iutin.il une proposition tendant lui faire voler
une adresse contre le projet Brabanl-Dubus. Le
conseil délibéraitet discutait la question de
compétence. Là déjà on prenait une attitude
indécise, peu digne, quand tout coup sur
cette question formulée par un échevin est-
il utile de discuter la proposition de M. Braas?
lin >ote négatif presqu unanime vint fermer
les débats.
On remarquera en passant que celte manière
expéditivede prévenir les développements d'une
proposition qui regarde de si près la nation
entière, est au moins déloyale.
Nous tenons maintenant constater d'autres
faits. Il intéressent tous les Belges amis de leur
pays. Ils montrent ce que peuvent parfois les
influences jésuitiques sur les hommes les plus
honorables. Les premières années qui suivirent
1830 virent la ville prospérer, létat de ses
finances s'améliorer. I.e collège échevinal 11e
comptait pas d hommes étrangers au conseil
actuel. Kl pourtant quel changement dans les
allures, dans les opinions! -Un seul de ces
MM. cl nous le disons haut, par ce que nous
11e craignons pas d être démenti un seulM.
Braas, est resté fidèle aux opinions, aux prin
cipes qu'il avait professés d'abord. Tous les
autres, plus au moins circonvenus par les affi
liés des jésuites ont suivi la pente où glissent
les caractères chancelants, ont changé de visage
plusieurs fois et paraissent décidément dominés
par ce parti. Ceci est triste. Quand une ville
qui avait donné tant de gages au nouvel ordre
de choses est ainsi conduite et administrée; 1
quand une magistrature qui «honorait avant
l'arrivée des jésuites de son origine toute popu
laire subit des fluctuations pareilles en si peu
de temsnous le demandons, aujourdh'ui que
l'influence politique des prêtres s'accroît sans
cesse, n'y a-t-il pas lieu pour les autres localités
de se mettre en garde contre ce genre de cor
ruption N'y a-t-il pas lieu chaque élection
d exiger des professions de fui frauches for
melles
AVIS AUX ELECTEURS.
M. Charles VA?* BENYNGHE, bourgmestre
de Poperinghe. nous prie d'annoncer qu'il re
nonce la candidature aux prochaines élections.
électeurs, qui avait élé faite par quelques mis de mes amis, cl qui
eut lieu le jeudi 13 de ce mois, si une affaire importante ne m Y ut
forcé de m'abseuter quelques jours. A mon ictour, j apprisnon
sans éionnemeut ce qui s'y était passé.
Vient ensuite le compte-rendu de la séance.
Nous l avons déjà donné. Celle lettre continue
ainsi l'endroit des deux candidats catholiques
Tout le monde a su apprécier les qualités qui distinguent M. de
Florisoue, sou dévouement ses patrons, et en particulier son
clicf de lile M. Morel-Danncei, député de la ville dc_Di\mude,
enfin l'éloquence mâle avec laquelle il sait faire prévaloir son opi
nion, Mais il n'en est ]>oifit ainsi de l'autre candidat proposé.
M. Malou, peine sorti des bancs de l'école, fut employé dans les
bureaux du ministère de la justice. 11 est donc sans antécédents
politiques Je pense qu'il eut été rationuel ou tout au moins prudent
de demander sou protecteur quelques renseignements son égard.
Si j'avais été présent ce débat politique, j'aurais remercié M. Mulle
de la proportion qu'il venait de faire, car pour moi la première
Vertu de l'homme, c'est d'avoir le courage de son opinion, et
j'aurais prié ce M. ainsi que le j»ère du cjndidat, qu'on m'a dit être
piésent la «éancede Vouloir sVxpliqucr catégoriquement sur
les intentions de M. Malou jeune, et dire s'il s'engageait en
cas de réussite renoncer la place qu'il occupe au 'ministère de la
justice; ce que j'aime croire, car pas un électeur ne peut lui
accorder son suffragesi uqn cette condition. Supposer le contraire,
ce serait admettre que les électeurs approuvent d'avance tout ce que
les ministres présents et futurs pourraient proposer aux chambres.
J'aurais encore plié ces Messieurs de vouloir s'expliquer sur certain
bruit qui a circulé, sur le compte de M. Jules Malou l'on a dit
qu'après avoir captivé la confiance et même l'ami lié du dernier
ministre de la justice, il s'est aflilié secrètement l'association de
Y Espoir, foi niée Bruxelles, dans le but d'influencer les élections.
Comme j'ai peine croire de pareils traits, je suis persuadé
que MM. Malou saurout gré, votre journal de leur fournir
l'occasion de démentir des bruits propres porter atteinte la
loyauté de caractère, qui doit distinguer tout bon député,
Agrçez, Monsieur, etc.
UN ÉLECTF.VR.
*3*
en ce moment. Sa femme aurait eu les doigts
coupés en cherchant le retenir.
.4w rtétiaeteur,
Monsieur
Comme par mes convictions j'appartiens au parti libéral modéré,
je me serais rendu sans aucune hésitation la convocation des
(1) Au refiodisscment politique des élus de la commune, il
faut joindre l'état jéiii lilant de son commercela situation dé
labrée de ses finances. Celte anuce Namur éprouve dans les re
cettes de l'octroi un déficit de plus de 20,000 francs. Sous beau
coup d'aui^-s Jùapport», cette ville est considérablement en ar-
rieSv. ne l'était pas il y a quelques années, alors que
tti^i-dratfq eh partie les mêmes qu'aujourd'hui) lui don
naient les soins suggérés par leur conscience, réclamés par ses
iulciéls.
-Les Collèges électoraux des cantons de
Courlray et de F urnes sont convoqués pour
lundi 1\ mai prochain, 9 heures du matin
l'effet de procéder I élection de deux con
seillers provinciaux de la manière suivante:
CourlrayUn conseiller en remplacement
de M. Becs décédé.
I.
Fumet. Un conseiller en remplacement de
AL le vicomte Decroesekpt Berces, élu dans deux
cantons et qui a opté ppur celui de Bruges.
Un arrêté de Al' le gouverneur de la pro
vince défend la divagëfion des chiens non mu
selés compter du lr maijusqu'à révocation
ultérieure.
Un soldat de la même compagnie que ce
lui qui s'est noyé dernièrement dans les fossés
de la ville vient de périr par accident en se
baignant dans le canal de Dixmude quelque
distance du bassin.
Ce matin par suite d'une querelle entre
des militaires et un ouvrierdes coups de sabre
ont dûs être portés celui-ci. 11 serait très-mal
CE QUE TEUT ETRE UN JOURNALISTE.
Sous ce titre, un journal de Paris émet de justes
considérations sur la plus belle et la plus triste des
professions, selon qu'elle est exercée noblement ou
bassement. Beaucoup d'écrivains qui vivent de la
presse quotidienne peuvent les méditer; ils auront
sous les yeux un miroir qui leur renverra leur ima
ge brillante ou ténébreuse. Puisse chacun, en s'y
regardant, ne pas baisser les yeux et se trouver
digue de la conclusion
Le journal, c'est l'organisation de la publicité
devenue régulière et quotidienne; c'est la parole,
présente partout la fois, échappant aux entraves
du corps, aux obstacles des distances, faisant Je tour
d'un royaume, le tour du monde en semant partout
des sentiments et des idées.
Que le journal soit une puissance extrêmement
considérable, il suflil de jeller les yeux sur les noms
de ceux qui, depuis 1814 ont été journalistes, pour
s'en convaincre l'instant.
Dans les opinions qui nous sont opposées, pres
que tous les hommes de quelque valeur, qui ont
conduit ou qui conduisent encore les affaires, et dans
l'opposition de gauche, les hommes les plus renom
més, ont été ou sont journalistes. Qu'il nous sqffise
de nommer MM. Thiers, Cuizot, Benjamin Constant,
Arago, Cormenin, Carrel, Bémusal, Jaubert, D11-
châtel, Mignet, Villemain, Duvergier de Hauranne,
Salvandy, sans parler de tant d'autres noms dont
nous pourrions grossir cette liste.
Dans les rangs monarchiques, les esprits les plus
élevés et les caractèfes les plus graves ont également
fourni des écrivains aux journaux. 11 nous suffiYa de
citer quelques noms des collaborateurs du Con-
terealeurla rédaction duquel contribuèrent le
cardinal de la Luzerne, M. l'abbé de Lammennais,
MM. de Chateaubriandde Villèle, Clausel de Cous-
serguesde Bonald - de Fitz-James ,de Corbière.
Pour que des esprits si émînens, des hommes si
haut placés soient entrés dans les journaux, il fallait
non-seulement qu'ils y trouvassent un moyen d'ac
tion d'une puissance extraordinaire, mais un moyen
d'action honorablelégitime, une force également
propre produire le bien et détruire le mal.
Dira-t-on cela qu'à l'aide des journaux, on a fait
beaucoup de mal la société? Que peut-on eu con
clure? Est-ce que la chaire, au temps de la Ligue,
n'a pas nui la société et la religion? Quelqu'un
a-t-il jamais eu cependant la pensée de proposer la
suppression de la chaire? Avec une pareille manière
de raisonner, il faudrait briser l'épée de Bayard,
parce que le connétable de Bourbon a tourné son
épée contre la France, étouffer la voix dtfDémos-
tliène qui défendait son pays, parce que Escliine
avait vendu son éloquence vénale Philippe;quoi de
plus? Il faudrait éteindre la flamme du soleil qui
éclaire, cause.'de la flamme des volcans qui brûle.
La presse, est une arme; par conséquent on peut
en abuser pour servir la cause du niai, comme en
profiter pour faire prévaloir la cause de la justice et
de la vérité. Le journal, c'est, pour ainsi parler, la
vapeur appliquée la diffusion des idées. Tout dé—
de
de
le comte eii reconnut récriture, et il conçut une alarme réelle. discerne qu'il avait établie lui répondait d'une obéissance passive. ISien que le comte ne reçut personne depuis son retour Berga,
Craignant qu'on n'attentât ses jours le même soir, il Ct appeler 11 avait a Berga»te bataillon n-7qui,au moindre signe de sa part, -jl admettait'toutefois l'intendant. Celui-ci, d'accord avec les
sur-l.-cbamp les deux chefs de sou escorte, il s'assura par lui-même eut exterminé tous ceux qui se fussent permis la moindre mani- conjurés, grossissait la .difficulté de recueillir pour le 4 novembre
de 1 étal des armes, il monta chevaletse séparant de la division /estatioç. Tout près de làCaserras," jprlrotivail la tre division aux ta somme considérable qui était nécessaire, sans que le fervice
t-major, il alla coucher la maison de camp; .jt* +«la ordres dnVig»$«- Rcrex de Aviîa. I.a divUion d avant-garde avec ordinaire des vivres et dû-matériel eût ejMQuffrir, et il engageait
la cavalerie sous 1rs ordres du colonel Camps était également ^peu le général aller présider, la juatlcpour vaincre par son autorité
*le^lh»laiice Berga. Aussi, eut-on recours la ruse -pour arriver les résistances que ce corps opposait. Le comte ne voulut pas d'abord
i but qu on se proposait-. céder aux instances de Labantlcro, alléguant que son intervention
Çour^th; la place*aie Berga fût dégagée de houcheMblileM» cas J^^elle da"sa,Taire lui paraissait inutile. ÈSbandero ne se
hTcomtç avait décjdfeq.* la j.mteOrlirait >buta cl revinl I,,usienr3 fois ch«6e- Eu finle 26 oclobre,
x -«T: -« il trouva le comte son heure fatale... 11 lui exposa qu'une partie
aa, bourg situe* une
v des contributions réunicsvpour former la somme demandée »yaltt
le centre de Ta cou- - 1 J
Te cette uuit, il ne dormit ni ne se Aéshal&Ha. Il
►les armes des gendarmes de ion escorte, pour s'assurer^
.tenir s.s sfea necs
er le comt
amen l
ij
s Hif-tÉ^clions en vigueur, une autre destination,
les^PSÇules de la junte, cl particulièrement
jà reçudiaprés lesi
n'avait pu^feincre le
nfdc compta^iiiljmais que, suivaul ce qu'il avait
discussion la présence du comte ferait iuéd
ites ces hésitations. I ajouta qu'il n'y avait pas
3mte de se rendre dans la soirée
înir une fois pour toutes,
limie du soir le 26 octobreet
rié~comte d'Espagne, revêtu
Uc l'intendant Labanderode
de l'escorte ordinaire composée
cosaques montés, sortit de Berga
très-belle humeuretdurant le
de plaisanter...
{La suite au prochain n*.