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AVIS.
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Scandale électoral.
Notre commerce
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L'élection de Bastogne.
Une nouvelle loi flamande
Ph. de C.
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chez Mme veuve VAN REMMEL, Grand'Place, 5, YPRES,
Sen bureel.e van dit blad
VERZAMELING
Vetemenls imperméables
pensaient pas autrement sur ce point
que Léon XIII, plus diplomate que ses
prédécesseurs.
Que les libéraux qui seraient tentés
de se jeter dans la mare clericale pour
se garer de l'orage socialiste y réflé-
chissent a deux fois avant de jouer le
röle ridicule de Gi'ibouille. Le Courrier
de Bruxelles, honnêtement, les met sur
leurs gardes. Ph. de 0.
Le correspondant de la Rèforme a
Alost annonce que des demandes d'an-
nulation vont être envoyées a la Cham-
bre concernant les élections législatives
d'Alost et de Termonde.
Les demandes seraient basées sur de
nombreux faits de fraude, de pression
et de corruption, dénoncés avec preu-
ves a l'appui.
Rien de tout cela n'est fait pour nous
étonner.
M. Van Hoorde, représentant pour
Bastogne, a été élu sénateur provincial
en remplacement de M. Nothomb.
L'élection du successeur de M. Van
Hoorde est tixée au 24 Juillet.
Trois candidats sont en présence
M. Frangois, de Sibret, libéralM.
L. Troclet, de Liège, socialiste, et M.
Delvaux, de Viel-Salm, clérical.
Le travail énergique, la propagande
continue entrepris depuis plusieurs
années par M Frangois ont déja réduit
considérablement la majorité cléricale
dans l'arrondissement de Bastogne.
Espérons que cette fois un effort déci-
sif arrachera eet arrondissement aux
cléricaux. Ph. de C.
Le correspondant anversois de la
Rèforme annonce que M. Coremans dé-
posera un projet de loi stipulant que
lös étciblisseniönts librG
ment moyen (presque tous aux mains
du clergé et des jésuites) devront se
conformer aux prescriptions de ia loi
de 1883 sur i'ensejgnement moyen dans
la partie tlamande du pays, s'ils veu-
ient que leurs certificats d'kumannés
complètes soient reconnus valables par
le j ury d'homoiogatiou
Atrendous confirmation de ce bruit.
II est douteux que M. Coremans, mal-
gré son pen de respect pour la religion
dont il se dit un des soutiens dans ses
programmes éiectoraux, ait l'audace
de déposer un projet qui obligerait a
quoi que ce soit les établissements
cléricaux d'enseignement.
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lecteur peut, après l'avoir lu, l'échan-
ger indéfiniment dans toutes, les villes
de la Belgique et de l'étranger.
Le département des finances vient
de faire paraitre le tableau général du
commerce avec les pays étrangers. On
peut constater une augmentation légè-
re, mais réelle cependant. A la vénté
elle n'atteint pas celle de l'année der-
mère, encore moins ceile de l'avant-
dernière année.
Néanmoins nous pouvons nous esti-
mer heureux. L'augmentation de 1897
est plutot normale, tandis que les aug
mentations de 1895 et 1896 étaient le
contre coup de la baisse considérable
des années antérieures.
Les chiffres concernant notre com
merce spécial sont surtout rassurants et
la situation est en réalité meilieure
qu'eile ue parait au premier examen
en eüet, si notre commerce n'augmente
que de 3 p. c., ia vent.e des produits
beiges uu uationahsés et 1'achat des
produits étrangers destines a ia Belgi
que, c'est-a-dire, notre commerce spé
cial présente un accroissement de plus
de 4 p. c. (141 millions sur le ehiffre de
1896).
Le montant toial de nos transactions
commerciales attemt le ehiffre de six
milliardsquarante-un millions de fr.,
ce qui n'est pas trop mal pour un pays
de 29,000 kilomètres carrés peuplé par
six millions et demi d'individus.
Constatation importantepour la
première fois, le pays avec lequel nous
avons le plus de relations d'affaires est,
non pas la France, maïs 1 'Allemagne. La
Flandre libérale dit a ce propos Avous-
nous le droit de nous réjouir outre
mesure de eet accroissement Nous ne
savons. Hos fils seront mieux a, même
de juger. Peut-être seront-ils capables
de faire eet énorme trafic avec notre
puissant voisin. Quoi-qu'il en soit
mieux vaudrait, a coup sur, que l'An-
gleterreou un autre pays, comme les
Pays-Bas, occupat cette première pla
ce.
Quant a nos relations avec notre
jeune cqlonie le Congo elles dépas-
sent déja celles que nous avons avec le
Chili, l'Egypte, elles sont deux fois
plus importantes que celles que nous
avons avec .l'Autriche-Hongrie.
Maïs c'est surtout avec le Japon que
le progrès est considérable nos expor
tation vers ce pays ont augmenté de 7
millions, soit 75 p. c. en un an.
Remarquons que nos importations
du Japon n'atteignent que 1 million
364 contre 2 millions 271 en 1896.
Qu'on essaye encore, ajoute la
Flandre libéralede nous effrayer par le
spectre du péril jaune On voit par les
chiffres qui précédent qu'il n'est rien
moins que dangereux. Plus le Japon se
civilise, plus il se développe, plus il
nous achète, et plus il nous achètera
dans l'avenir. Car c'est une loi immua-
ble pour tous les peuples plus ils 8e
civilisent plus ils ont de besoins, et plUs
ïls ont des acheteurs.
Ils vendent, c'est vrai, il le fuut bi< n
pour pou voir acheter, mais la perte n'est
pour personne, et le gain est pour tout
ie monde.
Ne craignons pas d'élever les peo
ples aidons-les a s'outiller, a dévelop-
por leur vie économique.
D'YPRES.
Séance publique du Samedi2 Juillet 1898
a 5 beu res du soir.
1. Communications.
2. Approbation-vente d'herbages a Zil-
lebeke.
3. Fête communale de 1898.
(Ancienne Musique des Sapeurs-Pompiers.}
DE LA KER
laUMlDI 4 dUllalaET 1898.
Programme
lre PARTIE.
1 Marche militaire avec trompettes
et tambours. Van Elslande.
2. Ouverture de Concours. C. Bender.
(Couronnée au Grand Concours de Lille 1883).
3. Les Gnomes, morceau caractéristi-
que. Eilenberg.
4. Fantaisie sur l'opéra Mignon. A. Thomas.
5. Polka Concertante pour 2 pistons.
Solistes MM. Somers et bel-
porte. Strauwen.
2me PARTIE.
1. Patrouille Turque. Michaëlis.
2. Ballet de Faust A. B. C. D. Gounod.
3. Polka concertante pour 2 clarinet-
tes. Solistes MM. Lambrecht
et Duflou. Schreiner.
4. Lustige Bruder Walzer.
A 10 heures BAL.
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