NOUVELLES DIVERSES.
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Kûité simple et nuesans sacrifier et temps
rçqlfer'à des discussions oiseuses et sans but.
Nous demanderons donc au Nouvelliste
^comment il se fait qu'un journal dont les co-
'lonnes renferment souvent des articles qui con-
cernent les intérêts* dè la religion., qu il semble
Mavoir mission de défendre, y accueille aussi de
plaies injures, des insinuations odieuses, de
calomnieuses imputations contre des personnes
qu'il se permet quelquefois de,désigner par des
initiales?
Nous avons toujours cru, nous autres journa
listes profanes, que la religion et la morale sont
deux choses sacrée§fet inséparables. Le Nouvel
liste ne partagerait-il pas notre sentiment?
l—
Depuis longues années existait en celte ville
*ét en quelques autres localitésune coutume
qui remontait probablement d'époque de lin-
quisilion.
Nous voulons parler de billets de confession
que l'on distribuait au tems de Pâques et que
le clergé allait recueillir domicile.
Cet usage, véritable anachronisme dans le
siècle où nous vivonsétait une source d'abus
graves même sous le rapport religieux et pro
voquait souvent des discussions de famille et
des querelles d'intérieur.
Le clergé de notre ville a compris enfin tous
les inconvénients de celte mesure; il a senti
qu'une enquête inquisitoriale n'était plus tolé-
rable une époque où la liberté des cultes
est proclamée hautement par tout le monde
notamment en Belgique par notre constitution
f et cette année, pour la première fois,il s'est
âbtsenu de faire la tournée habituelle. Nous féli
citons franchement les autorités ecclésiastiques
de la détermination qu'elles viennent de prendre,
nous espérons vivement qu'elles suivront la
^oiede tolérance dam laquelle elles sont entrées
et nous désirons pouvoiiTà l'avenir applaudir
tous leurs actes., comme nous applaudissons
celui-ci.
"T~'
La grande majorilé des habitans approuvera
comme nous l abrogation de cette coutume
l'exception toutefois de ceux qui faisaient des
billets de confession un objet de spéculation, et
les débitaient au rabaisceux qui voulaient
bien les acheter.
Si pareil usage existe encore dans quelques
localités de notre arrondissement, nous avons
lieu d'espérer que l'exemple donné par le clergé
du chef-lieu sera suivi partoutet que bientôt
cette coutume, dernier vestige des pratiques de
l'inquisition, aura entièrement disparu.
Dans presque toutes les villes de la Belgique
la fermeture des portes est sagement subordon
née aux besoins aux mille cas impréfùs qui
peuvent nécessiter pendant la nuitentre les
citoyens des communications promptes, libres
et même dégagées des entraves du fisc. 11 est
vrai qtie presque partout, les portiers prélè
vent une taxe dont la fixation appartient au
collège éclievinal et dont les produits rentrant
au trésor de la commune. Mais cet impôt, quoi
que adopté par l'usage, implique ici contradic
tion, attendu que le service des portes en tems
de paix rentre essentiellement dans les attribu
tions du collège échevinal. Cependant, si moyen
nant 10 c3on pouvait dans un avenir rap
proché se faire ouvrir les portes d Yp'resà toute
heure de la nuit, nous préférerions encore cet
arbitraire celui, encgsde relard extra-muros,
qui nous laisse libres de loger la belle étoile
et d'admirer les remparts de Vauban.
Hieron faisait courir en ville le bruit
que l'arrêté royal autorisant l'établissement de
la roule de Neuve-Eglise Messines venait d'être
signé.
Une pareille décision anéantirait l'espoir que
nous avions conçu d'ôbtenir une route allant
directement d'Ypres la frontière française par
Kemmel.
Nous croyons pouvoir assurer que ce bruit
est entièrement dént#é de fondement carsèlon
toutes les apparences le gouvernement aura
égard aux représentations de la plupart des
membres de la commission d'enquête.
Le nommé De Keustresoldat au 11e de
ligne en garnison en cette ville a été retiré
noyédes fossés des fortifications.
On nous écrit de Bruxelles
Tous les ministères sont dans un véritable
état de marasme. Rien ne s'y fait.
Les changements qu'on se propose d'introduire
dans l'organisation de l'armée consistent dans
la suppression de la réserve et dans la création
d'une compagnie de plus par bataillon. -La com
pagnie sera extraite de la réserve. Ce .projet a
été soumis, il y a longtemsla signature du
roimais jusqu'à ce jour elle n'a pas encore été
donnée. Rien ne fait supposer que S. M. la don
nera de manière que ce qu'en ont dit les
journauxest au moins prématuré.
A ce que rapporte l'Observateur, il viendrait
d'éclater une scission au sein delà Société de
VEspoir établie Bruxelles, l'effet d'influencer
les élections. Cette société a paru d'abord n'avoir
d'autre but que d'honnêtes et paisibles récréa
tions. Ainsi l'annonçaient ses statutsce" qui
explique l'indignation des personnes qui se sont
laissé prendre ce leurre.
Nous extrayons ce qui suit des Nouvelles
la main, récente publication parisienne bien
piquante
L'abbé Guyen missionnaire quidit-on
a passéil y a quelques annéesde la cuirasse
la haire a prêché cette année le carême
Perpignan. Dans une de ses conférences, un
murmure s'éleva propos de paroles un peu
acerbes dont l'auteur avait flagellé les vanités
de ce monde. L'abbé Guyen domina l'inter
ruption et reprit sa phrase. Un nouveau signe
de mécontentement l'accueille le prédicateur
ôte alors son bonnet et s'écrie d'une voix vi
brante Je dépose les foudres ecclésiastiques,
je mç' fais, pour un- moment, comme vous
homme de la terreet si quelqu'un croit avoir
une'réparation terrestre a me demander, il peut
se présenter demain matin mon hôtel et
comme l'orateur craignait qu'on ne se méprit
sur la double'signification du mot hôtel, il re-
oii s'est occupé fort loàgucïâeftt dès, insectes pro
prement ditfSttlhas. a classés en douze ordres ces
orît été fffvisb'^rP'Çinquante-une çlas-
rjcl ,.cune de ces classes en plusieurs^jàmillcs
chaque famille en plusieurs genres, etc.,etc. Des
entomologistes paliens et laborieux ont examiné
la loupedes insectes invisibles l'œuil nu ils ont
•ouip.té les arliculalfàns de pattes, ils ont visité les
yeux y-compté les dents et tout cela pour savoir^at
un insecte appartient tel "ou tell
terminer s'il eJUclaviforrne ou mel]
la femme ressemble assez aux langues d'Ésope, et
il est souvent salutaire de ne pas lui laisser ignorer,
et sa faiblesse et les raffinements pervers auxquels
celle-ci donneTiaissance parfois donc je peindrai
une de ces femmes coquettes et changeantes qui ai
ment l'amour au lieu d'aimer leur amant; qui con
sidèrent l'homme comme un hochet dont elles peu
vent s'amuser et qu'elfes, sont libres de rejeter dès
.Peut-être ces tableaux épar-
juelques uns de mes
il me resté)
donné de lyjns cqneeils mais comme les bons con
seils sont toujours*ceux que l'on ne suit jamais, j'ai
pers é*éré dans mes projets et voici ce qui est arrivé.
Je suis rentré hier de bonne heure dans ma cham
bre j'ai rempli d'encre mon volumineux écritoire,
je étalé devant moi quatorze feuilles de papier blanc
et j'ai écrit ces lettres sur le feuilleton. J'ai entrevu
vingt cinq ou trente idées. J'ai poursuivj»ces idées
pendanl quatre ^jnq heures, mais impossible de
les saisir puis j'ai consommé un verre d'eau sans
sucre et je suis allé me coucher.