FABRIQUE NATIONALE D HERSTAL-LIEGE FRANQOIS HOFLACK, MR MME M. MEIER Alfred De Brouckere Sm.DELEU LES CYCLES D EN T S. Examen. Tribunaux. 7*. CHi'nHE ET STXJstS CHAlHE AGENT POER me Carton. J8S8, YPBBi. RUI] DE llOUi€RO\, '4, €OU BYR1L chez IIme veuve VAi\ KEMMEL, Grand'Place, o, YPRES, Noordsch, Zweedsch en Amerikaansch HOUTMAGAZIJN, KALK en CIMENT, VA ART rechter kant ROUSSELARE. Kosteloos vervoer peerdeiivraclit* ployés aux travaux de remblai d'une partie du fossé prés de la gare. M. Tweins, le petit bonhomme, aurait-il par hasard fait des promesses a quelques uns de ces individus et vou- drait-il les endosser a la ville Deman- dez, dit-il, a M. Surmont, un crédit au conseil et uous le voterons, la dépense pour quelques ouvriers en plus ne serait pas si considérable. Nous trouvons que ce fameux con- seiller qui dépense sans compter, est un peu trop prodigue des deniers des contribuables. A notre humble avis la ville emploie un nombre d'ouvriers plus que suffi- sant pour entretenir convenablement tous nos jardins, mais il faut qu'ils travaillent et qu'ils soient surveillés. La est toute la question. M. Hector DEHOLLANDER, d'Y- pres, ancien élève du Collége de l'Union et du Collége Moderne de cette ville, vient de subir, avec succes, de- vant le Jury de Gand, son examen de passage de l'Ecole préparatoire a l'Ecole spéciale du Génie civil (section des conducteurs). Nous lui adressons nos félicitations. Conseil die Discipline die la O :ivde civique. Les grosses legumes de la garde civique sont chatouilleuses. La moindre égratignure a leur susceptibilité galonnée les empêche de dormir et s'il leur arrive de fermer un instant les paupières,leur sommeil est hanté de rêves ténébreux oü sombrent leur pres tige et leur supériorité. La garde civique est déconsidérée a jamais lorsqu'un garde sourit ou s'éponge le front sous un soleil qui nous rötit avec entrain. Pour tout major qui a conscience de sa res- ponsabilité, <r relever son képi constitue une incongruité a nulle autre pareille. Notre ami, Jules Noirfalise, a raconté aux lecteurs de EExpress que le major Vanden Berg avait vu dans le fait de rele ver un képi ou de a sourire un affront grave a la garde civique, cette armee du Dimanche, instituée pour la plus grande satisfaction de quelques galonnés. Le garde Noirfalise fut prévenu par la voie hiérarchi- que que sen sourire ne plaisait pas au major. A l'avenir, il aura des exercices supplémen- taires, scrongnieugnieu Le garde, yexé a juste titre de la facon dont le major s'était adressé a lui, écrivit au notaire alias major Van den Berg, une lettre oü il manifestait son étonnement. Le major en référa a l'état-major et celui- ci déféra le garde Noirfalise a la Haute Cour ou plutót au Conseil de discipline, pour insubordination grave. Or done, Mercredi après-midi, devant un auditoire tres nombreux, est venue cette grave affaire i d'insubordination. Le public est haletant car il s'agit ici de l'hon- neur de la garde-civique offensée L'heure est solennelle, angoissante Le Conseil de discipline est présidé par M. le juge de paix Bonjean. Après avoir condamné ou acquitté des gardes récalcitrants, le tribunal appelle l'affaire du garde Noirfalise. M. le président expose les faits et dit que le garde est poursuivi pour insubordination. II a écrit a son major, M. le notaire Vanden Berg, la lettre suivante 4 Liége, le 14 Mai 1899. Monsieur, Yous m'avez fait savoir, par la voie hiérarchique, que mon rire vous déplai- sait. Je n'ai pas la prétention de plaire a Votre Majesté majoresque et tabellionne. Mais a votre place, j'aurais craint, en m'offusquant d'un rire inoffensif, de m'a- s vouer risible. t> Si je vous dois, en votre qualité de major, le respect officiel et de commande i> qui m'est imposé, a moi humble et simple garde, d'homme a homme, je me fais un devoir de vous dire que si mon sourire n'a pas le don de vous plaire, votre... physio- i) nomie n'a pas celui de m'égayer. Soyez certain que ce n'est pas de la gaieté que votre vue m'inspire, mais plu- d tót de la compassion. Je tenais a vous dire cela sans suivre la j voie hiérarchique dont vous avez cru devoir vous servir pour descendre de Votre Majesté jusqu'au misérable inférieur que j) je suis. j Si j'ose ainsi vous dire ma facon de penser qui est, croyez-le bien, celle de beaucoup, e'est que j'ai toujours cru que le rire, le sourire ou le sérieux n'étaient d pas d'ordonnance et que c'était plutót a d l'homme qu'au garde que non pas le ma- jor, mais le notaire, reprochait un sou- rire. Civilités distinguées. b Jules Noirfalise. A la réception de cette lettre, M. Vanden Berg sournit le cas a M. le général Gordin- ne, qui estima que l'attitude du garde était 4]inconvenante et qu'elle méritait d'etre relevée. Le grand chef estimait que lc pres tige des officiers réclamait réparation. Le garde Noirfalise avait 4 relevé son képi en arrière et a sa physionomie avait l'inten- tion de paraitre se moquer de ses chefs. Le garde devait être traduit devant le Conseil. Après l'exposé des faits, le prévenu, le garde Jules Noirfalise, a la parole. II raconte que le 14 Mai dernier, le ler régiment a manoeuvré au boulevard F'iercot pendant une heure et demie, sans s'arrêter un instant. II faisait trés chaud. C'était done une amabilité du major Vanden Berg. Pour m'éponger, j'avais relevé mon képi, dit le prévenu de plus, j'ai souri, croyant qu'une douce gaieté n'était pas inséparable de la garde civique. A un moment donné, M. le capitaine Greffin m'a dit, devant le front des troupes, que le major le chargeait de me faire savoir que mon sourire lui déplaisait. II ne m'a pas dit que mon attitude était inconvenante. II a tout simplement parlé de mon sourire et m'a menacé d'exercices supplémentaires si je ne remettais pas convenablement mon képi. J'ai considéré l'observation du major comme inconvenante et j'ai écrit au notaire Vanden Berg non au major Vanden Berg la lettre que vous avez lue. Lorsque j'ai écrit la lettre, j'ai estimé que je m'adressais a un homme d'esprit ou a un homme qui n'était pas un homme d'esprit. Si le notaire avait été un homme d'esprit, il en aurait fait une affaire personnelle. Si non, il en aurait fait une affaire publique. Mais je me suis trompé en croyant qu'il avait de l'esprit... (A ce moment l'auditoire applaudit et M. Bonjean est obligé de le rappeler a l'ordre). J'ai cru de mon devoir d'écrire au notaire; j'accepte l'entière responsabilité de ce que j'ai fait. M. Fréson, capitaine-rapporteur, insiste sur la gravité des faits et sur l'attitude inconvenante du garde a l'exercice du 14 Mai. II fait remarquer que le garde Noirfa lise avait relevé son képi et portait noneha- lemment son fusil. C'est alors que le major lui a fait donner un avertissement par le capitaine Greffin. Je reconnais, dit le mi nistère public, que le garde a tenu compte des observations. La lettre écrite après l'exercice est évi- demment injurieuse. II faut qu'a la garde civique. comme a l'armée, il y ait. de la dis cipline. Toutes les législations sur la matiè- re ont prévu le cas. L'honorable organe de la loi ne réclame pas d'emprisonnement, mais il réclame du Conseil le maximum de l'amende, soit 50 fr. Me Charles Gnusé présente la défense du garde Noirlalise. Je me sens trés a l'aise, dit-il, pour plaider, car j'ai affaire a des gens d'esprit, a des Wallons qui savent qu'en notre bonne ville on est quelque peu gouailleur, et qui comprennent la plaisante- rie. Or done, le 14 Mai, il faisait trés chaud Phébus dardait ses rayons sur la garde civique qui se trouvait au boulevard Piercot. On y faisait force manoeuvres je n'insiste- rai pas sur celles-ci, ne connaissant pas le répertoire de la garde civique. Mon cliënt avait chaud il avait relevé un peu son képi. Le major estime qu'ainsi relevé le képi avait une attitude insolente Oü est la ligne de démarcation entre le képi insolent et le képi qui n'est pas insolent. II y a-t-il la de quoi fouetter un chat II n'y a aucun regle ment prévoyant le cas Le garde Noirfalise faisait tout simplement ce que l'hygiène et la propreté commandent. Pour le sourire, oü est le mal Le fait de faire partie de la garde civique bannit-il le rire. Mon cliënt ne pouvait-il pas songer a quelque chose de folichon, aux phoques de la Meuse, par exemple. L'observation du major Vanden Berg, faite par l'intermé- diaire du capitaine Greffin, a fait dire au garde Noirfalise, qui connaissait depuis longtemps le notaire Je ne veux pas me laisser traiter comme un gamin, et il écrivit la lettre que l'on sait. Si le notaire avait eu de l'esprit, il aurait répondu du tac au tac. II ne l'a pas fait, et il a préféré livrer la lettre a la publicité du conseil de discipline. Me Gnusé termine en disant que la lettre ne s'adressait pas au major, mais au notaire. Le Conseil, après un court délibéré, con damné, pour insubordination grave, le garde Noirfalise a cinq francs d'amende. Dans l'auditoire, on s'est fort amusé du jugement, qui d'un cóté qualifiait l'insubor- dination de grave et de l'autre condamnait le prévenu a cinq francs d'amende. C'est loin d'etre un succes pour le major Vers sept heures, comme le 4 condamné j> passait au boulevard d'Avroy, une dizaine de gardes, revenant de la revue des recrues, lui ont présenté les armes, devant les bu reaux de V Express. Ypres, impr. LAMBIN-MATHÉE rue de Dixmv.de. Hi DE LA Ypres Vlamertinghe Elverdinghe Brielen Boesinghe -- S' Jean Zillebeke Voormezeele -- Dickebusch Locre Dranoulre YVestoutre Benmghelst Poperinghe Ooslvleleren Weslvleteren -- Abeele Chirurg tens-Üenlistes Spécialistes, DIPLOM ES PAR LA COM MISSION MED1CALE BELGE, BRE'v ETES PA 4 ARRËTE ROVAL. Ï10N0RES DU iCLERGE EI I)ES MAISONS REL1GIEUSES, Mr M. MEIER est a consulter trois fois par semaine, le iLïISiSÜi. ©t S«liilC4ll* de h. du matin jusqu'a 4 heures dö tgIövög pour tout ce qui concerns i'art dentaire. Nettoyage des dents. Guérison des dents les plus douloureuses. Emaillage et aurification des dents eariées, redresseinent des dents deviées a tout age. 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HISTORISCHE KRANTEN

De Strijd – La Lutte (1894-1899) | 1899 | | pagina 2