m BUREAU DE BIENFAISANCE D'APRES. 2 lotir imprimer le slyjpnate d'une sentence judi ciaire: l'opinion publique en a déjà fait sévère justiceet c'est jamais qu'ils auront encouru la réprobation des honnêtes gensdont ils ont déjà reçu des témoignages non équivoques. {Commu n iq né.) Nous avons prouvé dans notre dernier nu méro que le Bureau de Bienfaisance pourrait toucher un revenu annuel de six cent quatre vingt francsdeslocatairesacluelsdesa propriété, en conservant pour son usage la partie du rez déchaussée de la maison habitée par M. Amare reste donc évaluer la valeur localive de cette partie; car si elle ne rapporte aucun revenu maintenant, puisque l'Administration l'occupe elle-même il ne serait pas juste de ne pas en tenir compte dans la convention emphytéotique qu'on veut conclure. Pour fixer celte valeur la meilleure manière serait de voir quel loyer la maison entière pourrait rapporter. Nous croyons que sans exagération on la louerait facilement au prix de quatre cent cinquante francs. En déduisant de cette somme deux cent cinquante fr. que MAmare offre de payer pour l'appar tement qu'il habileon trouvera que la valeur localive de cette partie de maison est de deux cents fr. qui ajoutés 6150 fr. donnent une somme de 880 fr. qui serait en réalité le revenu que le Bureau de Bienfaisance pourrait avoir de toute "éette propriété. Le bourgmestre aurait dit-on(ce qui ne serait pas sans inconvénients)promis l'adminis tration pour y tenir ses assemblées une salle de l'hôtel—de—vil le ou une partie d'un bâtiment quelconque appartenant la ville mais il fau drait faire quelque dépense pour approprier cette salle sa destination et dans tous les cas celle qui existe maintenant sera difficilement remplacée. L'emphytéole il est vrai est tenu d'entretenir l'immeuble et d'y faire les réparations néces saires: le propriétaire en est lotalementdéchargé. Mais l'administration possède cette propriété depuis une quarantaine d'années et a dû y faire peu de réparations pendant la première moitié de celle période? Ces frais se sont élevés une moyenne de fr. 188-80fc' pendant l'autre moitié, 217. fr. pendant les dix dernières années et 295 fr. pendant les huit années qui viennent de s'écouler. Ces chiffres prouvent que c'est seulement de- jpùis quelques années qu'elle a été fyrcéçde faire une dépense d'environ 1,;4Q0 fr. pouf njeUré les murs du jardin en ét^t de résister au mau; vais temps pÇQtlapJ, des sfetles. Les bàtiments sont en bon état et en ne négligeant point les réparations d'entretien pourront encore exister pendant un long laps de temps saus nécessiter de grandes dépenses. Nous pourrions la rigueur approuver ce projet, si un établissement comme celui de M. Slruye manquait la ville. Mais l'école de Ste Elisabeth dirigée par la commission des Hos pices existe depuis longtemps, les orphelines y sont élevées avec tous les soins et la sollicitude possibles, et par défaut de sujets la moitié des places sont vacantes. D'ailleurs l'administration ne jouirait d'aucun avantage en plaçant les orphelines, qui sont sous sa tutelle dans l'établissement que Al. Struye se propose d'agrandir. Elle devrait payer une pension qui varierait suivant lâge et l'aptitude du sujet dans le métier de dentellière. Les jeunes filles élevées dans cet établissement sont en grande partie étrangères la ville et n'au ront. parvenues l âge mûr. d'autre ressource pour vivre que de faire des dentelles. Peu re tourneront dans leur village et le plus grand nombre de celles qui se fixeront en ville, de viendront dans un moment de baisse de cet objet de luxe, une charge du bureau de bien faisance. Dans le projet de convention emphy téotique, il existe une clause par laquelle tous les bâtiments construits par l'emphytéole du consentement de l'administration devront être repris par elle la fin du bail, la valeur inté grale. ,Nous estimons cette condition extrême ment onéreuse pour le Bureau de Bienfaisance, car il pourrait être composé de telle façon qu'on accordât l'emphytéote l'autorisation de placer des bâtiments tels qu'église etc.que l'admi nistration serafcforcée de reprendre la fin du bail et qui ne lui seraient d'aucune utilité. Enfin une des plus fortes objections faire contre ce bail emphytéotique est sa durée. Les grands terrains deviennent de jour en jour plus rares et des occasions peuvent se présenter pour vendre avantageusement ce bien un prix qui paraîtrait extraordinaire aujourd hui. La re devance emphytéotique stipulée en argent pour rait ne représenter que la moitié de sa valeur primitive dans cinquante ans. Enfin le projet soumis la sanction du con seil communal est unè véritable aliénationsi on croit qu'il y a nécessité d'aliénersoit parce qu'on supposerait les réparations trop onéreuses, soit pour d'autres raisons que nous ne con naissons pas nous pensons que la vente serait préférable au prix que valent les maisons et terrains actuellement on ne sera pas embarrassé de tjouver un revenu double du loyer emphy téotique proposé. Communique Dimanche a eu lien le Tir au Roi la société de Guillaume Tellhors la porte de Dixmude. On nous garantit l'exactitude des faits suivants MM. de cette société se transportaient en masse leur local et étaient assez nombreux pour occuper une partie considérable du che min. Ils rencontrent un paysan. Le sociétaire préposé pour diriger la marche, invite d utja^ manière impolie le paysan se retirer. Celui-cr s'y refuse. Aussitôt il reçoit un coup d'arbalète la tête qui l'étend par terre. A-t-il le crâne enfoncé? Ne l'a-l-il pas? C'est ce que l'on ignore. Toujours est-il qu'il a dû être transféré au bu reau de la police baigné dans son sang, tandis que celui qui lui a asséné le coup, est allé s'amu ser au Tir au Boi. Voilà les faits. Reste la justice faire son devoir. Samediun vol de souliers s'est commis sur le marché. Le voleur est arrêté. Les trois premières compagnies du lr batail lon du 15e'régimenten garnison Ypres doivent quitter cette ville pour se rendre Nieuport, l'effet d'y relever quelques compa gnies du 6e, qui doit assister cette année aux grandes manœuvres au camp de Beverloo. La scène électorale qui s'est passée Dixmude, a offert un incident digne d'être rapporté. Les listes des électeurs se trouvaient égarées. Tandis que M. Morel-Daneel était occupé les chercher pour valider son élection un curé de s'écrier d'un ton tragi-comique c'est un trait infâme: et ne vous T'ai—je pas prédit dans mon sermon de dimanche dernier, que ces damnés de francs-maçons sont capables de tout faire pour fausser les élections Excès de zèle se pardonne. Aussi le cardinal Sterkx qui recommandait dans sa circulaire de ne pas parler politique en chaire, n'infïigera-t-il aucune peine canonique au chaud pasteur qui s'est livré un pareil emportement. On va se disputer chaudement les votes en Angleterre. Le renouvellement de la chambre des commu nes va émouvoir toutes les poches. Déjà le due de Cleveland vient de mettre la disposition des Whigs, 100,000 liv. st. 2,500,000 fr. Toutes les banques ramassent leur numéraire pour fournir aux besoins des partis. Celui qui paiera le mieux l'emportera. Voilà la vérité et la sincérité du gouvernement représentatif en Angleterre. r» ^architecture, selèvek résident* royale, où Ton trouve réunis en un seul blocun palais qui n'a peut-être pas son pareil sousèé^ap- v. port de la magnificence et du bon goût des décorations intérieures; une chapelle où la peinture a fait ses merveilles, et ou règne tant de poésie qu'elle semble être le symbole des mystères de la religion ""Tt* rv~"4, ^■Son nom flaratuyl de Pierre de Witte lui parut sans doute trop dur^t-prononcer, pour lt s habifàuts de la belle Italie il l'avait changé en celui de Çandido. C'est sous ce nom ffu'il est connu Munich mais les œuvres de cet artiste italinisé n'en ont |>as moins conservé la couleur de l'écoje flamande* 1 - on théâtre en forme de temple ror,winr«^â'unpèry,tile de haute» u nouvl.|ie ^jeuce dont la décoration.intérieure p'est pas en-' colonnes de l'ordre corinthien; eilfimune g4*ric couverteornéç de "co,.e rutil,rclneBl achevéceslen entier la création du roi de Bavière fresquesrègne tout autour d'un vatte jartlin, appelé le Jdrttin dqg ^tue^JÇIV*la qu'il a donné l'essor son imagination et son admi- coor, et louche »„u immense p»S4«|ÇHb tvaveisjequrf fe/^eirteUt rMonpàurùi chef*! omvre de l^Gtcce Atlc l'Italie: Ses idées poé- i biaS de 1 Isar. ,4 a tiques ont été parfaitement cuiupnscs 'par l'habile architecte M. de èsné .exclusivement dans-ce painset v apparaît sous toute! S "'été élevée; sou» f S d'après entrepris un voyage en Italie dans le but de' perfectionner les Leuses di.«posilions dont la nature lavai C au service du papepuis du grand duc jaïit dans sa^patrie il s'arrêta* Munich et fut accueilli avec faveur et de distinction par l'électeur Maximilien qu'il se ns sa capitale. Presque toutes les décorations dont l'intérieur Falais est on»?, sont peintes par lui. On lui doit également une TTique fontaine en bnS*ze qué Ion admire dans l'intérieur de «les cours palais. Plusieurs églises de Munich renferment bh'Kux, d. rombeaux de cet habile artiste, qui réunissait la ii( e d'exceller dans larcin tec turc, la {teinture la sculpture, v L'art règne .exclusivement dansée palaiset y apparaît sous toute* les sculptures, sont peu près les seuls rre ^e^'itte^né vers le milieu du t/ qui décorant tics ($tppai ttfmems sans nombre* L'on n'y voit Mnt IpJclele pTan dc^e palais- Le jaxdîj de la qur fut éga* coutiiTe dans d'airtfps palâîs, des riches tentures en soie ou en v» ours, nt tracé d'après le dessin de ce.célèbrt aili.âc.'Pierre de'AVitte 4 d.e.4 lapis* des draperies. Les mu^s sont en stuc, en marbre ou ômé? >speintures. Les plafonds/orment dès tableaux élince-' us vives couleurs et représentent des sujets empiy ntés la mythologie,l'histoire. Les parquets ne peuvent# Ire çc ^at qu'a-uj?plus Mies mosaïques. Quant l'ameublementd jrr pond guère ces chefs-d'equvre répandus en si grandes il est de la plus grande simplicité. L'on y chercherait gance et le ctonfortable.de nos riches habitations de 1 Louis s'est contenté Jaire placer les meubles ab pensables^ ayant {$int voulu avoir rec urs l'iodiï8*^116 il n'a pu satisfaire, toutes les exigences du luxe, avaucée dans les arts est encore bien en arri e de lj "k- -.v:* Vjtf* y )is, bénificiej de la Belgique sous le rapport des produits de l'industrie. Chaque salle représente pour ainsi dire une page de l'histoire des grandes époques du moyen âge de l'Allemagne, ou une épopée de la Grèce* La salle du trône est sans contredit celle qui excite le plus l'admira tion. Elle est ornée de colonnes de l'ordre corinthien. Entre ces co lonnes-, sont placées quatorze statues colossales en bronze doré re présentant les souverains les plus illustrés de la Bavière ces statues - out plus de 14 pieds de hauteur. Les fenêtres sont surmontées de génies tenant de chaque main un médaillon qui représente un des grands faits historiques de la Bavière. Ces statues et ces médaillons sont'exécutés, par .Sclrwantaler qui est la fois grand sculpteur et peintre habile. A 'côté de la salle du tronc, se trouve la salle de bal richement décorée de belles peintures en fresques. Puis vieùt la salle manger ou l'onyeiharque une table qui repose sur' dcS'caisses d'orangers. Ces oraUge*-»passent travers des ouverturesAp3rt?nagées au milieu de la V: ils embaument l'air de-leurs parfUbs et leur feuillage présente ue un fies plus beaux ornements dont on puisse parer une salle li'is. la'enireprrndrai point de décrire toute* les merveilles que l'on ktre chaque pas'dans cette résideuce royale, il y aurait tout faire si l'on voulait en doniiitt"unê juste idée et je me I.rassembler ici quelques,souvenirs. L'on peut visiter le palais )urs l'heure où la famille royale se. réunit pour diner. L'in- lu palais montre tous les appartements l'exception du travail du roi. et de la salle où se trouve .la famille royale. i' "t. i s. La suite au prochain lmpritn

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Le Progrès (1841-1914) | 1841 | | pagina 2