TSmmSe CUISINIÉRE CYCLES BELOT GRANDE NOUVEAUTÉ FRANQOIS HOFLACK, M MME M.ME!ER Le Guide illustré du Touriste lre Marque Nationale Phonogiiaphe COURSE BORBIAUX-PABIS COUBSE de 48 heures de ROUBAIX m m m m m m a m m m a m m m m m m m m m m a m m OEN T S. État-Civil d'Ypres, YPRES. GRAPHOPHONE PHONOGRAPHE Les distinyuo d'Escobar. d Ypres et aux environs. Hólel de la Tête d'Or, Abonnement de Lecture |S BieVelaETTE a mouvement intérieur central, transmission a dégagement, g roulements incomparables. 591 kilometres en 20 h. 59 m. 1 s. 4/5 jfl 11? IJl H A par M. Gaston RIVIERRE, 1' sur la sans ehaine |f| y y y 1° Stéphane sur sans chaine A flff P H A 2° MULLER eouvrant 1257 kilom5 sur sans ehaine U lïi U U A 33, rue Carton, 33, M II IJ M m M M O IJ ft O N, 3, C O U li T It A I. ciiez ii",e veuve VAV KEMMEL, Grand Place, 5, YPRES, Au cours des vingt dernières an- nées, les aspirations a un apaisement général se sont partie ulièreinent aöir- rnées dans ia conscience des nations civilisées. n La conservation de ia paix a été posée comme lfe but de la politique internationale. O'est ep son nom que les grauds Etats ont conclu entre eux de puissantesalliances,c'est pom mieux garantir Ja paix qn'ils ont développé, dans des proportions inconnues jus- qu'ici leurs forces militaires, et qu'ils continuent a les accroitre saus reculer devant aucan sacrifice. ïous ces efforts pourtant n'ont pu abouüir encore aux résultats bienfaisants de la pacification souhaitée. Les charges financières suivent une marche ascendaute, atteignant la pros- périté pnblique dans sa source. Les forces intellectuelies et physi ques des peuples, ie travail et le capi tal sont en majeure partie détournés de leur application naturelle et consumés improductivement. Des centaines de millions sont em ployés a acquénr des engins de des truction effroyable qui, considérés aujourd'hui comme le dernier mot de la science, sont destinés dernain a. per- dre toute valeur a la suite de quelque nouvelle découverte dans ce domaine. La culture nationale, le progrès économique et la production des ri- chesses sont entravés, paralysés ou faussés dans leur développement. Les armements de chaque puissance répon- dent de moins en moins au but que les gouvernements s'étaient proposés. n Les crises économiques, dues en grande partie au régime des armements a outrance et au danger continuel qui git dans cetamoncellementdu maténel de guerre, transforment la paix armée de nos jours en fardeau écrasant que les peuples ont de plus en plus de peine a porter. II parait évident dés lors que, si cette situation se prolon- geait, elle conduirait f'atalement a ce cataclysme même qu'on tend a écarter et dont les horreurs font frémir a l'a- vance toute pensée humaine Mettre un terme a ces armements incessants et chercher le moyen de prévemr les calamités qui menacent ie monde entier, tel est le devoir suprème qui «'impose aujourd'hui a tous ^.es Etats. Pénétrée de ce sentiment, Sa Ma- jesté a daigué m'ordonner de proposer a tons les gouvernements dont les représentants sont accrédités prés de ia (Jour Impériale la réunion d'une conférence qui aurait a s'occuper de ce grave problème. Gette conférence se- rait, Dieu aidant,d'un heureux présage pour ie siècle qui va s'ouvrir. Elle ras- semblerait dans un puissant faisceau les efforts de tous les Etats qui cher- chent 8incèrement a faire triompher ia grande conception de la paix umver- selie sur les éléments de trouble et de discorde, elle cimenterait en même temps leurs accords par une consécra- tion solidaire des principes d'équité et de droit sur lesquels reposent ia sécu- rité des Etats et le bien-être des peu ples. ij Tel est ie réquisitoire sobre, maïs serré, dressé par ordre du czar contre le militarisme, a outrance qui préiève annuellement 4600 millions sus le tra vail européen pour des dépenses ïm- productives. A vrai dire, on s'attendait peu a voir le souverain absoiu de 100 millions de sujets prendre i'initiative hautement généreuse par laquelle Nicolas II vient de se créer un titre impérissable a la reconnaissance dn monde. Son mes sage marquera une date importante dans l'histoire de notre époque. Quel en sera le résoltat Les journaux accueillent avec éloge le message impénal, qui les a pris a i'improviste. Mais il semble que se fasse jour, un peu partout et avec plus ou moins de netteté, cette opinion qui fiatte les préjugés nationaux "II n'y a que les armements des autres qui sont exagérés les nótres sont nécessaires. On aurait tort de s'imaginer que cette opinion, qui perce dans plusieurs journaux de diverses nationalités, ré- flète l'opinion publique celle-ci Gst ineontestabiement en accord parfait avec le czar ei ne souhaite nen plus qu'un désarmement. Reste a savoir si les diploroates qui auront a examiner la réalisation de la proposition, de Nicolas IL se laisseront guider par les préjugés chauvinsou une fois n'est pas coutume par le désir de soulager les peuples qu'écra- sent le militarisme outré. Si le désarmement proposé par le czar ne se fait pas, on peut affirmer que la faute en sera aux égoïsmes natio naux des chauvins, dont i'esprit étroit est incapable de concevoir les intéréts de l'humamté tout entière. 1JH. de (J. - Sous ie régime de notre loi scolaire de 1879, ie clergé beige, avec 1'appro bation du pape refusalt les sacrements aux parents dont les enfants fréqueu- taient les écoles otiicieiles, et a ces enfants eux-mêmes. La iégisiation du Manitoba (Canada) est plus radicale que ia Iégisiation beige de 1879 en matière de neutralité scolaire. Or, iisez ce que le Pape Lóón Xill vient de faire commuuiquer, par son envoyé, aux archevêques du Canada reunis a New-York Nous mandons expressément que personne, évêque ou prêtre, ne se per- mette, ce que le Souverain Pontile défend formeilement par la Sacróe Gongrégation, d'écarter,soit par mena ces formulées, soit en fait, comme indignes des sacrements, les parents qui voudraient envoyer leurs enfants aux écoles publiques. Cette disposition doit s'entendre a plus forte raison des enfants eux-mêmes. Le même Pape Léon XIII interdit done formeilement en Amérique en 1898 ce qu'ii permettait en Belgique en 1879 preuve de plus que la doctrine de i'eglise ne varie pas suivant les lieux et les temps, n'est-ce pas Pourquoi cette difference de traite- ments Paree que le Pape a pu se con- vaincre que le clergé du Manitoba ne parviendra pas, comme celui de Belgi que, a tanatiser les populations pour les soulever contre un régime scolaire d'accord avec la liberté de conscience. La oh l'église ne pent pas fagonner les circonstances, elle se soumet a elles. Toute sa doctrine se résumé en coci Cela dépend des cas. II y aurait belle matière pour de non vel les provinciales si un autre Pascal examinait la politi que de l'église catholique a notre épo que. O'est encore I'esprit d'Escobar qui la guide. Ph. de C. Le Guide illustré du Touriste a Ypres et aux environs vient de paraitre. Nous pouvons donner i'assurance a nos lecteurs que c'est un trés joli vo lume orné de plus de 80 vues tant de la ville que des environs. Nons engageons les amateurs qui désirent se procurer eet ouvrage de se hater car un grand nombre d'exem- plaires de ce petit chef-d'oeuvre sont déja vendus et l'ódition sera vite ópuisée. On peut se procurer le Guide illustré du Touriste d Ypres el aux environs au bureau du journal LaLutte-DeStrijd», rue de Dixmnde, 51, a Ypres, au prix de fr. 1-50 l'exemplaire. du 26 Aoüt au 2 Septembre 1898. Naissances: Sexe niasculin, 3, id. féminin, 3. 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De Strijd – La Lutte (1894-1899) | 1898 | | pagina 2