VÉLOCIPÈDES - EO o m m t m MR MME M. MEIER LËTÖP! Saison 1808 i FranQois HOFLACK, constructeur breveté Saison 1898 I Saison 1898 S isBMmmmwmmmmsmmm® La loi provinciale. MHIHHliiimKai Pièces détachées. Accessoires. Locomobiles pour l'Agriculture, Flndustrie et les Travaux publics. a air comprimé h pétrole et a l'électricité. IBEEEEEES 53, RUE CARTOiY, 35, RUE DE HOUICSO S, CDU R T R A 8. che'z M- veuve VAN KEiUIIEL, Grand'Place, o, YPUES, Tombola du Collége Moderne. ONDERVINDING LEERT Nous saisissons cette occasion pour adresser au dévoué Président, M. Aug. Brunfaut junior, ainsi qu'a la vaillante Commission du Smoking-Club tous nos remerciements pour i'agréable soirée qu'ils nous ont fait passer, soirée dont tout le monde gardera certaiuement le plus agréable souvenir. Un invité. Au moment oü cet article paraitra, la Chambre aura sans doutefim la dis cussion du projet de loi sur les élec- tions provinciales dont le gouverne ment l'a saisie avec plusieurs mois de retard. Le projet gouvernemental est mani- festement inspiré par des préoccupa- tions réactionnaires, par le désir d'em- pêcher i'expression de la volonté des électeurs démocrates en les écrasant sous les votes conservateurs artificiel- lement et inj ustement multipliés. C'est de la même préoccupation qu'est née la loi d'électorat communal, avec ses quadruples votes, ses électeurs de trente ans et sa R. P. faussée au profit des cléricaux. C'est encore Page de trente ans que le gouvernement et la droite veulent fixer pour les électeurs provinciaux. Ce n'est, prétendent-ils, qu'a trente ans que l'homme a l'esprit assez mür pour choisir des conseillers provin ciaux ou des conseillers communaux. Ce qu'onneparviendra jamais a faire comprendre a aucune personne de bon sens, c'est que vmgt-cinq ans suffisent pour qu'on puisse élire des députés ou même pour qu'on puisse être député c'est que sous le régime censitaire, alors que la classe ouvrière était ex- clue de l'électorat, vingt et un ans suf- fisaient pour qu'un jeune homme fut électeur a tous les degrés et c'est que, subitement, paree que les ouvriers ont accès aux urnes, il faut trente ans trente-cinq même, disent quelques- uns a un Beige pour qu'il ait son mot a dire sur la fagon dont il sera ad- ministré. La vérité, c'est que les cléricaux craignent ie suffrage des jeunes gens de vingt et un a trente ans. On les sait doués a'un esprit plus geuéreux, moins accessibles a cause de leur ïndépen- dance aux bas sentiments d'intérêt que les cléricaux mettent en jeu ehez beau- coup d'électeurs plus ages et plus ti- morés. C'est pourquoi i'idéai clérical serait ie gouvernement des vieux, des plus vieux, de ceux qui sont en retard sur leur temps et qui votent plus faci- iemeut pour les hommes du passé. L'age de trente ans, comme i'a dé- montré M. Vanderveide, éioigne du scrutin plus de 400,000 citojens, soit ie quart des Beiges majeurs. Les cléri caux savent qu'ils n'ont avec eux qu'une f'aible partie de cet énorme contingent, qui est cependaut i'avenir de la nation. C'est pourquoi lis i'écar- tent du scrutin, ils ie pnvent des droits poiitiques les plus éiémentaires. Une innovation du projet du gou vernement, c'est la disposition qui porte a huit ans la durée du mandat de conseilier provincial. Le prétexte Lviter les réunions trop fréquentes du corps électoral et l'agitation qui les accompagne. Le motif Soustraire, autant que possible, les conseiis provinciaux au controle des électeurs, les encourager par conséquent a la réaction et a l'ar- bitraire faire aussi gouverner les vi- vants, par les morts, reculer encore l'age minimum de trente ans fixé pour l'électorat. Car, en fait, beaucoup d'électeurs ne participeront pour la première fois a une election provin ciale qu'a 35, 36 ou 37 ans, c'est-a-dire a un age qui atteint ou dépasse la durée de la vie moyenne. D'ailleurs, la longue durée des man- dats a pour effet d'interrompre le plus longtemps possible l'oeuvre d'éduca- tion politique que constitue la propa- gande et que les cléricaux redoutent. Plusieurs cantons celui d'Ypres entre autres seront divisés en deux pour les élections provinciales. Lu outre, le nombre des conseillers pro vinciaux sera désormais fixe pour cha- que canton,sans égard a la population. Sous prétexte de simplifier les opéra- tious, ces mesures veulent cacher en core des préoccupations anti-démocra- tiques évidentes. La division des grands cantons sera faite de fagon a en séparer la partie rurale de ia partie urbaiue. La fixation du nombre de conseil lers par cantons aura pour effet d'écra- ser les cantons urbains, dont la popu lation croit rapidement, sous les can tons ruraux, dont la population reste stationnaire ou même diminue. D'après VAnnuaire statistique pour 1896, les arroudissements dont ia popu lation est la plus rapidement croissan- te sont Anvers, Bruxelies, Charleroi, Liège, puis Gaud. Beaucoup d'arron- dissements agncoles ont une popula tion stationnaire ou décroissante. Les villes seront done sacnfiées au profit des campagnes, écrasées par eiles. ün veut augmenter ia prépondé- rance des campagnes, paree qu'elles sont plus faciles a maintenir sous le joug clérical, paree qu'elles sont aussi plus arnérées. Kt on perd en même temps des précautions pour qu'elles soient moins souvent remuées par ia propagande. Toutes les précautions sont bien pri ses en apparence pour que l'ad- ministration des provinces reste aux cléricaux la oü ils l'ont, leur vienne la oü ils ne l'ont pas encore. Toute cette politique, qui n'est gui- dée par aucune idéé élevée de justice et d'égalité, qui ne s'inspire que de mesquines préoccupations d'intérêt électoral, peut se résumer en quatre mots Réaction contre le suffrage universel. C'est a leur corps défendant, écrit la Justice Sociale, (n° du 3 Avril) que, daus la session de 1893, les Chambres censitaires ont adopté le suffrage uni versel. Les élections d'Octobre 1894, en révélant les immenses progrès ac- complis par l'idée socialiste dans les masses populaires, ont jeté l'épouvante dans les classes conservatrices, n V g' M E ME Chirurgiens-Uentistes Specialistes, DIPL0MÉS PAR LA GOMMISSION MEDIGALE BELGE, BREVETES PAR ARRETE ROYAL, H0N0RÉS DU CLERGE El DES MAIS0NS RELIGIEUSES, Mr M. MEIER est a coasulter trois fois par semaine, le «SCilCÜ ©t de H h. du matin jusqu'a 41 heures de relevee pour tout ce qui concerno l'art dentaire. Nettoyage des dents. Guérison des dents les plus douloureuses. Emaillage et aurification des dents cariées, redressement des dents deviées a tout age. Le placement des dents artificielles se fait sans douleur et sans extraire les vieilles dents ni les racines. Les dents artificielles de MrM. MEIER permettent de broyer les aliments les plus durs, remission de la voix est plus sonore et plus claire. Les dents sont placées sans plaques, sans crochets ni ressorts on ne saurait pas les distinguer avec les dents naturelles, ni par la forme, ni par la couleur. Mr M. MEIER entreprend aussi les reparations des pièces dentaires non réussies et les remet a neuf d'après son système nouveau pour lequel il a été breveté. Dents artificielles depuis o fr. Dcnticrs complets ilcpuis 100 fr. et au-dessus, garantis pour toute la vie. Consultations trois fois par semaine chez .Madame Weave Wan Kemmef, Grand'i^Iace. 5. SjtreSf les LUiNDl, JEUDI et SAMEDI, de 9 h. du matinjusqUa 4 h. derelevée. C'est cette épouvaute qui a poussé la majorité cléricale a toutes les me sures réactionoaires dont elle s'est rendu coupable depuis quatre ans. Elle a cru conjurer le danger socialiste en mutilant et en triturant le suffra ge plural. Illusion, au sujet de laquelle la Justice Sociale ne ménage pas ses avertissements clairvoyants a ses amis aveuglé3 par ia crainte du socialisme toutes ces mesures (réactionnai- res au sujet de l'électorat communal et provincial) favorisent la propaganda socialiste en faisant pénétrer dans tou tes les têtes cette idéé dangereuse que les catholiques ont peur du suffrage universel, se défient du peuple et ne veulent décidément rien faire pour lui. On ne tuera pas le socialisme avec des mesures électorales. C'est l'idée qui fait sa force. C'est par la puissance de l'idée et par elle seule qu'on peut espérer le vaincre On semble l'oublier aujourd'hui dans les sphères gouver- nementales, oü les préoccupations con servatrices prennent de plus en plus le dessus. Ce sont des amis du gouvernement actuel qui s'expriment ainsi, mais en vain. Quelle idéé veut-on que puisse opposer a l'idée socialiste un parti d'intérêts coagulés, qui n'a d'autre objectif que de conserver et d'étendre les privilèges qu'il a su se tailler Ph. de O. Le Comité s'est trouvé dans l'impos- sibilité de faire rentrer pour le 27 Mars certains dépots de billets et d'établir la liste exacte des billets vendus, les seuls qui doivent participer au tirage. Pour ne pas porter préjudice aux ache- teurs de billets, il a sollicité et obtenu du Collége échevinal d'Ypres l'autori- sation de reculer le tirage, qui aura lieu le 15 Mai. Rappelons que les principaux lots sont exposés au café La Lune Grand'Place, a Ypres, oü des billets sont encore en vente. Om alle misslag te vermijden, de chirur gijn tandmeester MAURICE MEIER, TE KORTRIJK heeft de eer zijne talrijke ka lanten alsook de personen die begeeren hem te raadplegen, ter kennis te brengen dat er een nieuwen tandmeester die dezelfde naam draagt en met wien hij geenszins in han delsbetrekking is, naar Yper komt, twee huizen van zijne woonst. Hij verzoekt hun zich wel te verzekeren indien zij bij den ouden tandmeester zijn MAURICE MEIER TEKORTRIJK die te Yperen te raadplegen is sedert 14jaaU bij de weduwe VAN KEMMEL GROOTE MARKT, N° 5, (gesloten huis) Maandag. Donderdag en Zaterdag van 9 tot 4 ure. Ypres, impr. LAMBIN-MATHÉE. iib: Alvorens er eene proefneming van gedaan te hebben kan niemand het overgroot voordeel kennen van Scott's Emulsie op de gewone traanolie. De meest bebloemde taal zou u niet met meer zekerheid kunnen overtuigen dan uwe persoon lijke ondervinding, maar wij mogen met de grootste gegrondheid verzekeren, dat indien gij traanolie noodig hebt om uw gestel te voeden en te regelen, gij deze olie, onder den gemak- kelijksten en doelmatigsten vorm, in de Scott's Emulsie vinden zult. Deze toebereiding verwijdert de moeie- lijkheid welke de 'verteringsorganen beproeven bij 't innemen van de gewone olie en zij is zoo smakelijk, .datde meest tengere ^personen haar met jfhet grootste gemak innemen. Behalve de traan olie, behelst de Scott's Emulsie nog hypophosphieten van kalk en soda, die van overgroote waarde zijn, en werkelijk tot de vertering der olie helpen. I11 den volgenden brief geeft een heer zijne, oordeelvelling over de Scott's Emulsie, die hij gebruikte, aangezien het hem onmogelijk was gewone traanolie tc verdragen. St-Jeaii-I,igoure (H'«-Viemf#|, Frankrijk, 8 Mei 1897. Mijnheer, Door eene algemoeiie verzwakking en eene ziekte der ingewanden aangetast, ten gevolge inijn verelijf in 't onderwijs, te Tunis, had ik gebruik gemaakt van een hoop geneesmiddelen, die niet- de minste verbetering in mijnen toestand brachten. Daar ik de walgende traanolie niet verdragen.kon, nam ik uwe Scott's Emulsie, die ik met veel gemak verteerde en toeeigende, en thans heb ik eene bloeiende gezondheid. Aanvaardt, Mijnheer, de uitdrukking mijner innigste erkentelijkheid. (Geteekend), Valéry, toegevoegd onderwijzer. i De Scott's Emulsie vindt men in alle goede apotheken. Algemeen dépot.: Ch. Delacre en iC'*, Apothekers, Brussel. M. VAL&iiï'

HISTORISCHE KRANTEN

De Strijd – La Lutte (1894-1899) | 1898 | | pagina 2