NOUVELLES DIVERSES. VEspoir: des convenances de position que j'aurai toujours cœur de inspecter, me conseillaient de rester étranger cette association dont je n'ai pas justifier ici le but. Les électeurs qui seraient disposés h m'honorer de leurs sufl'rages ne seraient pas censés approuver d'avance tout ce que les ministres présens et fu- turs pourraient proposer aux chambres, car en acceptant la candidatureje crois comprendre l'im portance du mandat de représentant et je saurais en reinpm les devoirs le jour où mon indépendance cesserait d'être entière et absolue, je résignerais les fonctions qu'une honorable confiance m'a toujours rendues chères tant de titres. Je vous prie, Monsieur, de donner place la pré senté dans le plus prochain n" de votre journal. Veuillez agréer mes salutations, J. MALOU, Directeur au ministère de la justice. On écrit de Londres 15 mai Powercélèbre comédien n'avait pas moins de 30,000 dollars en espèces, lorsqu'il a quitté l'Amérique bord du Président. Cette somme provenait de la vente de terresachetées avec ses économies, dans le Texas. Son intention était, dit-on, de placer sa fortune dans les fonds publics anglais. Il l'aura probablement placée dans un abîme incommensurable On écrit de Copenhague le 1er mai Le roi vient de faire grâce pleine et en tière un homme quipendant trente-neuf annéesa été détenu dans la maison de force de notre capitale. C'est l'ancien orfèvre Hey- denreichqui fut condamné en 11502l'em prisonnement perpétuité dans cet établisse ment, pour avoir volé au Musée royaldeux vases boire antiques en or, qui avaient la forme de cornes de bœuf, et sur lesquels étaient sculptées les principales scènes de la mythologie Scandinave. Immédiatement après s'être emparé de ces objets précieux Heyden- reich les convertit en petits lingotsdont il fit fabriquer des ducats la monnaie royale. BHiMBa——Maam temps qu'il délivre le pays de malfaiteurs. Sa medi dernier, le sieur Toilier, employé des ponts et chaussées Fleurusapprit par la clameur publique que deux hommes venaient d'arrêter un géomètre et de se faire remettre l'argent qu'il portait; ils étaient ensuite entrés dans deux maisons où ils avaient aussi avec menace exigé de l'argent. M. Toilier se mit seul leur poursuite, et les ayant atteints dans le bois de Châlelineau il engagea une lutte avec euxles désarma et parvint en arrêter un qu'il conduisit et livra la gendarmerie. M. Toilier, homme aussi robuste que cou rageux a l'année dernière encore arrêté un autre malfaiteur qu'il a livré la justice, et qui a été condamné. On n'a pas oublié que lorsque le fameux Picard de Laon fut dirigé sur le bagne de Tou lon après plusieurs tentatives d'évasionles unes avortées, les autres heureuses, il annonça qu'il saurait sortir du bagne. Cet homme audacieux et redoutable a réalisé sa prophétie. Le signa lement du fugitif vient d'être envoyé tous les agens de la force publique. On pense que Pi card a dû chercher gagner la frontière de Belgique ce qui autorise celle conjecture, c'est qu il a manifesté l inlention de trouver un refuge dans ce pays. Dans la nuit de vendredi dernier, un cour rier du ministère des affaires étrangères est parti pour Londres. On croit que les dépêches dont il est porteur, contiennent l'instruction pour M. le baron Bourqueney de signer immédiatement le protocole de Londres déjà paraphé par lui. Le balles de fernouvelle invention des tinée incendier les* établissemens des Kabyles, ont été l'objet de la création d'une commission prise chez MM. les officiers d'artillerie d'Alger. Cette commission est chargée de faire des épreu ves et de rendre compte de ce nouveau procédé. Un gourby élevé sur l'esplanade Bab-el-Oued, par les soins de celte commission, a été la proie des flammes au deuxième coup de fusil tiré par M. Châtelain de lloueninventeur de ces pro jectiles. M. le maréchal, président du conseil, mi te Cet individu est maintenant âgé de quatre vingt-deux ans, circonstance qui, jointe au nistre de la guerre, a témoigné le désir de re- dénûment complet où il se trouve, lui donne cevoir de l'auteur, ces projectiles qui vont lui le droit d'être admis dans l'hospice général des être expédiés par l'intermédiaire^le M. le géné ral d'artillerie Alger. (Tonlon/iais.) 11 règne en ce moment Sièges petite commune du Jura trois lieues au midi de St- Claude une épidémie qni attaque surtout les jeunes gens et qui les emporte en quelques jours. Le" mal se déclare par des douleurs de tête et pauvres de notre capitale. On écrit de Berlin, 5 mai Outre les personnes noms'célèbres appe lées ou invitées se réunir icicomme Jacques et Guillaume GrimmCornélius, Schelling, Louis Tieck et Frédéric Ruckertnous atten- dons encore Auguste-Guillaume de Schlegel-"e cœul V Rar 'enflure de 1% langue et après quide'son propre mouvementabandonne le 'a mo1 C 'e^udavre devient noir. (Réparateur.) Rhin pour quelque temps afin de se réunir l'Ami de la constitution de Berne jour- Berlin celte assemblée de la nouvelle èreet- nai SCmi-officiel 'contient la déclaration sui- aider Iacadémie dans 1 édition quelle projette vante qui se rattache immédiatement l'adop- de faire paraître, des œuvres complètes de tion de la nouvelle constitution de Lucorné Frédéric IL On attend également deux célèbres compositeurs quibien que nés Berlin n'y^v. ^-a majorité du peuple de Lucerne est libre ont jamais fait de longs séjours tant que Spontini dè ..transformer le canton en une province de y a dominé despotiquement, savbir Meyerbeer jésuites et de s humiliçr devant la «jur de Rome; et Félix Mendelssohn. Le premier arrivera bien- mars jamais Je grand^oiiseil de b^fnesj qui s est tôtl'autre un peu plus tard pour remplir les pénétré de l esprit qui anime le peuple 2 ne ga- vides qui sans eux existeraient dans l'art de la musique. t Une lettre écrite de Berlin5 maidit^^^ l'entretien du jour roule sur les grands*^^^B^ Le minijs gements qui doivent avoir lieu places ur tères. On prétend que plusîhufs, seront mis la retraite. M. le conseiller intime! quelques jours se trouve bientôt en missie iver r de' 'inti sister aux negoc. salem et de la l'alestT". pense que les cinq prendre la terre saintê\ la défendre contre l'infl| Nous rapportons ave courage qui fait honneur se Le Handelsblad rapporte des faits assez, étranges qui viennent de se passer Nimègue: Depuis longtempsun grand conflit s'était engagé dans celte ville entre le curé de la pa roisse calholicjue des prédicanls et ses supé rieurs ecclésiastiques. Sans entrerdit le cor respondant du Handelsblad, dans l'examen des accusations portées tort ou raison contre le curé par ses chefs je puis dire qu'il s'était fait beaucoup d'amis icique son caractère était digne d'estime, qu'il vivait en très-bonne in telligence avec ses paroissiens qu il était re nommé pour sa tolérance éclairée, et qu'on peut le proposer pour modèle aux ministres du culte. Quoi qu il en soit par suite des accusations portées contre lui il reçut l'ordre de quitter une époque déterminée la paroisse et la com mune. Convaincu de son innocence il refusa d obéir cetleinjonclion desessupérieurs.Ceux- ci invoquèrent le concours et l'assistance de l'au torité pour mettre exécution leur résolution. Le bourgmestre se rendit auprès du curé pour l'engager se soumettre et ne pas rendre né cessaire l'emploi de moyens de contrainte. Le curé persista dans son refus et déclara qu il ne céderait qu'à la force. C'est le 11 mai qu'on a procédé l'exécution des ordres supérieurs don nés relativement cette affaire. Vers les 11 heu res du matin les rues qui conduisent l'église et au presbytère ont été occupées par la troupe, afin de prévenir tout rassemblement et tout désordre. Le bourgmestre accompagné du substitut du procureur du roile commissaire de police, et divers autres agents, du doyen Tri- bels et de plusieurs prêtres catholiquesse ren dit au presbytère. Prévenu de ce qui se préparait, le curé avait barricadé les portesde sorte qu'il fallut ap peler plusieurs charpentiers et serruriers pour ouvrir la maison. Ces diverses opérations durè rent jusqu'à une heure. Alors seulement on put accomplir la desagréable mission d'expulser le curé. On le fit monter en voiture et on le con duisit l'hôtel de la place royale. Tout s'est passé dans le plus grand ordre dit le correspondant du Handelsbladet quel que grande qu'ait été la sensation produite cette affaire n'aura certainement pas de suite. La passion fait oublier aux hommes du rebroussement jusqu'à la valeur naturelle des mots. Le Journal de Bruxelles continue publier l'apologie de la dîme et le Vlamingde Gand, qui s'adresse aux volans-ligesdeM. Desmaisières, développe le même thème. Le peupledit-il était plus heureux quand il payait aux curés la dixième partie ou plutôt la dixième petite par tie (tiende deelAezi.) Le diminutif est vraiment ingénieux Et le Journal de Bruxelles traite de calom niateurs infernaux les écrivains qui attribuent sait parti Je projet de rétablir la dîme. Si la dîme est une si belle chose le projet de la rétablir est un projet louable. Et si le projet est" louable comment l'imputation de l'avoir «..conçu serait-elle une calomnie? Une erreur, ^soit mais une erreur flatteuse pour le parti qui -Se prétend calomnié. ranlira un pareil ordre de choses un parevLfoypr d'intrigues* ulli;aïnonlaines et jésuitiques», mu fumier .d'intolérance ét d inquisition. |fait, paraît-il, des promesses 1. C'est ce i }une!liste dis noiçs [1 bru- U: S?f a calomnie, au contr~ Ve, etj qui le dites vous âvou"e7*r cnWi?*" dgnee est odieuse. Mais aloiomniuhij lojïie d'une institution - tjssanee ;aes '°fiie* dnes-i es-vous, sans vous càlomr .- y/; .r le retpujg^ Le fond ue vo£~ vous .êtes trop pi de rétablir» "«t.j main-morte -ffcuJ

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Le Progrès (1841-1914) | 1841 | | pagina 3