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5
F. VERGAUWEN X
VERGAUWEN
I
Ph. de C.
Théatre d'Ypres.
Ce que coüte Falcoolisme
Les armées européennes.
Dixmuidestraal, n1 35,
Eh ven je chese les prlndpam Sioi-Iogers.
1
Groote Hollandsche
YPERÈ\ (buiten),
a liiislilnl WIX'DELIXCX, 12-2, rue Gallait, a Bruxelles. (Fontlé en 1880.)
limn
tique aurait pour but de fournir le cré
dit au prix coütant augmenté d'une
légère prime pour les pertes éventuel-
les. Mais aucune institution piivée ne
réalisera ce programme une Banque
d'Ftat seule peut le faire, et c'est
pourquoi le programme progressiste en
réclame la création.
Ou objectera en vain, avec M. de
Smet de Naeyer, les responsabilités
redoutables, les risques de toute sorte
qui pèseraient sur les hommes appelés
a gérer, pour compte de la nation, un
semblable établissement». Nous l'avons
fait remarquer, et nous le répétons la
perte nette faite par la Banque depuis
1872 a été, sur prés de 57 milliards de
fr. d'effets escomptés, de moins de 5
millions de fr., moins que le bénéfice
annuel minimum fait par les actionnai-
res pendaut cette période.
La crainte des risques ne peut être
qu'une considération accessoire. La
seule objection sérieuse est tirée de la
confusion qui pourrait se produire
entre le crédit de l'Etat et celui de la
Banque par l'abus de l'émission or
quelques lignes dans une loi suffiraient
a prévoir le danger et a prendre les
mesures nécessaires pour l'éviter.
En tous cas, ce n'est pas avec quel
ques mots dédaigneux qu'on peut écar-
ter, comme le fait le gouvernement,
une solution que réclame l'interêt col-
lectif du commerce. Une enquête ap-
profondie au prés des intéressés four-
nira la lumière sur ce point. MM. H.
Denis, Vandervelde, Bertrand, Fléchet
et Lorand ont déposé une proposition
d'enquête a faire par le Gonseil supé
rieur de l'industrie et du commerce.
Nous ne doutons pas que la majorité
cléricale qui suit le gouvernement la
repousse
Le pays pourra juger alors quel inté-
rêt l'émporte dans les préoccupations
gouvernementales celui de quelques
financiers on celui du commerce tout
entier, qui sera remis pour 30 ans sous
la dépendance de ces financiers.
Tournées Lina MUNTE.
Rappelons a nos lecteurs que c'est le
Samedi 4 Mars que la célèbre Tournée
Lina .dUNÏEdont on n'a pas oublié
le grand succes dans La Tosca, donnera
au Théatre la représentation si impa-
tiemment attendue de VAventurière et
de VAbbé Oonstantinles deux chefs-
d'oeuvre du théatre contemporain.
La location est ouverte, s'adresser
chez M. De Groote, machiniste du
Théatre.
Derniers spectacles donnés par la
Tournée Lina MUNTE
La Dame aux Gamélias (50 representa
tions).
La Femme de Claude (Été 1897, 50 re
presentations).
Le Chemineau (1897-98, 250 represen
tations).
La Tosca (Hiver 1898-99, 100 repre
sentations.
Catherine (Eté 1898, Hiver 1898-99
150 representations).
DEUX STAT/STIQUES D'ACTUALtTÉ
On vient de faire la recapitulation
des dépenses, doomages et pertes que
l'alcoolisme entraine, pour la France
seule.
D'après la statistique documentaire,
ia valeur de l'alcool consommé annuel-
lement (non compris les droits) monte
a 128,298,380 fr.
On estime l'importance des journées
de travail perdues par suite d'ivresse
alcoolique a 1,340,174,500 fr.
Les frais de traitement et les chö-
mages représentent 70,840,000 fr.
Les suicides et les morts accidentel
ies sont supputés a 1,922,000 fr.
La réception et l'entretien des aliénés
alcooliques imposent une charge pu-
blique de 2,652,000 fr.
Les frais de répression des crimes
nés de l'alcoolisme montent a 8,890,500
fr.
On arrive ainsi a cette conclusion
que les ravages de l'alcoolisme ne
coütent au Trésor, aux individus, aux
families, a la France en un mot, pas
moins de un millard et demi par an
Et la France n'est pas au premier
rang des peuples alcoolisés nous la
précédons, avec une sérieuse avance.
Qu'on conclue
Au moment oü il est question de dés-
armement général, il n'est pas sans in-
térêt de conualtre le nombre d'hommes
que les nations européennes pourraient
mobili-er en cas de guerre.
La Russie tient la tête avec 2,500,000
hommes, plus 1,700,000 de troupes
provinciates, soit au total 4,200,000
hommes.
La France compte, dans les rangs de
son armée active augmentée de sa ré
serve, 1,050,000 hommes, plus 1,400,000
de l'armée territoriale, sans compter
les dispensés de toutes les classes, en
chiffres ronds trois millions au total.
L'Allemagne arrive a un chiflre sen-
siblement égal avec 1,600,000 hommes
d'armée active et landwehr, 700,000 de
landsturm et a peu prés autant de se
conde réserve.
L'Italie a 900,000 hommes d'armée
permanente, 375,000 de milice mobile
et 1,150,000 de territoriale, soit
2,435,000 en tout.
L'Autriche se contente de 820,000
hommes d'armée active, plus 150,000
de réserve et de troupes spéciales et
130,000 de landwehr hongroise
1,100,000 au total.
Enfin, la Turquie peut réunir 800,000
hommes.
Celaferait au total plus de quatorze
millions et demi d'hommes engagés
dans une conflagration générale entre
les grandes puissances 11 faudrait y
ajouter les armées des pays de moin-
dre importance militaire, pour arriver
a environ 16 millions d'hommes.
(D'après 1 'A lm. de la Question sociale
pour 1899).
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1 force curative naturelle. Toute maladie révèle avec elle cette puissance cura-
I live soutenir cette force, I'aider dans ses tendances vers la guérison, voila
e secret des cures merveilleuses de Hnstitut Windelincx.
Traiternent par corre-^pondance, visite ou séjour a l'Institut. On répond a
I tout malade qui explique sa maladie j il suffit de joindre un timbre pour la
i-éponse et demander le bulletin de consultation. II n'est done pas nécessaire,
I dans tons les cas. de se déplacer ou de venir en pension a l'Institut.
On peut se renseigner chez Ies personnes suivantes:
Mme veuve Van Cleemputte, Ouai au Bois, 11, a Gand,
guérie d'un cancer du sein.
-M. Courtin, 6, rue de la Vigne, a Auderghem lez-
Bruxelles, guéri d'une glande du cou.
M. Beckaert, instituteur en chef, chaussée de Boen-
d.iel, 178. a Bruxelles, guéri d'une glande du cou.
Révérende sceur Thérèse de Vlaminck, au couvent du
Ré^uinage, a Turnhout, guérie d'un cancer du sein
M"e G. Godfkinon, rue Marie-Henriette, 9fJ, a Ixelles-
lez-Bruxelles, guérie d'un lupus de (a face.
i\Ille C. Depret, place Bara, o, Bruxelles, guérie d'un
lupus du nez.
•VI. F. Bastiaens, instituteur communal, a ïlévillers-
Monl-Saint-Guiberl, guéri d'un cancer a la lèvre
inférieure.
VI. Pilaet, secrétaire communal,
de varices ulcérées aux jambes.
(Ajouter un timbre de 10 centimes pour réponse)
Turnhout, le 1r Septembre 1898.
Monsieur le Directeur de l'Institut WindelincxBruxelles,
Inspirée ptr un sentiment, de profonde reconnaissance et me voyant définitivement guérie 1
sans opér it ion du cancer du seinje vous auto rise et vous prie mime de publier ma guéri-n
son inespérée c'est voire excellente méthode qui m'a sauvée. Quand je me rappelle le
traitement si naturel que j'ai suivi dans votr? maison, je ne m'étonne plus des remarqua-
blesguérisons que vous opérez Aussi soyez assuréque je conserverai toujours le meillewrX
souvenir de voire Institut oh tous, pxuvres et richessont soignés avec wie éqale bienveil-i
lance1
Votre dévouée et reconnaissanteVeuve Pelchmans-Meeus,
Négociante, rue de la Victoire, a Turnhout J\
Steendorp, guéri
Si 1 on oonsidere que ce n'eet pas la une guérison exceptionnelle mais que l'Institut Winde-
nncx recoitjournellementdes lettres semblables, on peut, a juste titre, dire que le traite-L
ment naturel est encore celui qui est le plus efflcace et le plus recommandable. La Direction!
ae i inscicut windelincx a cru intéressant de réunir une foule de lettres élogieuses émanantS
xantde medecins que demalades et de lesexposer au public dans la salie d'autographes. ou-|
verce a tous de 9 a 4 heures, 122, rue Gallait, a Bruxelles. Geux qui ne peuvent se deplacer pour|
fcWPWwa» de ces lettres élogieuses devraient tout au moins lire l'exposé de la|
Riecnoae Windelincx qui a produit un grand retentissement et qui a paru récemment sous le|
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