NOUVELLES DIVERSES.
EXTÉRIEUR.
- VARIÉTÉS.
Des nouvelles datées de Toulon10 juin ont
transmis M. le président du conseilun petit
rapport dont voici le résumé
Après huit heures de marchela colonne a
occupé Tekedempt. On a brûlé et démoli cette
ville.
- De là on s'est rendu Mascara. Chemin fai
sant on a mis l'armée de l'Emir en fuite.
Dans le défilé d'AkbetKredda, l'an ière-garde
française a été attaquée par 5 6,000 arabes.
Elle n'en a pas tué moins de 3 ou 400 et compte
seulement dix tués et 54 blessés dans ses rangs.
Issue de celte campagne heureuse (textuel)
la colonne est rentrée Mostaganem le 3, ayant
eu 20 tués02 blessés et portant avec elle
116 malades.
M. le duc de Nemours se porte bien.
On voit par ce qui précède que la nouvelle
campagne ouverte sous les auspices de M. Bu-
geaud ne promet pas d elre plus favorable
que les précédentes. Ces combats partiels sont
la France ce que des coups d épingles seraient
un homme destiné être supplicié par ce
moyen. L'heureuse nouvelle se réduit donc
ceci M. le duc de ÎSemours se porte bien
(textuel)..
La séance du 9 de la chambre des communes
en Anglèlerre a offert le spectacle d'un débat
original. Elle a votéaprès une savante discus
sion sur les travaux auxquels les chiens sont
assujétis en Laponie et dans les Pays-Bas, une
loi qui punit d'une amende de 10 liv. st., ceux
qui maltraiteraient ces animaux en les em
ployant traîner certaines voilures.
Prikas. voilà le mot magique et tout puissant qui
fait passer les ttusses travers le feu et l'eau, et
contre lequel ils n'admettent ni mais ni objection.
Dites-leur C'est Ie prikas de mettre le feu la
maison,» et ils le feront calmes et silencieuxet
repousseront, toutes les objections par ce seul mot
tak prikas. Un jour un voyageur, apercevant une
troupe de soldats désœuvrés s'arrêtanl au coin d'une
rue, leur demanda Que faites-vous ici ne rien
faire? Nous l'ignorons nous mêmes, répondirent-
ils très-tranquillement, a tak prikas (mais c'est
ainsi l'ordre).
Ne dirait-on pas de nos électeurs campa
gnards sous la férule des curés
Nous avons été les derniers douter que le
ministère tienne une autre ligne de conduite
que celle qu'il s'était prescrite lui-même dans
son programme; quelques jours avant les élec
tions nous écrivions encore qu'il ne voulait,
qu'il ne pouvait vouloir que ce qu il avait promis;
aujourd'hui les faits sont venus nous démentir,
et nous sommes forcés de reconnaître que les
actes du ministère étaient diamétralement op
posés ses paroles. La démission de ses fonc
tions démandée au gouverneur d'Anvers les
arrêts infligés àceluiduHainaul. les destitutions
réclamées indirectement par nos feuilles catho
liques, qui ont l'habitude de ne rien demander
ceux dont elles sont sûres de ne rien obtenir,
les menaces faites quelques fonctionnaires, par
les partisanè les plus intimes dè M. Louis De
Lescluze sont des actes trojS significatifs poùr
que nous ayonspu-persister dans notre manière
devoir. T (J.'deBrjjges^
M. O'Connel vient d'adresser de Lon^
la date du 6 juin, une lettre l'associaiic
Dublin pour le rappel de l'union. Le seçrêtar
l'association en a faiUleclure (Fans la séanca
7 juin. On y/femarque le passage suivant:!
m'adresse de nouveau, au peuple irlandair
masse. Le moment est venu pour les amis
liberté, pour les amis de 1 Irlande, de se raoïl
nobles, pacifiquesi fermes Iranq^lles,
minés point dqrévolte. point de violencej
de troubleaucune atteinte la paix^^
violation de la loi. Que chaque home
en Irlande dans l'attitude majestueuse d'une
nation indignée avec la force la justice la
dignité du pouvoir consiitutionnel. Proclamons
une fois pour toutes que le règne del'orangisme
tory a cessé pour toujours et qu'il n'affligera ou
ne désolera pas plus longtemps le pays. Be-
poussez de votre sein avec le souffle du mépris
tous les renégats et les traîtres qui menacent la
liberté de l'Irlande. Signé: O'Connell.»
SOCIÉTÉ DE MUTUALITÉ.
Le Moniteur publiait ce matin un arrêté royal par
lequel l'établissement de la société dite des Capita
listes réunis dans un but de mutualité industrielle est
autorisée,et ses statuts, tels qu'ils résultent des actes
reçus, le 19 octobre 184<-» et 17 mars 18.88, par
M0 Coppyn, notaire Bruxelles, sont approuvés, le
tout sous les réserves ci-après
La Société a pour objet de présenter aux capita
listes,, par un placement du capital social dans un
grand nombre d'établissements, un moyen d'assu
rance contre les revers que l'un deces établissements
pourrait éprouver momentanément.
La société finira le 31 décembre i85i.
La sociélé peut chaque fois qu'il lui sera possible
de le faire des conditions favorables, s'intéresser
dans des établissements industriels et commer
ciaux formés ou former, qui lui offriraient des
garanties de prospérité.
Le capital de la sociélé se compose de 5o millions
de francs représentés par 5o mille actions; mais,
jusqu'à disposition ultérieure prise par arrêté royal,
sur la demande de l'assemblée générale, aucun ver
sement au delà de 60 p. c. du montant des actions
ne pourra être exigé, le capital est donc censé réduit
trente millions de francs.
Les actions dont on doit être propriétaire pour
avoir le droit d'intervenir, l'as©mblée générale
doivent être déposées la caisse de la sociélé 8 jours
au moins avant le jour de l'assemblée.
Tout propriétaire de »5 actions a une voix dans
l'assemblée générale. Tout propriétaire de plus de
25 actions a autant de voix qu'il possède de fois
î5 actions, sans cependant qu'il puisse en aucun
cas, réunir plus de dix voix.
Le bilan approuvé est déposé, avec les pièces
l'appui pour toutes les opérations consommées, pen
dant 20 jours, au secrétariat de la sociélé, l'inspec
tion de tous les actionnaires porteurs de huit actions
au moins.
Sur les bénéfices nets de la sociétédéduction faite
de tous les frais et dépenses quelconqueschaque
action jouit d'un intérêt de 4 p. c.
11 y a en outre un dividende annuel fixé par le
conseil général mais seulement dans le cas où les
béniiîces de la sociélé excèderaienl cet intérêt.
Un état faisant connailre la situation de la société'
est, aussitôt après i'approbation du bilan, envoyé au
gouvernement. y V
Ltsociéléest administrée par sept administrateurs
nommés et révocables par l'assemblé^ générale^dest
actionnaires. Elle est surveillée par huit conjmis^
saires. 1
L'assemblée gépérâle composée d'actionnaires
ayant au moins jô actions, se réunit les seconds lun
dis de mars et.ilé décembre de chaque aimée..
Dans cette dernière réunion, il lui est fuit un
rapport sur le bilan èt les opératioifs qui ont eu lieu
dans le courant dé l'amjéê. h'
Elle peut être convoquée extraordinairement
soit par le cônseHM'admuiisti'alion, soit par le con
seil général.
iion a eu lieu par avis! inséré plu-
lour la première fois80 jours
dans le Moniteur Belge et dans
autre jùifi nat de la capitale.
,'assemblée délibère, sur toute proposition faite,'
lit par le conseil d'administration et le conseil gé
Tal, soit par.dix actionnaires présents, menibr
emblée générale.1'
lits .statuts peuvent être modifiés par
la majorité des 87j de voix, en
des actionnaires, convoquée
Içtpar avis inséré plusieurs
|emière fois, 3o jours au moins
\teur et danàiftlÉbutre journal
bïvent, ptfîir recevoir leur
tes par le gouvernement.
Les autorisation et approbation données par les
présentes seront nulles et comme non avenues si,
eridéans un délai de 5o jours, partir de leur date,
les modifications et additions n'ont pas été approu
vées par une délibération de l'assemblée générale.
Sans'préjudice des droits des tiers, nous nous
réservons, en outre le droit de révoquer lesdile.s
autorisation et approbation, en cas de violation ou
de non exécution des statuts, tels qu'ils sont modifiés
et approuvés par les présentes.
Suit la publication des actes prémentionnéa.
M. Donny vient d'adresser la lettre suivante
aux électeurs du district d'Oslende
Messieurs, en renouvelant le mandat dont vous
m'avez constamment honoré depuis 1882 vous
m'accordez une nouvelle marque de confiance et
vous donnez votre approbation la conduite que j'ai
tenue la chambre, conduite réglée par la devise:
Ordre, Union, Indépendance parlementaire. Je ne
puis messieursvous en témoigner ma recon
naissance d'une manière plus digne de vous et de
moi, qu'en vous promettant de continuera marcher
dans la même voie, et de m'efforcer de plus en plus
justifier vos yeux et ceux du pays, le choix
fait par le dislricl électoral d'Oslende. Donny.
FRASTCE. Paris.
Le journal la Francedans un article où il
s'adresse la Pressedit aujourd'hui (13) que
personne n'a compris l'impunité des lettres de
1808 et de 1809 attribuées Louis-Philippe,
après les démentis officiels dont elles ont été
l'objet ce journal ajoute
La Presse voudrait-elle contraindre le par
quet poursuivre ces documents? Nous lui
souhaitons bonne chance. Mais il est suffisam
ment prouvé aujourd'hui que le parquet est
sourd et aveugle devant les lettres de 1808 et
de 1809.
Voici la réponse de la Presse la France:
Le parquetsi nos renseignements sont
exactsn'aurait pas attendu le défi du journal
la France pour poursuivre tous les journaux et
recueils dans lesquels ont été publiées les lettres
auxquelles il est fait allusion. Il ne restait plus
qu'à résoudre la question de savoir par devant
quelle juridiction seraient traduits tous ces
journaux et recueilset c'est aujourd'hui même
que celte qùpçhOD a'dû êtfe décidée en conseil
des ministres
Npus avoDf épys lcif yyujç. un prospectus annon
çant «ou» le titre Dictionnaire de Cunecrsation
.'yq recueil qui a trait à-toutes les scieries jvymaitie.s.
Ce recueil est spécialemént destiné aux jeunes per-
sonnesqui ontbesoin de compléter leur éducation de^ 1
notions sfibstantiell.es en sciences ou en histoire; il
peut aussi venir eivaide aux mères lorsque leurs
enfaqts en bas âge les pressent de questions qu'il
n'est pas permis de dédaiguer. Il est dû la plume
ides principaux collaborateurs au Dictionnaire de la
Cunpersation travail immense et onéreux. Ce livre
iII'upIi Aà .'nn/v o]iarm'uil«c firmrnc nrin- r!n
payait exacternënt un vol unie toits les
■n-s, Le i"a paru le ('"juin 1841
ja-
vol. 1
vjngtjo
Lu pareij recùéil (iSPunè provision del
l'otr puise loisir. Lés conversaViôjtt Icafflni
offrent qliëjquefois" 8ês incidents que l'on 11W
as lu peine clé iifler sur le champs irayiiK pas'
- .in les éclaircissements nécessaires. Au nidy»-J
dictionnaire que nous recommandons, on d»'j
brouille l'instant tout ce qui est en question,
s'adresse spécialement au sexe qui réduit toutes,
grâces, parce que lés femmes, elles aus^i, doivq
être admises participer, sans pédapterie, aux bi<j
faits et aux plaisirs des travaux intellectuels ql
honorent l'humanité.
On souscrit au Dictionnaire de (\>neor*atiu\
chez V" Lambin et Fils, imprimeurs-Ii-paires, ru!
du Templ'e, 6, Ypres.
Le Rédacteur eu chef, i'.pul a il l> GILL EAUJ
V