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I Saisoa 1898 I fféï r
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Saison 18118
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Un signe des temps.
Ph. de C.
Le découpage des
monnaies.
Théatre d'Ypres.
Concert Bruno Steindel.
État-Civil d'Ypres,
Chirurgiens-Denlistes Specialistes,
DIPL0MËS PAR LA COMMISSION MEDICALS BELGE
BREVETES PAR ARRETE ROYAL.
HONORÉS DU CLERGE ET DES MAISONS RELIGIEUSES
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La portee de l'épitre cinglante de M.
Charbonnel dépasse les hmites d'un
débat personnel nos lecteurs I'anront
remarqué.
M. Charbonnel fait allusion au nom-
bre relativement considérable des prê-
tres francais qui ont quitté l'Eglise
l'année dernière.
Ajoutons qu'il existe a Paris une so-
ciété privée, L'oeuvre des prêtres qui
a pour but de venir au secours des
prêtres qui veulent s'affranchir du
joug de l'Eglise romaine pour des motifs
de conscience. Depuis dix ans qu'elle
existe, la société a eu a s'occuper d'une
centaine de prêtres elle ne s'intéresse
qu'a ceux que leur foi même fait sor-
tir de l'Eglise, et chaque jour leur
nombre s'accroit.
Si l'on considère que des prêtres
quittant l'Eglise n'ont pas besoin de
recourir a u L'oeuvre des prêtres on
jugera que la Gazette de France n'exa-
gérait pas en disant
Jamais encore on n'avait vu une
pareille désertion dans les rangs catho-
liques.
Quant aux motifs qui font rompre
tant de prêtres aveclavie qu'ils avaient
choisie, la lettre de l'un d'entre eux
nous les apprend.
Ils'agit de M. Vidalot, curé d'Ara-
baux (Ariége), annonqant son abjura
tion a son évêque dans une lettre finis-
sant ainsi
Dans l'Eglise, les prétentions tem
poredes ont pris le pas sur la mission
divine, le dogmatique a remplacé la
pensée, la pratique extérieure a fait
oublier l'adoration de l'esprit et du
coeur.
n J'étoufle dans cette église quin'est
que pratiques et formules. J'ai besoin
d'air et de liberté. J'en sors en empor-
tantmafoi, persuadé qu'elle peut se
concilier, en dehors de l'Eglise romai
ne, avec les revendications légitimes
de ma raison et de ma conscience.
L'homme qui a écrit cela était prêtre
depuis dix ans on ne peut l'accuser
d'avoir agi a la légère. C'est le clérica-
lisme qui l'a dégouté du catholicisme
lui après bien d'autres. Ph. de C.
Le tribunal correctionnel de Cha
teau-Thierry (France) a rendu récem-
ment un j ugemeut qui a fait le tour de
la presse frangaise et qui vaut quelques
instants d'attention.
Une fille-mère, ayant a sa charge un
enfant de deux aus et ayant a su'ovenir
a l'entretien de sa mère, était poursui-
vie pour le vol d'un pain chez un bou-
ianger.
Le tribunal l'a acquittée. Parmi les
considérants du jugement, ii en est
d'absolument significatifs, dont la por-
tée s'élève bien au-dessous de la banale
affaire qui les a dóterminés. Les voici:
Attendu qu'au moment oil la prévenue a
pris un pain chez le boulanger P..., elle
n'avait pas d'argent et que les denrées
qu'elle avait recues étaient épuisées depuis
trente-six heures
Que ni elle ni sa mère n'avaient mangè
pendant ce laps de tempslaissant pour
Venfant les quelques gouttes de lait qui
étaient dans la maison
Qu'il est regrettable que, dans une société
bien organisée, un des membres de cette
sociétésurtout une mère de familie, puisse
manquer de pain autremenl que par sa
faule
Attendu que la misère et la faim sont
susceptibles d'enlever d tout être humain
une partie de son libre arbitre et d'amoin-
driren lui, dans une certaine mesurela
notion du bien et du mat
Qu'un acte ordinairement répréhensible
perd beaucoup de son caractère frauduleux,
Lorsque celui qui le commet n'agit que pous-
sè par Vimpèrieux besoin de se procurer un
aliment de première nécessilé, sans lequel
la nature se refuse a mettre en oeuvre
notre constitution physique
Que l'intention frauduleuse est encore
bien plus atténuée lorsque, aux tortures
aiguës de la faim, vient de se joindre, com-
me dans l'espèee, le désir si naturel chez
une mère de les éviter au jeune enfant don t
elle a la charge
Tous les gens de coeur ont applaudi
a la sentence des juges de Chateau-
Thierry tous les geus de coeur seront
d'accord pour reconnaitre qu'il est re
grettable que, dans une société bien organi
sée, un des membres de celle société, surtout
une mère de familie, puisse manquer de
■pain autremenl que par sa faule Pareil
fait, malheureusemeiit, est moins rare
que certams le croient, et n'y en eüt-il
qu'un seul, ïl suffirait ii prouver l'in-
sufhsance de la panacee conservatrice
la charitó, pour résoudre la question
sociale.
Puissent tous les tnbunaux juger
comme celui de Chateau-Thierry tes
faits analogues portés devant eux
11 ne se trouvera guère que ie Jour
nal des Débats pour ne pas s'associer a
ce voeu.
Tout délit mérite une peine dit-
ily compris, sans doute, le délit d'a
voir taim quand on n'a ni fortune, ni
travail.
Ce qui inspire au très-conservateur
Journal des Débats cette parole sans
ame, c'est évidemment de retrouver
dans un jugement une parole qu'il a
souvent entendue de la bouche d'un
socialiste ou d'un démocrate c'est de
voir des magistrats, qui constituent
un des piliers de l'ordre social se
refuser a en soutenir plus longtemps
les parties vermoulues, les criantes in
justices.
D'un autre cöté, les Débats approu-
vent fort les mesures de protection
par lesquelles ie ministère Méline a
fait renchérir le pain.
Signe des temps, disons-nous. Des
magistrats francais ont su s'abstraire
des minuties de la procédure et de
l'application sèche des textes pour ren-
dre un jugement dicté par leur coeur a
leur raison.
Serait-ce se montrer trop optimiste,
qu'y voir une marque de la marche de
la société vers une plus grande f'rater-
nitó et une plus grande justice-?
La BaDque Nationale devient trés
sévère a l'égard des pièces de 1, 2, 5
francs et 50 centimes, volontaireinent
détériorées. Elle a, parait-iIle droit
de couper les pièces de ce genre. C'est
trés bien, settlement pourquoi la Ban-
que ne retire-t-ellè pas d'abord, j usqu'jj
une époque déterminée, les pièces dé
tériorées
Le grand événement musical de la
saison sera l'audition donnée par le
phénoménal pianiste Bruno Steindel
agé de 7 ans, qui, dans toutes les gran-
des villes oü il s'est produit, a rem-
porté les plus enthousiastes succès.
Nul doute que tout Ypres accourera
en foule pour applaudir le nouveau
Mozart, comme on l'appelle en Alle-
magne.
Ce concert aura lieu, a la Salle de
Spectacle, le Lundi, 28 Mars prochain.
Pour les places s'adresser comme
d'habitude au concierge du Théatre.
du 18 au 25 Mars 1898.
Naissances: Sexe niastulin, 4, id. féminin, 4.
Décès
Guelkers, Marie, 76 ans, sans pro-
fession, veuve de Cox, Francois, rue
des Chiens. - Mieroo, Rosalie, 77 ans,
sans profession, veuve de Allaer, Ju-
lien, rue de Lille. Mallet, Romanie,
34 ans, dentellière, épouse de Rosseel,
Polydore, rue dn Passage. Vander-
haeghe, Pierre, 53 ans, ouvner agrico-
le, célibataire, rue de Menin Comp-
taer, Marie, 57 aas, dentellière, céli
bataire, rue Sl Jacques. Leclercq,
Henri. 69 ans, sans profession, veuf de
Desramaux, Pétronille, rue Longue de
Thourout.
Enfants au-dessous de 7 ans
Sexe masculm, 1 id. féminin, 3.
SNELLE WASDOff]
Ypres, impr. LAMBIN-MATHÉE.
Om alle misslag te vermijden, de chirur
gijn tandmeester MAURICE MEIER, TE
KORTRIJK heeft de eer zijne talrijke ka
lanten alsook de personen die begeeren hem
te raadplegen, ter kennis te brengen dat er
een nieuwen tandmeester die dezelfde naam
draagt en met wien hij geenszins in han-
delsbetrekking is, naar Yper komt, twee
huizen van zijne woonst.
Hij verzoekt hun zich wel te verzekeren
indien zij bij den ouden tandmeester zijn
MAURICE MEIER TE KORTRIJK die te
Y peren te raadplegen is sedert X4
bij de weduwe VAN KEMMEL GROOTE
MARKT, N° 5, (gesloten huis) Maandag.
Donderdag en Zaterdag van 9 tot 4 urm
v «a-.
Zekere kinderen groeien zoo spoedig, dat zij
hunne krachten verliezen en in eenen staat van
verzwakking vervallen, die aanleiding geven kan
tot ziekten. Men moet zich immer herinneren
dat de wasdom de levensbestanddeelen van het
voedsel bemeeslert, en soms is de vereenzelvi
ging van het voedsel zoo onvoldoende, dat de
noodige deelen voor den wasdom eens genomen,
er niets meer van overblijfl om levenskracht te
bezorgen of de hersens te ondersteunen.
Wat in al deze gevallen noodzakelijk wordt,
is een voedsel dal
zich gemakkelijk
vereenzelvigen
kan en doelmatig
tevens is.
Zoo is de Seoll's
Emulsie die de
geneeskundige
traan, onder zijnen
zuiversten vorm is,
uitstekend ver-
Vu'® '-'"'SJ> aangenaam
wS&jV* I v?' '»j| van smaak en ver-
xWmm* bonden met hvpo-
phosphieten van
kalk en soda. Deze
laatste zijn alge-
M.ind bïbsr'S'EM.ie meen herkende
voedingsbestanddeelen, als dusdanig geprezen
in alle geneeskundige scholen en door alle
mannen van weienschap.
De traan maakt vleesch en geeft krachten aan
gansch het organism, terwijl de hypophosphieten
van kalk en soda de hersenen ondersteunen,
geven veerkracht aan het zenuwstelsel, wekken
de spijsvertering op en begunstigen de gezonde
vorming der beenderen. De Scott's Emulsie
voorbeeldige toebereiding, is onontbeerlijk
wanneer de kinderen aanonvolmaakten wasdom
of uitputting lijden.
In den volgenden brief, geschreven na per
soonlijke ordervinding, wordt al hetgeen wij
komen te zeggen ten vollê bevestigd.
Port-Ste-Marie(Lotet-Gar.),Frankrijk,25 Maart 1897.
Mijnheeren, mijn kind, 7 jaren oud, leed aan
algemeens verzwakking ten gevolge van eenen te
snellen wasdomhij had geen eetlust meer en
verzwakte van dag tot dag.
Dank aan uwe kostbare Scott's Emulsie, verbetert
zijn toestand van dag tot dag en nu is hij volkomen
gezond. Het kind nam zoo gaarne uwe toebereiding
in, dat hij er naar vroeg wanneer ik het vergat te
feven en zijne maag, die den traan niet verdragen
on, verteerde de Scott's Emulsie zonder de minste
moeite.
Aanvaardt, Mijnheeren, de verzekering mijner
diepe genegenheid.
(Geteekend)Mw Berville, onderwijzeres. I