INTERIEUR. y JOURNAL D'YPRES ET DE L'ARRONDISSEMENT. FEUILLETON DU PROGRÈS. 9. lre ANNÉE. N° 2. JEUDI, 6 MAI 1841. QUELQUES MOTS SUR UN ARTICLE DU NOUVELLISTE DE RRUGES. 'V On s'abonne ypres, rue du .Temple, 6, et chez tous les per- cepteurs des postes du royaume. ritix de l'abonnement par trimestre. Four Ypres 5 fr. Pquf les "antres localités 6 Tout ce qui concerne la ré daction doit être adressé, franco, au rédacteur en chef, Ypres. - Le Progrès parait le Dimanche et le Jeudi de chaque semaine. PRIX DES INSERTIONS. Quinze centimes par ligne. YPRES, I© 6 Niai. La couleur politique du Nouvelliste de Bruges, et le genre des relations qu'il entre tient Ypres, nous donnaient la certitude qu'à l'apparition d'un journal libéral en cette ville il allait l'attaquer avec violence. Cependant nous étions portés croire qu'il attendrait un premier numéro pour commen cer les hostilités. Beaucoup de personnes trou veront sans doute que cette idée était assez naturelle. Nous nous étions trompés. Le 1er numéro du Progrès et l'article du Nouvelliste dont nous allons nous occuper, se sont croisés en roule. Le moyen le plus efficace qu ait trouvé la feuille de Bruges pour nuire la publication nouvelle, c'est d'informer ses lecteurs, aye.c un ton de profonde conviction, qu'ene est l'œuvre des Francs-maçons et des Omngisles |réunis. Elle se croit si bien instruite de tout ce qui con cerne notre journal, qu'elle désigne, d'une ma nière iin peu vague, il est vrai, plusieurs de ses fondateurset qu'elle indique a-v»c de grands détails, les moyens pécuniaires, qui doivent nous soutenir. .Nous sommes aux regrets d'être obligés notre débutde démentir les allégations d'un honorable confrère. N'oubliant rien de ce que les exigences de notre position nous permettent de sacrifier aux formes de convenance dont nous sommeSfcdécidés ne jamais nous écarter; nous nous.contenterons de dire que l'article du Nouvelliste est inexact d'un bout l'autre. Pour réfuter d'avance toutes les insinuations de ce genre que cette feuille pourrait encore se permettre contre nousnous faisons suivre ici un exposé de principes qui n'est d'ailleurs qu'u ne paraphrase de notre prospectus. Le journal Le Progrès s'appuie sur le patro nage des hommes les plus honorables de la ville d'Ypres. Sa mission spéciale est de défen dre contre toutes les attaqués directes ou indi rectes, les institutions que 1830 et le congrès nous ont léguées. La constitution belge",Tous les éléments de notre ordre social et la raigion qui en est le lien nécessaire auront en lui un zélé défenseur. Il reconnait pour adversaîfes tous ceux qui •franchement, ou en se parant de faux semblans d'amour du bien public, cherchent ébran ler l'édifice de notre nationalité tous ceux qui sous le nom d'amis ou d'ennemis de la religion, s'attachent la dépouiller de la divine auréole pour la salir au contact d'intérêts et d'ambitions terrestres et qui osent traîner dans la boue du scandale des institutions saintes que tout homme de bon sens doit mettre tous ses soins faire respecter. Nous croyons notre profession de foi assez explicite pour que tout cet échafaudage d'in sinuations malveillantes doive tomber devant elle. Nous terminerons ces quelques lignes en posant au Nouvelliste de Bruges une question. Il sera d'ailleurs parfaitement libre de ne pas y répondre pour peu qu'il se trouve gêné. Car sauf cette foisoù notre position de journal naissant et inconnu nous faisait un devoir de rejeter bien loin des imputations mensongères qui ne tendaient rien moins qu'à nous expo ser la haine et au mépris de nos concitoyens, (on sait ce que naguères encore a souvent coûté le simple soupçon d'orangisme nous n'accepterons jamais une pareille polémique. Quand des faits seront controuvés altérés ou présentés d'une manière insidieusenous nous contenterons de faire connaître en peu de mots, Réponse la lettre qui a paru _dans notre Ie" n°. Ypres, le l" mai 184t. Mercimon cher Meritor, merci de tes conseils merci de tes paternels avis! Le Télé m a que que tu veux détourner du sentier stérile et fatiguant du feuilleton a lu d'un bout l'autre ta missive saly- rique mais,;vois-tu, Téléinaque est jeune et la jeunesse veut essayer un peu de tout d'ailleurs le feuilleton est sa Calypso et c'est si gentil d'avoir une Calypso quand on est jçune permets-lui donc., quelques lignes de réponse. Je r. 'ai qu'un mot dire pour faire crouler l'é- chafaijdage d'arguments que tu as posés sur la déf nilion les dis< autre voieil me sera facile de reconquérir l'estime de ceux qui m'auront méprisé. Il suffira pour cela de faire deux épîtres, trois bucoliques et une satyre en vers et contre tous, car l'épître, la bucolique et la satyre sont éminemment classiques soporifiques et par conséquent académiques. Pourrait-on se sou venir de mes vieux péchés, en présence de mes bon nes œuvre?récentes ?Tusens, mon ami, que-dégagé de cette première entrave, champ immense qui a Pu fini oour aitenc y a de beau, c'est qix outeela se fait comme la prose de M. Jourdain, sans qu'on s'en Voilà pour la forpe quàftt-ffu fond W-y* est dans tout'^et que le feuilleton embrasse tout, je puis mettre tout en feuilleton bien raisonnén'est- ce pas ainsi le ciella terre, l'eau et le feul'Eu rope l'Asie l'Afrique l'Amérique et l'Océanie les âges passés et futurs les générations actuelles 3\it cela_es_t moi je_ sens Aemetl serait parfois j&sWe Xeraps./ aussi cher-- r>k>utanUm.e L du dictionnaire de l'académie. Écc iples d'Aristote objectaient aux •cole des propositions poisl trines de ce grand philosophe cesl duient ranquillement «je me' înoij E' bien iï

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Le Progrès (1841-1914) | 1841 | | pagina 1