NDÏÏYELLES DIVERSES. rstifiêr-én quelque sorte par leur négligence, les a?*' étions absurdes. L'empressement qu'ils mettront concourir aux élections prochaines, îur servira de réfutation. Il faut aussi qu'ils se pénètrent bien de toute 1 importance de la mission que la constitution belge leur a confiée: élire les magistrats munici paux et provinciaux qui veillent aui intérêts tes plus chers et les plus directs des provinces et des communes les réprésentants et les sénateurs qui prêtent au roi leur indispensable concours, pour le gouvernement général de l'étatc'est pour eux un droit mais l'exercice de ce droit est un devoir dont ils doivent compte tous leurs concitoyens. Nous accueillerons avec .empressement dans nos colonnes tous les articles et toutes les ré clamations en matière électoralepourvu que les convenances n'y soient pas blesséesquel que soit d'ailleurs le parti politique dont ils seront émanés. Seulement nous nous permet trons de réfuter de notre mieux Ceux dont les opinions ne seraient pas les nôtres. Nous croyons pouvoir sous peu informer nos lecteurs du jour où aura lieu en cette ville une réunion électorale préparatoire pour les électeurs d'Ypres et pour ceux de l'arrondis sement qui voudraient bien y assister. CORRESPONDANCE DU PROGRÈS. On nous ccrit de Bruxelles M. De Briey sera présume-l-on de retour aujourd'hui Bruxelles. On sait que Ce ministre n'a signéqu'un seul acte depuis son avènement au ministère. L'hôtel de M. le comte de Mérode est as siégédepuis le matin jusqu'au soir, par une foule d'ecclésiastiques qui viennent sans doute y chercher le mot d'ordre pour les manœuvres électorales. On nous écrit de Namur: le conseil com munal vient de rappeler le subside qu il avait accordé au théâtre de cette ville. Ce subside est retiré complètement par le même nombre de voix qui l'avait voté. H y a partout des con sciences robustes!.... Un orage violent a éclaté ici. Floreffe, la Plante, Stc.Croix, Marche-les-Danies Géron- sarK sont 1& endroits que l'on désigne ''comme ayant subi-des dégâts plus ou moins Considérables. Le convoi du chemin de fer parti avant-hier de Bruxelles 3 heures de relevée, est arrivé le soir Courtrai, une heure plus lard que d'ha bitude. Ce retard a obligé toutes qui devaient se «fendre JL.ille, passetNa nuit Ce Un des hôtels du faubourg St.-Germain vient d'être témoin d'une affreuse catastrophe. Un drame lugubre joué en quelques minutes a jeté le deuil dans plusieurs familles. Yoici les faitsdont les feuilles françaises n'ont point encore parléles unes parce qu'elles ont été suppliées de garder le silence les autres parce qu'elles n'ont rien su. M. le duc de V...., touchant presque la vieillesse, avait épousé il y a peu d'annéesune jeune et jolie personnebien connue dans la société parisienneet dont la réputation de vertu n'était pas inférieure au vif éclat que jetait sa beauté. Depuis huit jours peine la jeune duchesse était, pour la première fois devenue mère et son tendre nourrisson venait d'être placé dans son lit auprès d'elle, quand il lui vint l'idée un malin, étant seule, de demander un coffretsoigneusement renfermé dans un meuble. Ce coffre lui est apportémais c'est en vain qu'elle cherche l'ouvrir; la duchesse s'impatiente et prie sa femme de chambre de forcer l'entrée rebelle; mais tout-à-coùp le duc paraît. 11 a entendu ces dernières paroles de sa femme et offre en riant ses servit^s-La duchesse au lieu d'accepter refuse vivement sans pouvoir dissimuler une vive impression d'accablement et de terreur. D'affreux soupçons naissent dans l'esprit du mari; déjà il tremblé, l'émotion, la colère, la fureur l'égarentil brise le coffret.... plus de 200 lettres et billets s'offrent ses yeux. De qui sont-ils signés Par un des jeunes habi tués de la maison, par M. de Pfrère d'un des ambassadeurs des grandes puissances. M. le duc de Yaléclatant en reproches contre sa femmejette sur elle un regard d'indi gnationelle était morte. Réveil de •Gond!) LA DIME. PETIT CÀTÉtîbïSHE HISTORIQUE A l'uSAGE DES CONTRIBUABLES. D. Q u est-ce que la dîme R. C'est une portion des fruits de la terre ou des troupeaux que devaientautrefois, les possesseurs des héritages ou des troupeaux aux décimateurs. D. Combien y avait-il d'espèces de dîmes R. Deux: les dîmes ecclésiastiques, et les dîmes séculières ou inféodées. D. Quelles étaient les dîmes ecclésiastiques R. Celles dont les curés et les bénéficiers jouissaient librement et sans aucune charge féodale. D. Quelles c^^^^mIkucs inféodées? les desJaies titre Seigneur. Lévitique Chap. XXVIIV. 30. D. Pourquoi Moïse ordonna-t-il de payer la dîme aux prêtres et aux lévites R. Parcequ'ils n'avaient obtenu aucune part dans le partage des terres qu'il fit aux Hébreux. D. Quand les dîmes furent-elfes introduites dans le christianisme? R. On l'ignore mais il résulte d'une loi di» Code qu'on les payait déjà au 6e siècle. r D. Pouvait-on employer des moyens coër- citifs pour en obtenir le payement R. Non l'empereur avait même interdit qu'on recourût aux censures et autres voies ecclésiastiques; on ne pouvait de ce chef, ni excommunier, ni anathématiserni refuser les sacrements. L. 39. 1. C. de Episc. et Cler. D. A qui appartenaient autrefois les dîmes dans la Flandre? R. Aux comtes de Flaûdres. Le pape les a- vait accordées au comte Baudouin-le-Vieux pour l'indemniser de ses frais de guerre contre les Huns et les Vandales. D. Quelle prescription pouvait-on opposer aux décimateurs R. Celle de quarante ansdans lés villages de Flandre. D. Quand la dîme a-t-elle été abolie en France? jfl..En 1789 par l'assemblée constituante. D. Pour quel motif? R. Parceque la dîme en écrasant le petit pro priétaire détruisait agriculture. D. Qui fût alors chargé de pourvoir aux frais du culte? R. L'état. D. Pourquoi le clergé préférait-il la dîme R. Parcèqu'il prévoyait bien que le salaire adjugé par l'état serait mesuré sur ses vrais besoins. DQue répondit-on aux prétentions du cler gé la propriété des dîmes R. Que la dîme n'était qu'un usufruit, qu'el le n'était point transmissible et n'avait pas les principaux caractères de la propriété; qu'elle était évidemment un impôt établi en sa faveur, et que cet impôt l'étal se chargeait de le chan ger en un autre. D. Le clergé..se rendit-il ces raisons R. Non il se sentait humilié de recevoir un salaire et s'en plaignit avec amertume. D. Quelle réponse lui fit Mirabeau? R. Ce célèbre orateur, qui excellait lancer des traits décisifs de raison et d'ironierépon dit aux plaignants, qu'il ne connaissait que trois moyens d'exister dans la société être ou voleur ou mendiiïut, ou salarié. D. Quels sont les membres du clergé qui premiers se désister de leurs pré- ^fois que le iusqu u I S v ks parce qu'ils comprenaient bien ^surtout l'opulence dés prélats, rentière des dimés fut-elle enfin

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Le Progrès (1841-1914) | 1841 | | pagina 2