v X
UNE PERSONNE
4
VARIÉTÉS.
Avis important.
DEMANDE
Marché «l'Ypres. -- du 5 Juin 1841.
Etat civil «F Ypres.
OUVERTURE et FERMETURES îles PORTES de la VELïJ
L
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céleste. A l'arrivée d'Yenigl'un des nouveaux
commissaires impériaux une trêve a été con
clue entre lui et le commodore Elliot. Le 19
marsle premier a publié une proclamation
toute pacifique. C'est une proclamation sage et
par laquelle il déclare que les relations commer
ciales seront renouées Canton, en attendant
la décision impériale. Toutefois, le commodore,
en permettant aux bâtiments d'aller Wesam-
poaa donné avis que toutes les conséquences
résultant de la reprise possible et soudaine des
hostilités restaient naturellement aux risques et
périls des parties intéressées.
II paraît qu'après l'avis de la réouverture du
commerceneuf bâtiments américains et qua
torze navires anglais firent voile pourAVesampoa
mais quelques jours s'étaient peine écoulés
qu'ils rencontrèrent de nouveaux obstacles sur
leur route car il leur fut signifié que les négo
ciants chinois s'étaient tous armés l'approche
des vaisseaux de guerre de Canton, et qu'il n'y
aurait aucune espèce de commerce jusqu'à ce
qu'ils se fussent éloignés. Le capitaine Elliot
était assez disposé, dit-on. céder sur ce point.
Cependant avant la conclusion d'aucun arran
gement on reçut la réponse de l'empereur la
dépèche annonçant la destruction des forts
Bogue; il y régnait une extrême irritation et
l'ordre péremptoire était donné d'exterminer
les anglais jusqu'au dernier. Les avisaffichés
sur les murs de Canton par les autorités de cette
villepour annoncer la reprise du commerce
furent arrachés et défense expresse fut faite de
communiquer avec les Anglais. Keshen avait été
envoyé prisonnier Pékin, par les ordres de
l'empereur.
Le Madagascar avait quitté la Chine le 30
marset deux jours après arriva soudainement
le steamer Queen, portant bord le commodore
Bremer qui est venu pour se concerter avec lord
Aukland. Il est évident que le capitaine Elliot
est toujours dans le même embarras et que le
différend entre les deux^gouvernements est aussi
éloigné que jamais d'une solution. Suivant une
autre lettre de Canton, les troupes anglaises
occupent toutes les factoreries de Canton. Les
paysans chinois ont rendu les plus grands ser-
viées au steamer Némesis en enlevant tous les
pàeux et autres obstacles qui obstruaient la ri
vière entre Macao et Canton. L'accumulation
des marchandises en dehors de Canton est im
mense ces marchandises vont être apportées sur
les marchés. On n'avait pas le <projet»d*éloigner
de Canton les vaisseaux dfe guerre.
UEngliskman-J-txtta angoflçe què deux offU
ciers du vaisseau de S. M. le Bïeinfteim sont
tombés entre les mains des Chinois; le capitaine
Elliot a demandé leur mise en liberté. Le résultat
n'était pas connu. Quand ïe Pestoujee-Bomaiijeë
est arrivé Chusan, avec des approvisionne
ments, le capitaine a été lapidé par les Chinois.
La Colombine a demandé satisfaction. M.
Field, 1er officier du Rustomjee-Cowasjee est
retenu prisonnier par les Chinois. >>-
X {J 1
PRÉVENTION DE FRATRICIDE.
t
iiiat vient d'être commis dans l'arron-
Moritargis. Si les soupçons élevés se
t crime serait plus affreux encore, et
plorer un fratricide.
mv oie i cocn/e ré vêle sur celte catastrophe la rumeur
Le liameaîï de la Rue Conté, commune de Fer-
Rèrës, renfermait une famille ainsi composée la
Jveuve*ConPé, Jacques son fils aînémarié depuis
trois ans, la femme de Jacques, et Étienne, second
f^s, enc»r$^gftrcon. La veuve Conté avait loué aux
conditi, «avantageuses, Jacques, au rao-
les bâtiments et les terres de
brame simple etbontravaillait
Tmtenlaqtdu Iqgement et de la
/et sa femme semblaient peil
vanlages dont ils jouissaient, et
Uvid^i-tivait pas se louer de sa bru.
Telle était la situation de cette famille, lors-
qu'Étienne annonça son intention d'épouser Rosalie
Blondeau, domestique la ferme de Préfonlaine, où
il allait depuis plusieurs mois passer ses soirées.
Cette nouvelle produisit une petite révolution dans
les existences de la famille. Jacques, qui avait tou
jours compté que son frère ne se marierait point,
voit ce calcul démenti. La veuve Conté, souriant
l'espoir de jouirde l'affection et des soins d'une nou
velle bru plus aimable, déclare Jacques qu'il est
justequ'Étiennejouisseà son tour des avantages atta
chés au bail de la ferme.
Les accords entre Êtienne et Rosalie Blondeau
eurent lieu le dimanche 16 mai Jacques refusa d'ac
compagner sa mère la ferme de Préfontaine. Celui-
ci revînt de bonne heure; mais Etienne resta près de
sa fiancée jusqu'à onze heures du soir, suivant son
ordinaire.
A cette heure les deux fiancés se montrèrent la
porte de la ferme, Rosalie conduisant jusque-là
Étienne pour causer encore quelques instants avec
lui. Grande fut la surprise en apercevant un homme
coiffé d'unecasquette qui sortant de derrière le mur,
alla se placer soixante pas de là derrière un buis
son. Rosalie effrayée presse Étienne de passer la nuit
la ferme. Celui-ci, avec la confiance et l'audace
d'un amant heureux, répond que quand il serait
attaqué par deux hommes, cela ne lui ferait pas peur,
et il part.
Le lendemain cinq heures du matinle charre
tier avec lequel couchait habituellement Étienne ne
l'avait point encore vu et révélait son absence la
ferme; Jacques ne paraisait pas s'en émouvoir la
malheureuse mère, après avoir attendu jusqu'à huit
heures,'ne 'pbuVcinl plus résister son inquiétude,
sortait pour s'informer de ce qu'il était devenu.
Bientôt uti berger lui apprenait que son fils Étienne
avait été tué d'un coup de feu sur la route.
Préfontaine, éloigné du hameau de la Iluc Conté
de près de cinq kilomètres, en est séparé par une
vaste plaine sans habitations. Cette plaine, entière
ment découverte, ne présente qu'un tas de fumier
derrière lequel l'assassin ait pu se cacher; lé 17 au
malin l'empreinte d'un genou parfaitement dessiné
se faisait voir derrière cet abri.
Une visite provoquée par la rumeur publique, qui
signale Jacques comme l'assassin de son frère, aurait,
dit-on, amené la découverte de plusieurs indices
accusateurs. Dans un tiroir de bureau, des morceaux
de plomb paraissait coupés de la même* manière
qu'un gros morceau retrouvé dans le cadavre; un
grand pistolet de cavalerie taché de sang, une feuille
de papier blanc récemment déchirée paraissait iden
tique avec la bourre ramassée près du cadavre, un
pantalondont le genou esttachédesangetdefumier,
une chemise dont la manche paraît aussi légèrement
tachée de sang, une blouse avec laquelle pu paraît
avoir essuyé la poudre d'une arme feu, une petite
porte de derrière dont les gonds auraient été récem
ment huilés telles sont les charges qui s'élèveraient
contre Jacques Conté. [J. du Loiret.)
1
Le Rédacteur en chef, Édouard GILLEAU.
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D'ut}.âge ipûç,.connaissant parfaitement plusieurs
fabrications, telles que bleu d'azurbleus minéraux
et p'russe, là prfrljp de couleurs produits ehifiiiqueS,
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appartiennent plusieurs langues et facultés. On en
imprime le catalogue en ce moment. Les personnes
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priées de bien vouloir en faire parvenir la note aux-
dils imprimeurs. Une personne connaissant fond la
la librairie a bien voulu se joindre eux pour la dis
position du catalogue. Ils informent en même temps
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des ventes de tableaux, gravures, anciennes mon
naies, antiquités, objets rares et précieux, etc.
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DES GRAINS. LÉGUMES. VIANDES ET PAIN.
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1 mort né du sexe masculin 1 id. féminin.
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