NOUVELLES DIVERSES. LE BUREAU DE BIENFAISANCE D'A PRES. U L J MUE«UMb-M.; I vovons avec plaisir qu'on ne peut en dire au tant de lui. 1! a si bien marché que le voilà déjà dans le domaine des poissons; pour 1 honneur de la Belgique, nous souhaitons qu'il y reste. Nous ne conseillons pas aux intéressés de trop se fier ce que le Nouvelliste leur dira sur la pêche des plis il a cherché dernièrement par tous les moyens faire prendre un certain filiaux électeurs de Brugeset il a échoué. Nous croyons qu il est plus fort sur ce qui concerne le hareng. Peu de nos concitoyens ignorent que le Bureau de Bienfaisance possède une belle pro priété située dans cette villerue des Chiens, derrière I église de S'-Pierne elle consiste en une grande maison avec jardin; l'administra tion occupe la plus grande partie du rez-de- chaussée elle y tient ses séances. M. Amare1e commissaire de police, tient en location le reste au prix de 200 francs. Entre cette maison et les remparts, se trouve un jardin légumier avec demeure et étable, occupés parle sieur Gruwier, au prix modique de fr. 211-16; enfin une petite maison habitée par le sieur Renolle, ap partient encore celte administration qui en tire maintenant un rt^enu de fr. 114-90 cenls. L'étendue de cette propriété donnée au Bureau de Bienfaisance par disposition testamentaire de M. Duchatel De Berteveldest de 41 ares, presqu'une mesure du pays. Ces maisons et ce jardin ne sont loués si bas prix aux locataires actuelsque parce quils les occupent sans litre de bail, et seu lement pour une année. 11 y a cinq ans, l'administration des hospices et le corps communal sentant la nécessité de déplacer et d'agrandir la maison des aliénés, qui, cause de l'exiguïté du terrain, et du voisinage delà caserne de cavalerie, ne peut convenable ment rester où elle se trouve maintenant, cher chèrent un terrain pour établir cet hospice. On jeta les yeux sur la propriété du Bureau de Bienfaisance, et on fit des propositions. Elles furent acceptées. Les bâtiments, l'étendue du jardin, tout convenait parfaitement pour un pareil établissement. 11 s agissait, vu la dépense de cVlte entreprise, d'obtenir un subside du conseil provincial. La demande en fut faite, mais le malheureux esprit de localité des députés de Bruges, qui tachèrent tout prix de maintenir leur hospice de S'-Julien sans concurrentsle fit refuser ainsi échoua un projet dont tous les amis dql'humanilé déplorenffencore aujourd'hui Einçxécufion. rfràr suite de quelques difficultés, M. le com missaire de police écrivît 1 administration, il y a peu de*temps, qu'il offrait un loyer de deux cent cinquante francs, si on consentait un bail pour le terme de 9 ans sans option réciproque. Gruwier avait offert il y a çiôq ans, de, payer une somme annuelle de deux«ceqtcinquaule frs. Si on lui consentait un baibde nguf ans, ce prix pouvait même être aiigttlenté»cle^cinquante frsl Quant la maison habitée par le sieur 11e- ^•on ne demanderait pas un prix trop élevé, oflNla louait au* mèinqs conditions 0 francs. J.e Bureau de'Bienfaisawé"loucherait donc venu aunuel desixçent qudtru-vutgl fr's. >nserverait l-usage dçrla parti#dé maison1, le s'est réservée'■pouH^v tenir ses séances: M. Struye prêtredirckièur île la Congré- Intion de ta saint familledésirant agrandir "tablisSement qu'il dirige, proposa au Bureau ld| Bienfaisance de prendre en location toi te ^:clte propriété par bail emphytéotique, pour fin terme de*çw al ne-vingt dix-neuf ans. Après quelques conférences, l'administration libéra ce projet, et fixa le montant de la l'deianca emphytéotique six cents francs Struye accepta: Ce projet qui sera soumis la sanction du conseil communal, dans peu de jours, ne nous nous paraît offrir aucun avantage au bureau de bienfaisance et donne heu quelques remarques que nous insérerons dans uu prochain numéro. Une note datée du 16 mai a été adressée par la conférence de Londres au cabinet Ottoman. Cette note, sur la prière de Schékib-Effendi lui prescrit la inarche suivre l'égard de Méhémet. Les hautes puissances, rappelant les précédents protocoles continuent de regarder la soumission de Méhémet-Ali envers la Porte comme absolue et donner celle-ci. les ordres qu'elles croient nécessaires sur ces trois points 1° la question de l'hérédité 2° la fixation du tribut 3° les promotions militaires. Dans la séance du 7 de la chambre des com munes, lord Jonh Russell a annoncé sous peu la dissolution du parlement. L'Angleterre va donc offrir un grand et curieux spectacle. Là aussi le pays se compose de deux partis et de part et d'autrede grands talents des hommes énergiques influenceront et dirigeront les élec tions. Les élections du 8 juin en généralsont satisfaisantes. Mais pendant qu'on se livre un enthousiasme qui peut bien s'exargérer le succès, ne sommeiile-l-on pas sur les moyens pré parer pour soutenir la lutte sur la question de la réforme électorale? De la solution de celle-ci dépend celle de cette autre les pouvoirs spiri tuels et politiques seront-ils chez nous con centrés dans les mêmes mains? La réforme ne s'obtiendra que par les ré clamations incessantes énergiques du pays entier. En France chaque département, l'heure qu'il est, compte un ou plusieurs comités élec toraux. Ne pourrions-nous pas, en écoulant des besoins moraux au moins aussi légitimes chez nous qu'outre Quiévrain suivre les errements tout tracés des populations françaises? Résumé politique. La sessi >11 de la Chambre des députés en France vient de se clore sans offrir rien de remarquable. On parle de la démission de M. Soult et de sa per sistance vouloir se retirer. Les uns attribuent sa résolution des motifs de santé; les autres au vole par la Chambre des pairs, de l'amendement sur le mode de recrutement de l'armée, présenté par M. Ambrugeac. Le ministère anglais dissout la Chambre des com munes. La nouvelle de la prise de possession de Canton en Chine par les armes britanniques divise la presse. Une partie veut que le gouvernement pousse la complète de l'empire Chinois; l'autre s'effraie dès dépenses déjà l'ailesdansces parages loin tains, et veut qii'on profile des avantages acquis. Une légère modification ministérielle est survenue en Espagne: éêV- Plusieurs correspondances conlinîrent fle man que!1 dés "provinces qui ont levé Uétèndàrl de l'iur surrectioiicly'êlieiineilaiis l'empire Ottoman. Candie e»t en pleine révolution et réclame Eappui des puis- appt H. Cesser est en pleine ri sauces. Quoique leur Intervention sérphlè ffybir en. Orient, la faiblesse de la Forte l'oblige avoirrp- cou'rs la conférence- mediâlrice, dans les Questions lés plus accessoires'. Toutès les nègiîc îatfonf entamées jusqu'à ce jour cet égard, eiitre lecafiiiiet suppliant et les liantes puissances!, doivent faire pitié Mélié- mel-Ali et loi donner la ingère de sa supériorifé suiîefullan. i 1 L'Algérie ne change en rien-d'aspect depuis l'ou verture de la campagne par le généra 11!uudLa valeur française y est stérilement occupée.<Rien n'annonce que les escarmouches pi glatîtes dont elle a été jusqu'ici le être arrêtées définitivement par un Au moment où nous allions l'oeuvre pp.ur faire le résumé de îemeutaires dé la* fchambre fi a est tombé sous les yeux le, suivantes. L'analyse cjue jpb il ikt tjfek es et san- joiveiV sif. I ne les vaudrait pasc'est pourquoi nous leur donnons la préférence. La grande majorité des députés élus en 1839 s'était engagée envers le pays A modifier les lois de septembre; on n'y a pas tou ché. 'f A élargir l'électorat; il est toujours aussi restreint. A convertir les cinq pour cent; la conversion est encore faire. A réduire les dépenses; elles sont plus_considé rables. A alléger l'impôt il est plus lourd. A combler le gouffre du déficit; il est plus large et plus profond. A défendre l'honneur national; il est plus com promis. Voilà une session terminée. Nos droits méconnus, nos intérêts et notre dignité blessés, un emprunt et de nouvelles taxes, tel en est le résultat. Nos man dataires, qui ne pouvaient faire pl 11s mal, vont nous dire qu'ils 11'ont pu faire mieux. Sans doute, les ministres sont bien coupables, mais la majorité n'est-elle pas leur complice M. AVeissembritch pèt;e a fait paraître les Mémoires et Rapports sur la conservation des bois et leur colorationpar les procédés de M. A. Boucherie. Au moyen de ce procédé, tous les vaisseaux intérieurs sont pénétrés par le li quide conservateur qui détruit en même temps les parties solubles du bois causes principales de sa destruction. Les bois préparés aux chlo rures de calcium ou de sodium sont beaucoup moins inflammables. Ils peuvent être employés verts dans la menuiserie. 11 serait possible de substituer au chêne des bois communs qui seront la fois conservés colorés et durcis par l'injection d'un liquide bon marché. Dans l'ébénisterie. on donnera aux bois les plus ordi naires des teintes brillantes et variées, qui pour ront les assimiler aux bois exotiques les plus précieux. Outre les vingt-deux établissements d'ins truction moyenne subventionnés par l'état et qui se sont engagés prendre part au concours, quatre collèges ont fait avant fe 1er juin au mi nistère de l'intérieur, la déclaration prescrite par !e§ B. de l'article 1er de l'arrêté du ministre de l'intérieur en date du 21 avril dernier; ce sont L'athénée de Gandle collège de Monsle collège de Charleroi le collège d humanités, dirigé Nivelles, par M. Caroly ce dernier établissement est lout-à-fait privé, les trois autres sont communaux Ainsi vingt-six collèges au plus prendront part au concours. Mais ce nombre sera peut-être ré duit attendu que le gouvernement sera vrai semblablement obligé d'accorder dispense quelquestcolléges subventionnés dont l'organi sation encore trop récente ou incomplète, ne répond pas aux exigences du programme publié aVec l'arrêté du 21 avril. La liste générale des collèges qui pourront être admis au concours est celle-ci les athénées dîi^BruxelléS, Gand, Tournay, Bruges, Namur. N^ês collèges communaux de Nivelles Mons Ath, Chàrleràû, Qiimay, Thuin, Dinant, Liège Herve Dôfiam Limbourg, Sainl-Trond Tongres, HajselJh, Bouillon, Virton, Beeringen, Stavelot. Le collège d'hupaanité de M. Caroly, Ver- 'viSLs, les écoles moyennes^ industrielles et lit téraires de Nivelles et de Huy. {Moniteur.) ^Le 8 juin fera épçque Courtrai. Les élecR^s du district ont vidé la question de si le clergé devait, ou non absorber le puissance temporelle* Celte question a été ré Mue négativement par une protestation éner gique contre toute prétention la théocratie. Tous les moyens ont cependant plé mis en jeu- pour amener un résultat contraire. La chaire de [vérité n'a-t-elle pas été convertie en tribune

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Le Progrès (1841-1914) | 1841 | | pagina 2