NOPELLES DIVERSES.
EXTÉRIEUR.
VARIÉTÉS.
mi1 ubi 11
qu'idée de rîmpoHâaee du mandai d^député, se ressouviendront que
le ministère actuel phisxju'ancuiv autreexige une abnégation com
plète en toute cause de toute indépendance de la part des fonction
naires placées sous les ordres. Ils se rappelleront les principes émis
par M. Kolliomb, lors de la destitution brutale de l'honorable M.De*
leliaye et la demande si récente de la démission de M. Henri
Debrouekcre Comment en présence de pareils faits ôse-l-on soute*
jiirqu'il y aurait quelqu'indépendance possible chez nn député
immédiatement placé sous les ordres du ministre, travaillant dans
ses bureauxet jouissant d'un traitement annuel d'au moins six
mille francs; il faudrait plus que du patriotisme pour jouer une
place aussi lucrative contre une question de politique ou de prin
cipes quelconques. 11 faudrait du désintéressement, et il n'est mal-
lieu reuscmenl ni de notre siècle ni dans nos cœurs.
Nous persistons donc dire, que M. Jnles Malou député, serait
dans les mains du ministre ce que l'outil est dans la main de Tou-
vricr, et que non setdcmcnt se serait confier le mandat de défendre
nos intérêts quelqu'un qui ignore les besoins du pays et des locali
tés, mais qu'accorder des suffrages un employé du ministère serait
vouloir donner un bill d indemnité et ùnc procuration en blanc tous
les ministres passés présents et futurs.
Non, le ministère Nolhomb-Muelenaere et
Briey n'est point un ministère de conciliation
et .quand il eût voulu l'être, il n'en aurait pas
eu la possibilité. Des partisil est cruel d'en
faire l'aveu mais on ne le peut nier, ou plutôt
deux partis vont se disputer la domination en
Belgique. Ce ne sont point les francs-maçons
dont le chef le grand maître Stassarta dit-on,
abdiqué ses fonctions qui disputeront au clergé
catholique romain la prééminencesi de celle
prérogative ne résultait son omnipotence. La
noblesse belge se fait le marche pied du clergé,
elle en recueillera les fruits mais il est dans la
nation un obstacle Je plus de résistance aux
vues ambitieuses et aux empièlemens du clergé,
et cet obstaclec'est le progrès général de$ lu
mières. L'asservissement des populations au des
potisme religieux ou au despotisme politique
est, grâce au (lambeau des sciences, qui éclaire
les nations non moins sur leurs intérêts moraux
que sur leurs intérêts matériels, devenus dé
sormais impossible. La Belgique se couvrirait
d'innombrables couvens que ces témoignages
mondains d'une piété mal comprise élevés
grands frais pour des cénobites dont l'autorité
efface celle de nos curés et de nos vicaires ne
rendraient pas plus respectables la religion et ses
ministres. Les biens de ce monde dont le clergé
tant séculier que régulier se montre si ouver
tement avide en ne craignant pas de se mettre
en opposition avec les principaux commande-
mens de notre divin maître peuvent rendre le
clergé pliîs riche mais celte richesse même
nuira la foi des peuples, et le prolétaire famé
lique f traité ironiquement de frères'aperce
vra ïjuësi le Christ a dit que son royaume
n'est pas de ce mondç. il est contre toutes les
lois divines qjié ceux qui se prétendent les suc
cesseurs des apôtres se soient par quelques
moyens qu'ils aient pu employer rendus pos
sesseurs de tous les biens de ce mondebiens
qu'ils ne représentent dans leurs discours par
ticuliers et publics que comme ne méritant pas
que des créatures humaines s'y attachent et que
comme une source" de fautes et d erreurs qui
entraînent les hommes leur perle. Lynx.
Le journal ministériel le Globe résume en
ces termes le plan adopté par le cabinet Sfèl-
bourne
Les tories doivent savoir quoi s."en tenir.
Le gouvernement ne se retirera pasil ne dis
soudra pas le parlement. Mais., comme nou
l'avions annoncé il expédie -"Tes affaii s essen-
11 i ronsr -
tielies du pays.
Lundi, le chanceliePoe léchiquj
dera que la chambre, se-forme en
subside; cl, dans ce^Kuilé - il
résolution annuelle
lement des droits des'
ils arrêter la marche!
proposant de déclarer q
du pays? demander!
forme en comité sur
Ces deux voies leurs<
m
les subsides et arrêteront-ils 'le gouvernerrient
dans sa marche Nous répondons, non! Le
président descendra du fauteuil, et la chambre,
en comidéadoplere la résolution annuelle
sans que les tories ./impatiens ët désappointés,
entravent l'expédition des affaires.
Lundi 4 juin, lord Jolih Russeil sâiiira la
chambre de la question des lôis des céréales,
non dans l'attente que la chambre des communes
ratifiera la proposition du gouvernement, mais
avec l'a trière-pensée que le pays connaîtra les
modifications que l'on voulaitfaire dans l'intérêt
du pays et se tiendra prêt pour l'événement qui
suivesa immédiatement'le rejet une dissolution
du parlement actuel et un appel aux électeurs.
C'est le pays quide celte manièredécidera
sur les conséquences importantes de celte lutte,
et les corps électoraux âuroril se prononcer
entre les monopoleurs et les masses.
FRANCE.
Paria.
Nous ne savons si c'est pour refroidir la cu
riosité publique que la commission de la cour
des pairs mis six mois instruire l'affaire de
Darmès; mais si tel a été son but, elle a par
faitement réussicar le nombre des curieux est
fort restreint aux séances de la cour. Les trois
accusés n'ont rien d'ailleurs qui puisse exciter
1 intérêt ou la curiosité. ^l'ôus ceux qui les voient
ne peuvent s'empêcher de s'étonner que de pa
reils hommes se soient mis la tête d'une con
spiration. C'est peut-être aussi une idée pareille
qui a excité là commission d'enquêté faire les
recherches les plus étendues pour découvrir dés
conspirateurs plus importants «ko ni Darmès
n'aurait été que l'instrument.
On croit que les débats de cette affaire seront
terminés vendredi ou samedi prochain. La cour
devant ensuite entrer en délibération il est
probable que I arrêt ne sera pas rendu avant
lundi.
11 paraît au reste que Darmès a la conviction
qu'il en sera quitte pour une détention perpé
tuelle; on prétend même que dans le cours de
ses interrogatoires il a fait certaines révélations,
afin d'obtenir un adoucissement l'arrêt qui
sera rendu contre lui.
Toute la presse s'occupe aujourd'hui des
interpellations convenues entre M. Dupin et le
ministère pour amener des explications sur l'af
faire des lettres attribuées Louis-Philippe.
Nous avons déjà dit notre opinion sur le dé
menti que les ministres se proposent de donner
la place de l'enquête réclamée par les 5,000 si
gnataires. Nous ajouterons aujourd'hui qu'un
tel démenti ne fera qu'augmenter le danger et
rendre la position plus précaire. On né satisfera
pas 1 opinion publique et cependant on exci-r
tera de plus en plus l'aUenlion générale. Après
avoir longtemps reculé devant l'enquête, oh
sera forcé tôt ou tard de revenir celte mesure.
Ne vaudra-t-il pas mieux faire cesser dès pré
sent le scandale en ôlant tout prétexte la ca
lomnie.
;;JfeqFeroyons remplir lin devoir d huruiw-
urt&Sftappelant/attention du public sur un
faf^jrafe'. tfijm les'résultats funestes seïïiùlii**
"êhl de fa manière là pjus effrayante.'
égneeii cç moment la niàtèrnité.et dans
J hôpital des Cliniques une épidémie.qui mois-
éonhft les.femmes. en couches dans l'espace de
vieux ou trois jourset chaque nouvel accou
chement est masque un nouveau décès.
xte d'ouvrir un asile aux fem-
lont l'indigence ne leur permet
tous les frais qu'entraîne un ac-
les attire dans des salles mal- 4
trouvent que la mort, ^iliaque
lie celte mj^lilé terrible
déiwi^^vs. Bien plus
,e Chaussier
ions.. Mai'
l'ailbiinlstralioti de perpétuer les mêmes cruau
tés. Oh espère cachèr dans l'oûibre de ces éla-
blissemens funestes le scandale de tant de décès
en interdisant, par toutes les mesures possibles,
tout contrôle mais Qu'on le sache bien nous
ne nous lasserons q^inafs de dénoncer de pareils
actes d'ignorance d.'fncimfc et de dureté l'in
dignation des^ïibîfhéfes^érfs. D. et T.
TRIBUNAUX.
L'ACTEUR DANS L'EMBARRAS.
Voici une causeplaisante Scarrons'il vivait
encore, se noîrait dans un tonneau de bourgogne
pour ne l'avoir pas insérée dans son Roman comique,
et M. de Longprés'il eût assisté l'audience, aurait
pu prouver MM. les artistes dramatiques du Vau
deville que certaines scènes de son œuvre la Famille
des Comédiens, étaient esquissées d'.après nature.
Saint-Rose, le défendeur en la cause, comme
disent les huissiers, est un acteur, un véritable ac
teur,un génie, incompris malheureusement.S'-Rose
joue les forts jeunes premiers du drame, les amou
reux du vaudeville et quelques Colins au besoin dans
l'opéra; le plus souvent, il ne joue rien du tout; la
raison est facile comprendre S'-Rose est toujours
impitoyablement sifflé, qu'il ait les gdnts blancs
d'Emile Taigny, les bottes vernies de Firminou le
chapeau rubans roses de Couderc ou Révial.
Ah bien! le croirez-vous?... S'-Rose est devenu
célèbre par ses revers, comme le maréchal deLûx-
embourga grandi par ses défaites... S'-Rose est connu
des agents dramatiques chargés de composer les
troupes de province S'-Rose, on le sait, sera néces
sairement attrapéil sera cauchemardé par tous les
parterres de France, il piquera une tête dàns toutes
les localités possibles; ep d'autres termes, et pour
expliquer ces idiomes de l'argot dramatique, S'-Rose
est condamné aux sifflets perpétuité.
Pendant cinq ans, S'-Rose a été sifflé, Iiué, chuté
partout, dans tous les emplois et dans tous les rôles;
cela ne l'a pas empêché de gagner de l'argent. Les
correspondants dramatiques s'en servaient en atten
dant comme bouche-trou pendant que S'-Rose
tombait, on préparait son successeur, qui réussissait
toujours, car il est très-rare de voir tomber de suite
deux sujets du même emploi. S'-Roseétaitdonc très-
utile M. deBelarty, agent dramatique, lorsque la
guerre s'est allumée entre eux. Écoutons.
L'agent dramatique. S'-Rose m'a mis dans une po
sition atroce avec le directeur de Reirtis; je demande
200 fr. de dommages-intérêts.
Le juge S'-Rose. Qne répondez-vous?
Si-Rose. Piteusement. Je n'ai rien répondre,
j'ai tort...
Le juge. Vous avez été sifflé Reims?
L'agent dramatique. Plût au ciel
Si-Rose. Obi monsieur, c'est la première fois que
cela'm'arrive.
Le juge. Quoi
St-Rose. D'être applaudi. (Rire général). C'est
Vraij'ai reçu des couronnes de foindes coquilles
d'huîtres et des fruits cuits ou non cuits; je n'avais
jam'ais reçu d'applaudissements. Eh bien! voyez le
guignon "Reims, dans le Chevatter de St-George,
que je jouais côté de Lafont, j'ai eu un*succès écra
sant, pyramidalinouï je fus accablé par un lon-
de bravosÇOu n'a jamais vu un malheur pareil.
(Rirés prolongés).
"■'■Le jupe. Cernai heur'tle réussir!... eUpou fqftài
■St-Rose^j^e que me démord a Lafont d|
lipMw p'vdan't qu'on nous rappelait tousj
pbtffquyï... vonlez-vous'fe savoir?.^
Ç^IIlpli/s être .rrmmtfl^rbjvbjJ
Comptais qu'on rie*|
toujours comme d]
q.urta luit qiu^
embarras..*.^
St-George
(Longue et b|
QuantUjél
M. le juge e<J
dej^Keiueni