NOUVELLES DIVERSES.
ÉLimUt.'É
EXTÉRIEUR.
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A Bruxelles un M. Robin, français-,,,vient;de
ordinaire que des eaux qui inspirent le dégoût
et qur sont peut-être l'origine de maladies et
d'affections héréditaires, que jusqu'ici l'on a
sans trop de raison attribuées d'autres causes.
[Communiqué.)
livrer la publicité des considérations et des
divulgations sur le plan de colonisation attribué
de hautes notabilités du pays. Ces données
vraies ou fausses (ceci n'est pas examiné), ont
effarouché le pouvoir. M. Robin est en présence
d'un mandat d'expulsion. Depuis 11130. nous
avons vu tant d'étrangers accourir exploiter
nos institutions, et particulièrement la liberté
de la pressequ'il est bien permis aux
Belges de su.'peclei- les desseins de tout nou
veau venu. Pour notre compte cependant, nous
ne pouvons en ceci approuver les mesures du
pouvoir, mesures abruptes et graves quien
bon système de policedevraient toujours être
précédées d'un jugement ou de formes légales
tout au moins. Il y a loujourss de l'odieux
dans une expulsion qui.laisseà.deyiner le pour
quoi.
L'abondance des matières ne nous permet pas
de reproduire aujourd'hui la circulaire de M. le
card. arch. de Maiines. Nous promettons néan
moins de joindre notre contingent de réflexions
sur cette pièce curieuse celles des autres or
ganes de la presse indépendante.
Le vénérable évèque de Ratisbonnevient
d'adresser un prêtre exalté, la lettre suivante
«Monsieur, j'ai reçu, le 13 février votre
demande d'autorisation de prêcher dans les
villes de mon diocèse, pour une quête en faveur
de l'institution des femmes du Bon Pasteur.
Le 26 févrieron était encore disposé vous
accorder l'autorisation que vous demandiez
mais depuis lors, la position est complètement
changée par suite de vos prédication Munich,
qui ont occasionné une grande effervescence et
un vif mécontentement parmi les protestans.
Des lettres qui arrivent de Munich ne font
qu'ajouter l'irritation des esprits et vos ser
mons imprimésqui se trouvent aujourd'hui
sous les yeux du public, l'alimentent encore.
Il en résulte que les catholiques pauvres qui
servent dans les. maisons protestantes sont ex
posés la persécution et toute sorte d insultes,
ce qui met les prêtres eux"-mêmes dans une
position pénible. La disposition des esprits est
telle que personne ne pourrait vous garantir que
vous ne seriez pas exposé des offeuccs person
nelles si vous vous présentiez comme prédica
teur dans les églises. Je ne saurais prendre sur
moi la responsabilité de conséquences fâcheuses
qui ne sont que trop redouter et je ne puis,
en conséquence vous accorder l aulorisation
de prêcher. D'ailleurs les curés du diocèse ont
été invités par une circulaire recommander
dans les sermons l'établissement de comités dans
l'intérêt de l'Ordre des femmes du Bon Pasteur.
J'ai lu vos sermons et je dois vous avouer que
souvent je me suis dit avec une peine profonde
Vraiment celle voix n'est pas de Dieu,v mais
de chair et de sang. Ce n'est pas ainsi que
parle l'esprit d'en hautmais l'esprit de la
passion humaine. Ce n'est pas le mo1
ramener nos frères égarés, mais de les r<
Les vrais enfans de lEglise Aauxqii
trines n'apportent aucune
trouvent qu'une nouvel!^
Vous vous êtes sinj
l'esprit de Jésus-Christ,
saint Luc. chap. 9. 52]
tant de précision. Vos
tion avec l'esprit de
dans les paroles d'um
romée. ainsi que dtu
de notre saint-père
il est vrai votre
de vous cominaudi
lité de jeune prêtre serez-vous peut-être dis
posé écouter et suivre les conseils d'un évêque
de cette province qui, depuis quarante ans, sert
l'église consciencieusementet risqueraits'il
le faillaitsa vie pour la vérité éternelle et pour
la gloire.
Priez Dieu de vous accorder la véritable
humilité du cœur afin que suivant l'inspira
tion de l'apôtre de l'arqpur, vous examiniez avec
impartialité si l'esprit qui vous anime est vrai
ment l'esprit de Dieu. Vous abandonnerez ainsi
une direction repoussée par la doctrine pure du
catholicisme. Abstenez-vous du zèle immodéré
des enfans du tonnerre, dont l'évangile fait une
mention fâcheuse. Employez plutôt votre beau
talent et votre zèle la véritable cause de l'église
catholique sanctifiée par la croyance et l'amour.
Alors vous ne compromettrez plus celle cause,
mais comme un instrument énergique dans la
main de Dieu vous coopérerez la glorification
de son royaume et la prospérité de notre chère
patrie. Dieu soit avec vous et vous envoie la lu
mière desa grâce. Je suisavec une bienveillance
paternelle.
CAUSERIES.
Bah
La chose est pourtant vraie mon cher
un de nos plus puissants, remorqueurs se porte
candidat la représentation nationale.
Vous plaisantez une machine
Précisément c'est ce qu'il faut.
Et au moins est-ce une capacité
Une capacité Je l'ai vu moiqui vous
en parle. Tudieu quelle chaudière Cylin
dre de 47 pouces force de 123 chevaux
capable d'entraîner lés chambres gouverne
ment, le commerce, la ville de Bruges, la Flan
dre, la Belgique et l'Europe au bout.
Vous m'élonijez Et quel est le chauffeur?
Le Nouvelliste il entrera bientôt en fonc-
Et le mécaniciep
Vous voulez celui qui dirigera la machine?
Oui.
Celui qui tiendra la manivelle
Oui.
- Celui qui fera avancer, reculer siffler,
souffler notre représentant
Oui.
Entre nous je veux bien vous le dire
c'est le R. P. Différentiel.
Bah
Nous avons pris des renseignements sur le
remorqueur dont il est parlé plus haut. Il a été
baptisé par le ministèi actuel du nom d un roi
roi de France; cest le Louis-le-Gros. Les in
dustriels qui l'ont construit exagèrent singuliè
rement sa puissance. On a#vu des locomotives
couper des vaches en deux sur les rails, mais
des gens qui lonl vu fonctionner assurent que
le Louis-le-Cros ne renversera pas deux veaux.
de Bruges)
Grande nouvelle Les libéraux ont trouvé
un homme digne d être opposé MDe Lescluze.
Ils ont offert la candidature au géant de Turn-
hout qui se montre en ce moment la Porter
Rougederrière la Ualle et lé géant a eu "la
bouté d'accepter. "Quelle bonne fortune
Notre candidat est pius grand disejjlJes
libéraux. 4.
Le noire est plus gros, disent les cathofi-
jues.
Notre h imine est habitué parler en pu-
#epreiwient les premiers.
-ouïs De Lescluzeadéjà fait deux discotlts,
|t les seconds et de plus il a vu la
le; il a été une portée de fusil de la
libéraux n'ont rien répondre. VI..
a vu la mer noire c'est quelque
fcitre côté, leTurnhoulpis nôàs pa-
aité sur sesjam1'il,
■hfcjdifs dro 1 -
FRAACE. - Paris.
La cour d'assises de la Seine-Inférieure
s'est occupée, dans son audience du 7 Maide
l'affaire de l'abbé Delon^rd accusé d'avoir de
puis 1831 jusqu'en, 1840, sans interruption et
un grand nombre de fpis.attenté aux mœurs,
en excitant, favorisant ou facilitant habituelle
ment la débauche et la corruption des jeunes
garçons de 21 ans. L'acte d'accusation contient
neuf chef, tous invariablement rédigés ainsi,
sauf le changement de dates le avec ou sans
violence, et lâge qui varie de II 15 ans
Accusé d'avoir, la fin de 1839 et dans le cou
rant de 1840 commis plusieurs fois des atten
tats la pudeurconsommés ou tentés, avec
violence sur le jeune alors âgé de moins de
quinze «anset d'avoir commis ces attentats lors-
qu il était ministre d'un culte.
On lit dans le Constitutionnel
Une lettre particulière de Tiflis (Géorgie),
du 23 mars, nous apprend qu'une armée russe,
forte de 40 45,000 hommes et 80 pièces d'artil
lerie, destinée l'ouverture d'une nouvelle cam
pagne contre les Circassiens vient de se mettre
en marche. Le général en chef doit partir au
commencement du mois prochain pour le join
dre. Cette armée, munie d'un matériel de trans
port considérable doit agir particulièrement
contre le brave chef Shamil et les Tschetchenks.
Elle débutera par le siège de Cheskei village
silué dans une position très-bien défendue par la
nature et par l'art.
M le baron russe de Naughchargé par
son gouvernement d'une mission secrète, et que
l'on dit fort importante auprès du gouverne
ment, Géorgien doit quitter Tiflis au commen
cement du mois d'avril. 1| a, assure-t-on, com
plètement échoué dans ses négociations et ses
révélations diplomatiques pourraient bien de
venir plus nuisibles qu'utiles aux populations
trans-caxicasieunes.
VARIÉTÉS.
Les amans des Pyrénées.Lorsque, dans nos villes,
quelque triste catastrophe vient montrer que l'on
prend encore l'amour au sérieux, on accuse les mau
vaises lectures c'est l'effet de romans. Les deux hé
ros de la triste histoire que raconte aujourd'hui la
Sentinelle n'avaient probablement jamais lu les ro
mans du jour.
On écrit du Mauléonce journal
Près du village de Licq, habitait une jetme or
pheline nommée Marie une tante l'avait recueillie
chez elle dès sa plus tendre enfance et toutes deux
vivaient du produit d'un troupeau que Marie menait
paître sur les montagnes. Marie était fort belle. Plu
sieurs bergers de Licq avaient cherché se faire su-
mer de la jolie bergère; mais elle avait repoussé
leurs hommages et son cœur était resté insensible.
Un soir elle ramenait son troupeau la chau
mière pour éviter un orage qui se préparait, lors
qu'elle entendit partir des cris de détresse de la cime
du Montjaurat qu'elle descendait en ce moment;
Marie gravit la montagne, et, arrivée sur un petit
plateau., elle vit un homme luttant avec un ourset
ijfie.s do périr dans les terribles étreintes de çe fi:roce
îaJii'aiH des Pyrénées.
«"Marie était douée d'une grande fore
pérff que'Cofirait le montagnard, elle leva
et-Ao-a^na plusieurs coups sur la tête d
l'ours furieux quitta s? proie et senre
jeune tilie". Alors le basque déb'ai'pai
^'attaqua sou tour, et vigoiaj
û^je, il ne lui fallût
terrasser et le tuer.
Qependartt^ l'o
foudre mêlé cet'i;
veloppait la tenj
clie dillîcile et
n irJ#_t ron pe;