot, a quelques mois d'intervalles, de la rue de Lille a la rue Longue du Marais, puis a la rue de Thouroutoüil est encore actuellement. Bien souvent dans certaines petites villes, les maisons appropriées sont difficiles a trouver et le fonctionnaire se voit contraint a loger ses dossiers dans un appartementquelconque, voire même dans une mansarde Get état de choses est préjudiciable au plus haut point aux intéréts du pu blic et des administrations même. Aussi l'on est généralement d'avis que tous les bureaux des services publics qui dépendent de la commune, soit de la province ou de l'Etat devraient être installés dans des locaux invariables qui seraient la propriété publique. Le ministre des postes et télégraphes est entré dans une excellente voie en adoptant le principe de l'abandon des... maisons privées pour les bureaux des postes et des caisses d'épargne et en faisant construire ou acquérir par l'Etat des batiments spécialement des- tinés a être aft'ectés a ces services im portants. C'est ce qui sera réalisé prochaine- ment a Ypres la poste sera installée dans l'ancienne Maison des Tem- pliers située rue de Lille et qui sera acquise et restaurée par l'Etat. En agissant de la sorte, M. Vanden- peerebocm a fait coup doublela "Maison des Templiers devenant pro priété publique ne courra plus le ris que de subir une restauration hèrétique ou de tomber en ruines et les locaux du bureau des postes seront installés, a titre définitif, dans nn batiment de l'Etat. (1) Que eet exemple soit suivi. (A suivre D'YPRES. Séance publique du Samedi i3 Hars <1898 La séance est ouverte a 5 h. 10 m. Sont présents MM. Surmont de Volsberghe, Bourgmestre-Président Colaert et Berghman, Echevins Struye, Iweins, Boone, Begerem, Fraeys, Fiers, Decaestecker, Vanden- boogaerde, Vanderghote, D'Huvettere, Conseillers; M. Gorrissen, Secrétaire. Le procés-verbal de la séance du 15 Janvier 1898 est approuvé celui de la séance du 5 Février est déposé sur le bureau a l'inspection des membres. Communications. M. le Président. Parmi les pièces parvenues a l'Administration commu nale figure une lettre du Conseil de fabrique de l'église Sl Martin faisant connaitre qu'il retire sa demande au sujet de l'achat de la maison devant (1) Un peu loin du centre par exemple. On 8'abonne au bureau du journal, rue de Dixmude, 51, Ypres. Pour les annonces de Belgique (excepté les deux Flandres) s'adresser a 1'Agence Havas, Bruxelles, rue de la Madeleine, 82 et a Paris, Agence de la Bourse. servir pour doyenné. Un généreux anonyme s'en est fait l'acquéreur. acquereur. M. Froidure, ingénieur, a adressé le 18 Février dernier, une lettre a l'Administration communale au sujet de la Place de la Gare. L'Etat se charge de faire le travail pour la partie qui le concerne de son cöté, l'administration des chemins de fer de la Flandre Occidentale est dis- posée a. repaver les parties de la Place de la Station qui sont a sa charge. Le travail se fera en même temps que celui qui incombe a l'Etat. Yous voyez, dit M. le Bourgmestre, que votre administration est arrivée a ses fins. Un membre demande quand l'adju- dication se fera M. le Bourgmestre répond qu'elle aura lieu sous peu. Pour ce qui concerne l'éclairage, on mettra deux réverbères en plus avec des becs Auer. Le Gonseil se déclare satisfait. M. le Président. J'ai pris dernière- ment un arrêté de police concernant le carnavalil en donne lecture. Le carnaval ótant passé, j'ai cru devoir rapporter eet arrêté. L'honorable ora- teur espère que le Gonseil lui accordera un bill d'indemnité a ce sujet. Aucun membre ne s'y oppose et la demande est adoptée. Le Gollège échevinal a regu une pétition des habitants du Marché au Bétail demandant que la fête du Mer- credi des Gendres ait lieu sur ce Mar ché. On leur a donné deux concours et ils ont été trés satisfaits. M. Vanderghoteau nom des habitants du Marché au Bétail, remercie le Gol lège échevinal. Le Collége demande l'autorisation au Gonseil de démolir trois maisons situées au Marché aux Volailies. Ge sont les trois maisons se trouvant au fond du Marché. Le bail expire au 31 Décembre 1898 et les locataires seront prévenus. M. D'Huvettere. II est entendu qu'ils pourront rester jusqu'au 31 Dé cembre. M. le Bourgmestre. Evidemment. Le Gonseil émet un avis favorable. Ces maisons seront done abattues et le marché agrandi. La discussion au sujet d'une de mande faite par la société De Neder- duitschen Bond van Antwerpen pour que le Conseil communal appuie la loi Devriendt-Gooremans est remise a une prochaine séance, plusieurs membres n'étant pas d'accord sur certains points. On passe au premier objet a I'ordre du jour Demande de divers credits d règulariser au budget 1899. M. le Président. Différentes notes relatives a la iête communale, nous ayant été adressées tardivement, n'ont pu être inscrites au budget de 1898. Le montant de ces notes est de 49 francs. Le Collége demande au Gonseil de l'autonser a inscrire cette somme au budget de 1899. Adopté. M. le Président demande également au Conseil de pouvoir inscrire au bud get de 1899, une somme de fr. 1,021-46 c. pour publications faites en 1897 entre autres le rapport sur la situa tion des affaires de la ville en 1896. Adopté. Les travaux d'entretien aux bati ments communaux en 1897 ont couté fr. 965-30le Gollège voudrait pou voir porter cette somme au budget de 1899. Adopté. II existait un differend entre la so ciété d'Horticulture et la ville. Après avoir regu les explications de cette société, il y a lieu d'accorder un subsi de de 200 francs a inscrire au budget de 1899. -- Adopté. Pour l'entretien des égouts en 1897 et 1898, il y a lieu de porter au budget de 1899, une somme de fr. 571-05. M. Huvettere demande si ces tra vaux continueront. Après les explications de M. le Président, l'honorable conseiller se dé clare satisfait et le Conseil adopte la proposition du Collége. Finalement une somme de fr. 330-50 devra être inscrite au budget de 1899 pour travaux a l'abattoir public et celle de fr. 82-50 pour l'achat d'un cric en acier. Sur la proposition de M. le Bourg mestre l'ensemble est adopté. Corps des Pompiers compte 1897. II y a un excédent de fr. 506-44. Le chef de corps a demandé au Gol lège de pouvoir employer eet excé dent a l'achat de maténel d'incendie et a compléter et augmenter les tuyaux. -- Adopté. Caisse de secours des Pompiers compte 1897. Les recettes se sont élevées a la somme de fr. 1,256-80 Les dépenses a celle de 585-00 Excédent fr. 671-80 Une demande est faite au Collége par les intéressés pour placer une som me de 600 francs en rentes sur l'Etat. Adopté. Harmonie communale: Compte 1897. Les recettes s'élèvent a fr. 6,565-11 Les déperfses a 5,517-02 Excédent fr. 1,048-09 Adopté. Académie de dessin compte 1897. Les recettes s'élèvent a fr. 4,615-00 Les dépenses a 3,990-35 Excédent fr. 624-65 M. le Président. Le Collége vous propose de porter l'excédent au bud get de l'Ecoie industrielle. Adopté. Ecole industrielle: compte 1897. Les recettes s'élèvent a fr. 7,050-50 Les dépenses a 7,005-25 Excédent fr. 45-25 Adopté. Ecole de musique compte 1897. Les recettes s'élèvent a fr. 5,094-12 Les dépenses a 4,545-00 Excédent fr. 549-12 M. Colaert. L'école de musique a requ de l'Etat un subside de 500 francs. Je profite de l'occasion pour remer- cier la Gommission des démarches fai tes pour l'obtention de ce subside. Adopté. Ecole ménagère compte 1897. L'excédent est de fr. 187-42. Adopté. Ecoles gardiennes compte 1897. L'ensemble des recettes pour les trois établissements est de fr. 11,602-50 Les dépenses 11,831-08 Adopté. Déficit fr. 228-58 ANNONCES Annonces 10 centimes la ligne. Réclames 25 Annonces judiciaires: 1 fr. la ligne. Garde civique: compte 1897. Les comptes pour 1897 de la Garde civique se clóturent en recettes a la somme de fr. 1,998-84 Et en dépenses a celle de 1,467-77 Partant avec un excédent de fr. 531-07 Adopté. Propriétès communales vente de terrain hors la porie de Lille. M. le Président. 11 existe a la porte de Lille un terrain a cóté du cabaret de M. Boone. Nous vous proposons la mise en vente de ce terrain indiqué sur le plan que j'ai l'honneur de vous soumettre. La superficie est de 4 ares 52 cen- tiares et le prix en est fixé a 850 francs, soit fr. 2-50 ie mètre carré. (1) Un membre. Ce terrain sera-t-il mis en adjudication publique. MD1 HuvettereII y a un inotif de déroger a cette règle. M. le Bourgmestre. 11 peut être admis, mais je ne sais pas si le Gonseil sera de eet avis. M. Colaert. Je pense que c'est dans ces conditions la que M. Donck a eu l'intention d'acheter ce terrain. N'y a-t-il pas une servitude pour la ville M. le Président. Le terrain de M. Donck n'est chargé d'aucune servi tude quelconque. Le vote consiste done dans une approbation compléte avec M-. Donck a l'acte de vente sans adjudication publique. Le Conseil émet un vote approbatif. Propriétès communales demande d'achal de terrain rue d'Elver ding he. M. le Président. Nous avons requ une demande pour l'achat d'un terrain de 16 m. 60 de profondeur sur 5 m. 50 de largeur sis rue d'Elverdinghe. Cette vente se fera sur une mise a prix de 10 fr. le mètre carré. Adopté. Nous ferons done les formalités né cessaires pour procéder a la vente pu blique. M. D'Huvettere demande la parole pour expliquer au Conseil qu'une cer- taine catégorie de personnes croient qu'il a le monopole de la vente des ter rains de la ville. Elles ont cru qu'on était forcé d'aller chez lui. M. le Président. M. D'Huvettere pense, qu'en dehors de ses clients, tous les amateurs sont forcés de passer par ses bureaux. M. Colaert. M. le notaire, vous n'arrêterez pas la langue du public. M. D'Huvettere. Le public, ga m'est indifférent. M. le Président. M. D'Huvettere peut avoir tous ses apaisements, les gens sensés n'ont pas de telles inten tions a son égard. Propriétès communalesdemande d'achat de terrain boulevard Malou. M. le Président. Un amateur aurait désiré acheter un terrain situé sur le boulevard Malou a condition qu'il lui fut accordé un délai de cinq ans pour y faire les constructions nécessaires. Comme le délai est de deux ans, nous avons cru ne pas pouvoir déroger a cette habitude et nous considérons cette demande comme non avenue. Le Conseil partage l'avis du Collége. Hospices civilsagrandissement maison daliénésplans et devis. M. le Président. D'après les diffé rents plan3 ces travaux sont divisés en deux parties Sous réserves quant a l'exactitude des cliiffres. (N. D. L. R.) 1 ■T-r-vxaaHaq^OOOOQgrTTT

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De Strijd – La Lutte (1894-1899) | 1898 | | pagina 1