mmmmmmmmmsm&mmmmMmm:. I Saisoa 1898 I fféï r Franpois HOFLACK, constructeur breveté m t M" Miv*E M. MLILR. LET OP! Saison 18118 Pièces détachées. Accessoires Flndustrie et les Travaux publics Locomobiles pour a air comprimé k pétrole et a l'électricité. I 55, RUK CAKTOX, 55, Saison 1898 y Sassoa 1898 «UK DE 910 UI€BO.\, COUHTRil, chez II1,16 veuve VAN KEMMEL, Grand'Place, 5, YPRES Un signe des temps. Ph. de C. Le découpage des monnaies. Théatre d'Ypres. Concert Bruno Steindel. État-Civil d'Ypres, Chirurgiens-Denlistes Specialistes, DIPL0MËS PAR LA COMMISSION MEDICALS BELGE BREVETES PAR ARRETE ROYAL. HONORÉS DU CLERGE ET DES MAISONS RELIGIEUSES hefres^'e^evS,6^ C°QSUUer f°U Semai"e' 16 L8iSS!8*ii? Jt'38di SaiVlClli, de 9 h. du matin jusqu'a 4 pour tout ce qui concern») l'art dentaire. Nettoyage des dents. Guérison des dents les plus douloureuses. Emailla^e et aurification des vtólLs^ènts'nUe^racRies! d8V'éeS t0Ut L® placem0Qt des dents artificielles se fait sans douleur et sans extraire les Les dents artificielles de MrM. MEIER permettent de broyer les aliments les plus dürs, remission de la voix est plus sonore et plus Sm^ ni paM^oufèur668 pla^ues'sanscrochetsni ressorts 5 on ne saura^ pas les distinguer avec les dents naturelles, ni par PoSrie^uenfaEeRe?bSnd réparationS des pièces deataires not> ^sies et les remet a neuf d'après son système nouveau Dents artificielles depuis o fr. Dcnliers complets depuis 100 fr. et au-dcssus, garantis pour lontc la vie, Consultations trois fois par semaine chez Madame We ure Wan Kemmeh WivamV Ê»laee S preSf les LUiNDl, JEUDi et SAMEDI, de 9 h. du matin jusqu'a 4 h. de relevee. La portee de l'épitre cinglante de M. Charbonnel dépasse les hmites d'un débat personnel nos lecteurs I'anront remarqué. M. Charbonnel fait allusion au nom- bre relativement considérable des prê- tres francais qui ont quitté l'Eglise l'année dernière. Ajoutons qu'il existe a Paris une so- ciété privée, L'oeuvre des prêtres qui a pour but de venir au secours des prêtres qui veulent s'affranchir du joug de l'Eglise romaine pour des motifs de conscience. Depuis dix ans qu'elle existe, la société a eu a s'occuper d'une centaine de prêtres elle ne s'intéresse qu'a ceux que leur foi même fait sor- tir de l'Eglise, et chaque jour leur nombre s'accroit. Si l'on considère que des prêtres quittant l'Eglise n'ont pas besoin de recourir a u L'oeuvre des prêtres on jugera que la Gazette de France n'exa- gérait pas en disant Jamais encore on n'avait vu une pareille désertion dans les rangs catho- liques. Quant aux motifs qui font rompre tant de prêtres aveclavie qu'ils avaient choisie, la lettre de l'un d'entre eux nous les apprend. Ils'agit de M. Vidalot, curé d'Ara- baux (Ariége), annonqant son abjura tion a son évêque dans une lettre finis- sant ainsi Dans l'Eglise, les prétentions tem poredes ont pris le pas sur la mission divine, le dogmatique a remplacé la pensée, la pratique extérieure a fait oublier l'adoration de l'esprit et du coeur. n J'étoufle dans cette église quin'est que pratiques et formules. J'ai besoin d'air et de liberté. J'en sors en empor- tantmafoi, persuadé qu'elle peut se concilier, en dehors de l'Eglise romai ne, avec les revendications légitimes de ma raison et de ma conscience. L'homme qui a écrit cela était prêtre depuis dix ans on ne peut l'accuser d'avoir agi a la légère. C'est le clérica- lisme qui l'a dégouté du catholicisme lui après bien d'autres. Ph. de C. Le tribunal correctionnel de Cha teau-Thierry (France) a rendu récem- ment un j ugemeut qui a fait le tour de la presse frangaise et qui vaut quelques instants d'attention. Une fille-mère, ayant a sa charge un enfant de deux aus et ayant a su'ovenir a l'entretien de sa mère, était poursui- vie pour le vol d'un pain chez un bou- ianger. Le tribunal l'a acquittée. Parmi les considérants du jugement, ii en est d'absolument significatifs, dont la por- tée s'élève bien au-dessous de la banale affaire qui les a dóterminés. Les voici: Attendu qu'au moment oil la prévenue a pris un pain chez le boulanger P..., elle n'avait pas d'argent et que les denrées qu'elle avait recues étaient épuisées depuis trente-six heures Que ni elle ni sa mère n'avaient mangè pendant ce laps de tempslaissant pour Venfant les quelques gouttes de lait qui étaient dans la maison Qu'il est regrettable que, dans une société bien organisée, un des membres de cette sociétésurtout une mère de familie, puisse manquer de pain autremenl que par sa faule Attendu que la misère et la faim sont susceptibles d'enlever d tout être humain une partie de son libre arbitre et d'amoin- driren lui, dans une certaine mesurela notion du bien et du mat Qu'un acte ordinairement répréhensible perd beaucoup de son caractère frauduleux, Lorsque celui qui le commet n'agit que pous- sè par Vimpèrieux besoin de se procurer un aliment de première nécessilé, sans lequel la nature se refuse a mettre en oeuvre notre constitution physique Que l'intention frauduleuse est encore bien plus atténuée lorsque, aux tortures aiguës de la faim, vient de se joindre, com- me dans l'espèee, le désir si naturel chez une mère de les éviter au jeune enfant don t elle a la charge Tous les gens de coeur ont applaudi a la sentence des juges de Chateau- Thierry tous les geus de coeur seront d'accord pour reconnaitre qu'il est re grettable que, dans une société bien organi sée, un des membres de celle société, surtout une mère de familie, puisse manquer de ■pain autremenl que par sa faule Pareil fait, malheureusemeiit, est moins rare que certams le croient, et n'y en eüt-il qu'un seul, ïl suffirait ii prouver l'in- sufhsance de la panacee conservatrice la charitó, pour résoudre la question sociale. Puissent tous les tnbunaux juger comme celui de Chateau-Thierry tes faits analogues portés devant eux 11 ne se trouvera guère que ie Jour nal des Débats pour ne pas s'associer a ce voeu. Tout délit mérite une peine dit- ily compris, sans doute, le délit d'a voir taim quand on n'a ni fortune, ni travail. Ce qui inspire au très-conservateur Journal des Débats cette parole sans ame, c'est évidemment de retrouver dans un jugement une parole qu'il a souvent entendue de la bouche d'un socialiste ou d'un démocrate c'est de voir des magistrats, qui constituent un des piliers de l'ordre social se refuser a en soutenir plus longtemps les parties vermoulues, les criantes in justices. D'un autre cöté, les Débats approu- vent fort les mesures de protection par lesquelles ie ministère Méline a fait renchérir le pain. Signe des temps, disons-nous. Des magistrats francais ont su s'abstraire des minuties de la procédure et de l'application sèche des textes pour ren- dre un jugement dicté par leur coeur a leur raison. Serait-ce se montrer trop optimiste, qu'y voir une marque de la marche de la société vers une plus grande f'rater- nitó et une plus grande justice-? La BaDque Nationale devient trés sévère a l'égard des pièces de 1, 2, 5 francs et 50 centimes, volontaireinent détériorées. Elle a, parait-iIle droit de couper les pièces de ce genre. C'est trés bien, settlement pourquoi la Ban- que ne retire-t-ellè pas d'abord, j usqu'jj une époque déterminée, les pièces dé tériorées Le grand événement musical de la saison sera l'audition donnée par le phénoménal pianiste Bruno Steindel agé de 7 ans, qui, dans toutes les gran- des villes oü il s'est produit, a rem- porté les plus enthousiastes succès. Nul doute que tout Ypres accourera en foule pour applaudir le nouveau Mozart, comme on l'appelle en Alle- magne. Ce concert aura lieu, a la Salle de Spectacle, le Lundi, 28 Mars prochain. Pour les places s'adresser comme d'habitude au concierge du Théatre. du 18 au 25 Mars 1898. Naissances: Sexe niastulin, 4, id. féminin, 4. Décès Guelkers, Marie, 76 ans, sans pro- fession, veuve de Cox, Francois, rue des Chiens. - Mieroo, Rosalie, 77 ans, sans profession, veuve de Allaer, Ju- lien, rue de Lille. Mallet, Romanie, 34 ans, dentellière, épouse de Rosseel, Polydore, rue dn Passage. Vander- haeghe, Pierre, 53 ans, ouvner agrico- le, célibataire, rue de Menin Comp- taer, Marie, 57 aas, dentellière, céli bataire, rue Sl Jacques. Leclercq, Henri. 69 ans, sans profession, veuf de Desramaux, Pétronille, rue Longue de Thourout. Enfants au-dessous de 7 ans Sexe masculm, 1 id. féminin, 3. SNELLE WASDOff] Ypres, impr. LAMBIN-MATHÉE. Om alle misslag te vermijden, de chirur gijn tandmeester MAURICE MEIER, TE KORTRIJK heeft de eer zijne talrijke ka lanten alsook de personen die begeeren hem te raadplegen, ter kennis te brengen dat er een nieuwen tandmeester die dezelfde naam draagt en met wien hij geenszins in han- delsbetrekking is, naar Yper komt, twee huizen van zijne woonst. Hij verzoekt hun zich wel te verzekeren indien zij bij den ouden tandmeester zijn MAURICE MEIER TE KORTRIJK die te Y peren te raadplegen is sedert X4 bij de weduwe VAN KEMMEL GROOTE MARKT, N° 5, (gesloten huis) Maandag. Donderdag en Zaterdag van 9 tot 4 urm v «a-. Zekere kinderen groeien zoo spoedig, dat zij hunne krachten verliezen en in eenen staat van verzwakking vervallen, die aanleiding geven kan tot ziekten. Men moet zich immer herinneren dat de wasdom de levensbestanddeelen van het voedsel bemeeslert, en soms is de vereenzelvi ging van het voedsel zoo onvoldoende, dat de noodige deelen voor den wasdom eens genomen, er niets meer van overblijfl om levenskracht te bezorgen of de hersens te ondersteunen. Wat in al deze gevallen noodzakelijk wordt, is een voedsel dal zich gemakkelijk vereenzelvigen kan en doelmatig tevens is. Zoo is de Seoll's Emulsie die de geneeskundige traan, onder zijnen zuiversten vorm is, uitstekend ver- Vu'® '-'"'SJ> aangenaam wS&jV* I v?' '»j| van smaak en ver- xWmm* bonden met hvpo- phosphieten van kalk en soda. Deze laatste zijn alge- M.ind bïbsr'S'EM.ie meen herkende voedingsbestanddeelen, als dusdanig geprezen in alle geneeskundige scholen en door alle mannen van weienschap. De traan maakt vleesch en geeft krachten aan gansch het organism, terwijl de hypophosphieten van kalk en soda de hersenen ondersteunen, geven veerkracht aan het zenuwstelsel, wekken de spijsvertering op en begunstigen de gezonde vorming der beenderen. De Scott's Emulsie voorbeeldige toebereiding, is onontbeerlijk wanneer de kinderen aanonvolmaakten wasdom of uitputting lijden. In den volgenden brief, geschreven na per soonlijke ordervinding, wordt al hetgeen wij komen te zeggen ten vollê bevestigd. Port-Ste-Marie(Lotet-Gar.),Frankrijk,25 Maart 1897. Mijnheeren, mijn kind, 7 jaren oud, leed aan algemeens verzwakking ten gevolge van eenen te snellen wasdomhij had geen eetlust meer en verzwakte van dag tot dag. Dank aan uwe kostbare Scott's Emulsie, verbetert zijn toestand van dag tot dag en nu is hij volkomen gezond. Het kind nam zoo gaarne uwe toebereiding in, dat hij er naar vroeg wanneer ik het vergat te feven en zijne maag, die den traan niet verdragen on, verteerde de Scott's Emulsie zonder de minste moeite. Aanvaardt, Mijnheeren, de verzekering mijner diepe genegenheid. (Geteekend)Mw Berville, onderwijzeres. I

HISTORISCHE KRANTEN

De Strijd – La Lutte (1894-1899) | 1898 | | pagina 2