2 sa En effet, quels sont les candidats du parti anti-libéral MM. DE FLORISONE, député sortant, Jules MALOU chef de division au ministère de la justice. Il est inutile de beaucoup s'occuper du pre mier le pays entier a pu apprécier ses œuvres parlementaires. Sa nullité la cham bre est en quelque sorte devenue proverbiale. M. Jules Malou a pour tout titre celui d'être, depuis qu'il a quitté les bancs de l écoleun employé du ministère de la justice! c'est-à-dire qu'il a été et qu'il est encore dans les mains du ministre ce qu'est l'outil dans la main de l'ou vrier; ignorant d'ailleurs les besoins des lo calités dont il veut défendre les intérêts sa candidature doit nous être aussi indifférente que sa personne nous est étrangère. Electeurs libéraux électeurs de la ville et des campagnes, qui, en faisant usage du droit si beau que vous a conféré la constitution ne vous proposez qu'un but le bonheur de la patrie, serrez vos rangs! Ce qui vous a toujours manqué, ce qui a fait la force de vos adversaires c'est l'union. Une abnégation complète et générale de toute inimitié particulière, de tout intérêt personnel, peut seule vous donner des chances de réussite. Unissez-vous doncgroupez-vous autour de vos candidats! que tout sentiment égoïste s'efface devant le grand intérêt de la Belgique! vous pourrez alors espérer le triomphe de la bonne cause car ne l'oublions pas, L'UNION FAIT LA FORCE. Communiqué On nous prie d'annoncer aux électeurs libé raux de l'arrondissement d'Ypres, que l'un des trois candidats portés par eux la chambre des représentais s'élant désisté de sa candidature, la 2e réunion électorale préparatoire qui devient sans objet, n'aura pas lieu. question POSTALE. On connait l'épreuve faite en Angleterre sur la taxe uniforme des lettres. La même question s'agite en France et en Belgique. On demande cet égard une réforme. Mais procédera-t-on j a l'abaissement des taxes élevées au taux des plus basses ou par l'élévation des plus minimes un taux intermédiaire. Le 15 de ce mois, on a agité la question la chambre des députés de France et le ministre des finances, M. Humann a donné sur ce qui s'est passé en Angleterredes renseignemens qu'il n'est pas inutile de connaî tre et que nous consignons ici Le régime pgislal avant l'établissement de la taxe uniforme n'était rien moins que libéral. La superficie du royaume "fini esta peu près du tiers de la France, et cependant le minimum des droits anglais était double. La taxe anglaise, considérée d'une manière absolue, était double de celle de France, et, relativement elle était six fois plus élevée les imprimés payaient com me les lettres. Ce droit exorbitant sur les imprimés l'élé vation de la taxe l'abus de franchises avaient rendu une réforme inévitable cette réforme, on la connaît. Ses résultats ont été livrés la pu blicité. Ils ont été si malheureux que l'adminis tration anglaise en est aux regrets l'abaisse ment du prix n'a pas généralisé les habitudes de correspondance de manière combler le dé ficit produit par l'abaissement de la taxe.Enl<139, les revenus de la poste anglaise furent de 40 millions en 1840, ils ne se sont pas élevés au- dessus de onze millions. Pour nous, a dit M. Ilumann, si pareille ten tative était faite notre revenu postalqui s'é lève 42 millions, tomberait, je n'en doute pas, au-dessous de 10 millions. Crovez-le bien, mes sieurs. si nous avions un dégrèvement" tenter, il en est de plus utiles au pays que celui de la taxe de lettres. Celte taxeil faut bien le dire du reste n'a rien d'exorbitant en moyenne, elle n'excède pas 44 centimes. L'administration, néanmoins, nenégligepoint les améliorations praticables. La chambre n'a pas oublié, sans doute, que, sur sa proposition, elle a abaissé 23 centimes le droit d'affran chissement des lettres adressées aux militaires. Enfin messieurs la question est l'étude s'il y a quelque chose faire, l'administration pren dra, soyez-en sûrs, l'initiative. (J. de Bruges.) oici un terrible jugement porté sur le clergé catholique Hâtons-nous de dire qu'il est formulé par un prêtre catholiqueet non pas par un hérétique, ou par un libéral. Nous l'extrayons des Discussions critiques et pensées diverses sur la religion et la philosophienouvel ou vrage que vient de publier M. de Lamennais Rois et prêtres., votre symbole est écrit sur un gibet. Entre les créatures et l'astre éternel qui éclaire et aûitne l'univers, vous avez étendu un crêpe san glant. Elles rie voient Dieu qu'à travers vos crimes, et vous leur dites Croyez. Toute âme ardente et croyante qui aime Dieu et les hommesa toujours rencontré la haine cléricale, haine implacable qui pendant des siècles a couvert l'Europe de bûchers. Prêtre renoncez votre luxe, l'orgueil de votre puissance mondaine. Montrez votre l'oi ffar vos œuvres, Au feu l'hérésiarque «Pendant des siècles, les Césars et les pontifes ont eu le pied dans le sang. Dieu a-l-il destiné Je genre humain aux jouissances des prêlres~ou celles des rois? La terre sera-l-elle un parc ou un bercail? Telle était la question*qui se décidait les-arines la main, et dont la solution penchait alternativement d'un côté ou de l'autre, l'aide du pilhtge, de Hn- cendie, des égorgements ou du vol,..» U est peu de grandes familles romaines du XIIe au xvi" siècle qui n'aient leur racine dans le sang. Plus tard eljes ne l'eurent que dans la boue. Aujour d'hui un vieillard, conseillé par d'autres vieillards, serre convulsivement je ne sais quel morceau de terre sacrée, dit-il haletant d'une vague frayeur, et s'unissant pour sa défense aux oppresseurs des peuples, ses propres ennemis, dernière croisade de la papauté, où elle combat aussi pour un tombeau. Les catholiques, en se rencontrant sur les sen tiers déserts du vieux monde où ils errent seuls, séparés de tout ce qui a franchi le seuil de l'univers, n'ont plus, dans leur sollitude silencieuse et pro fonde, rien se dire que ce mot de trappistes Frères, il faut mourir. J'ai vu des hommes rigides, sectateurs du catho licisme, fermes dans la pratique des devoirs exté rieurs et durs, méchants aussi par naturefourbes, haineux, envieux, fa brica leurs de calomnies sourdes, sans honneur et sans probité, avec une effrayante tranquillité de conscience. Ils s'enfoncent dans le mal avec une sorte de piété horrible. Ils se justifient eux-mêmes, ils s'en font un devoir conforme leurs penchants, et aprèsavoir, comme ils le croient, rendu Dieu leur complice, ils communient sans remords la table de Satan. Je n'ai guère vu que le christianisme fût pour le clergé autre chose qu'une forme et un intérêt. Si le sacerdoce ne rapportait rien, je doute qu'il y eût vingt prêtres eu Europe. Élections. On écrit de Namur20 mai Une association libérale vient de s'établir pour notre arrondissement; son siège est Namur, avec des coi-respondans dans les autres localités, et le comité directeur se compose d'une vingtaine de personnes de la ville choisies dans les grands pro priétaires terriens la magistrature, les notabilités du commerce et de la banque et dans la classe des citoyens essentiellement amis de l'ordre. Les can didats proposés pour la représentation nationale dont la nomination est fixée au 8 juin prochain,sont MM Isidore FALLON, représentant sortant BECKEKS juge de paix; BRAASavocat. Ainsi on cherche le remplaçant de M. Brabant, auteur de la proposition sur les mains-mortes, ce précurseur de la dime; de M. de Garcia, qui s'est uni a la qneue du parti rétrograde eii s'en consti tuant un desfervens apôtres. Bruxellesle ii mai 1841. Monsieur le Rédacteur Le n" du Progrès du 20 mai contient une lettre dans laquelle un é/eclewrallégue, d'après de prétendus bruits, un fait qui, s'il existait, porterait atteinte la loyauté de mon caractère. II est très-vrai, Monsieur, que l'honorable mi- "iiistre de la justice qui a résigné récemment ses fonctions, m'a accordé sa confiance et, j'ose dire, son estime: la promotion que j'ai obtenue, sur sa pro position, de la bienveillance de Sa Majesté, en est un témoignage. >11 n'est nullement vrai que je me sois affilié, publiquement ou secrètementla société de Alors le curé Ferrer tenant la main gauche un pistolet armé s'approcha de lui et lui asséna sur la tète un coup de poing sj vio lent qu'il l'éteadit par terre sans connaissance. Les deux assas sins qui étaient, sortis de l'alcôve, lui arrachèrent l'épée et lé 'J pudoment.- Ignc resta quelqjiè temps par terre sans là lui il se mit sur sou séant,. 1 un verre d'eau qu'on lui rer~* vers son ancien conscilHfr <çt feo Andrén y Saus nicm- llaljfl^eil^iiais Sj rdn citante don Louis •laissa pené- itfe mais peine |le fit monter au noiuc don MateoSaiiponsdu prêtre don Narcisco Fermer, de son frère le chirurgien de 1 hôpital militairede 1 étudiant Fransech ^dclJPual *.et du chekcle l'escorte don François Llabpt dit Çarfaj, golet avec scv$e ^darnjes y on prifr^n direction de la maison 1/«stal de là .Rivera auberge distante de quatre lieues de Benjfo où Ud'coi'lyge passa le reste de la nuit gardant vue son prison-^ niePr^t te privant de lit et de feu. 4 Au moment même où l'on changeait le comtesur sa mult^Ha portât- réalise-, y intendant Labamlero sortit de la poi tl^ rapjjjiVduj ^T;es poi l, i- goiLverncti de t con ch 7 14 et 20 qui composaient la-igarnisouétaient fermement attachés au comte cCJEspagne. Le£ -conjurés n'étaient pas sans crain dre un soulèvement iff on apprenait ce qui s'était passé la veille et ils résolurent de consigner les bataillons dans les murs de Berga et au château, jusqu'à ce qu'ils pussent appuyer par d'autres for ces leurs dispositions ultérieures.^ U était environ dfx heures et demie lorsqu'on entendit en dehors de Berga battre ^usieurs tambours. C'était le 10^ bataillon r don Antonio Rius initié la conjuration auquel .A la tête de ce bataillon marchaient le bri- ra chef de l'état-major général de l'armée e et le colonel don Miguel Pons d'ià-Bep-al-Oli. Berrgaresta sous les armes r fi ^reconnaître comme cjm- posant cet effet uni plaçantcomme chef •ut même on arrêta don jtaillon comme partisan du. (liciers de leur obéissance nsi eut lieu sans contestation .ue du comte d'Espagne la do- La suite au prochain n°.)

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Le Progrès (1841-1914) | 1841 | | pagina 2