JOURNAL D'YPRES ET DE L'ARRONDISSEMENT. INTERIEUR. NOUVELLES DIVERSES. DIMANCHE, 20 JUIN 1841. lre ANNÉE. - N® 15. Boîte «lu Progrès. FEUILLETON DU PROGRÈS. Tout ce qui concerne la ré daction doit être adressé, franco, au rédacteur en chef, Ypres. - Le Progrès parait le Dimanche et lé Jeudi de chaque semaine. PRIX DES INSERTIONS. Quinze centimes par ligne. On s'abonne Ypres, me du ïemple, 6, et chez tous les per- çepteurs des postes du royaume. y PRIX DE L'ABONNEMENT, par trimestre. Pour Ypresfr. 5-00 Pour les autres localités 6-00 Prix d'un numéro 0-25 YPRES, le20 Juin. On nous écrit de Bruxelles M. De Meu- lenaere quitte décidément le ministère. Yoici les modifications qui auraient lieu par suite de cette retraite suppression des tra vaux publicsM. De Briey aux affaires étran gères. M. De Maizières aux finances. Nous serions curieux de savoir ce que peut attendre d'un pareil tripotage, M. Nothomb qui sera Thomme du ministère remaniécomme il l'est du ministère actuel. M. De Meulenaere en effetn'a rempli qu'un rôle entièrement passif; sauf l'approbation des statuts de la mu tualité dont la responsabilité lui revient toute entière, aucun des actes du cabinet actuel, n'est marqué son cachet. Lorsque M. Nothomb a renié sans pudeur tousses antécédents politiques/lorsqu'il n'a pas craint d'encourager l'injure et la calomnie, pour perdre les hommes justement honorés, dont la protection toute bienveillante l'a aidé lui chétif, a monter au poste éminent dont il vient de se montrer si indigne M. No thomb notre ex-ministre de la marine a brûlé ses vaisseaux. Les libéraux dont il a déserté les rangsle jour du combat, qu'il a frappés de sa main im puissante lorsqu'il les croyait les plus faibles, n'ont plus pour lui que dédain et mépris. Du parti auquel il s'est rallié quand il l'a cru le plus fort, il doit attendre les sentiments que de tout temps les hommes de cœur ont voués aux rénéyatset M. Nothomb carresse- rait l'illusion de rester au ministère il oserait attendre la réunion de la législature - Quand des ministresconsciencieux d'ail leurs ne marchent pas dans la voie que leur trace l'opinion publique on les remplace; et ils n'en sont ni moins honorés ni moins honorables mais l'homme d'état quipar de vils motifs d'intérêt personnela renié des principes politiques hautemeiat professés le ministre qui a menti au pays, dans des cir culaires avec lesquelles tous ses actes ont été en opposition qui a osé au mépris de la cons titution interdire un des hommes dont la Belgique s'honorel'exercice de ses droits de citoyen; cet homme delat déshonoré, il ne suffit pas de lui enjoindre de quitter des fonctions dont il est indigne il faut le mar quer du sceau de la réprobation. Les annales de la, législature doivent stygmatiser sa con duite, afin qu'il soit jamais exclu de toule participation aux affaires du pays. Ce devoir de sévère justiceincombe aux représentants de la nation; que M. Nothomb se retire avant leur réunion, ou bien qb'il ose les attendre. juridiction. C'est là, comme dit l'auteur de l'ar ticle en question un fait patent qui appartient la vie publique c'est un fait qui est du do maine de la critique. Aussi ces messieurs sont- ils loin d'en décliner la responsabilité ils ont le courage, ils se font un devoir, de l'assumer toute entière. Ce n'est donc pas dans l'allégation de ce fait que gît la calomnie, mais dans ces mots la devise de MM. Donny et Boedt est haine tout ce qui est religion. N'est ce pas là imputer un fait précis et tel ques'il existaitil exposerait ces messieurs non seulement la haine ou au mépris de leurs concitoyens, mais enfcoredans des mo ments de crise être pillés, brûlés assassinés peut-être l'instigation de quelques fanati ques? Croyez-vous, monsieur 1 auteur de lar- Ccle en question, que dans ce castout juge "irrtè1rrre ire trouverait pas dans sa conscience nous ne doutons point qu ils ne soumettent ses u,. or-r j n 1 10 1 1 'application de article 367 du Code pénal r actes a une enquete rigoureuse. Le rédacteur d'un article inséré dans une feuille dé annonces de cette villeen cherchant justifier le pamphlet qui a soulevé d'indigna tion le cœur de tous les honnêtes gens lâche avec sa bonne foi ordinaire, de donner le change en ne plaçant pas la question sur son véritable terrain. Ep efFet, il ne s'agit point de savoir si l'on a Les enfants (comme vous dites) riraient-ils des calomniés, ou bien les hommes sensés voue raient-ils lçs lâches calomniateurs au mépris .public? N... Les travaux des fortifications de Paris ont été princfyjaflSmen^ exécutés jusqu'à préserj^par le s ouvriers civils. Ces ouvriers étaient d'abord des. Parisiens embauchés; mais aujourd'hui calomnié MM. Donny et Boedt, en avançant %a»x-ci ne. sont/plus .qu'en très-petit nombre qu'ils ont voté contre le subside demandé par Ja;masse des ouvriers senosopose en ce moménl le collège de S1 Vincent de Paul11 est frai.que d'individus accourus déjà province çt de fè ces honorables citoyens ontde même qtie geuf trangèr"Les maçons soflt etVgéuéfal (feS Limou- autres conseillers communaux. yx)te'çcïptre le jûqS'} les terrassiers çt les manoeuvres viennent subside réclamé pârcè qu itè ont êfu" qu'une' de la Belgiqùéret des départements du nord et ville ne pouvait rien accorder' uh col- de l'est de^la trance, J1 arrivent en société dites lége sur lequel* elle rie* pouvait exercer aucune bricolesqui oÉnSssent des chefs librement j i i avoir discuté an sein dé son cqtoseil d^tat des questions de .politique, de législation il s'entretient de lifcé^ure ayée leâ écrivais les MUNICH» Suite et fin. On se fait généralement une fausse idée dea^Bverainil aile1-, '-'r L' mandsj ils font du despotisme, il est vrai j maiifr &*KSib( d'une,ma- loin <i être saps restriction. nière toute paternelle et ils ont toujours te conformer aux mœurs et aux usages des peuples qu'ils golftfertfent/JJj? u'gnl pas V 41 plu.s tiialmgm-s del^lle magne, ou v■•^■Értistej chargés dëSf nombreuses cuil. i que nous faisons di D n i] fioinie des instructionsiluï uctioiis de «a capitale.1 eie êt artiste, est cependant 'Allemagne fondait sur tulles v WJ ,t son ajeneraent au trône, espérances; Î1 pissait aloit pour un prince libérât et plii- besoin de pourpre et d'éclat flOrtrfUre respecter JarojMOté, car la vé- Ipipl*il n'a point répondu l'attente générale. Uni étroit,- nération des allemand* pour 6t*|grinces est6"n .séntiuujut^. ué ,'fc U Russie,R suit en politique l'ih.pulsion dpnjWpâr,cette g; leurs "mœurs salit si D-o.- t^s^j^qui mar^ffFà.la tête des états despotiques de l'Europe, lia ils vivent d'une nianioi'e toute btmç^céise; leurs"mœurs stjnt sifrCS comme celles des populations qui les «Murent. S(, /WgnBïrement modifié ses priiiofces en matière de religion J'ai eu occasion de voir plusieurs foiZflju théâtrfc de-Murn^j eqt ^jivents que-leroi Max .-Joseph avait détruits,se"relèvent aujour- roi Louis; sa figure osseuse, ïes grands yen vifs et petfçanls^ Crèce »t* '®ospIendeur; lesordres religieux.longtemps proscrits, se mul- indique en lui une organisation nerveuse et poétique. Vêiii t <j ^ilus r.$Gi&inais. Il pous.se le puritanisme un tel point qu'il redingote bourgeoise boutonnée ^usqu„u menton, il assiste pr<ç ir dernièrement par un arrêté royalla forme des tous leseoirs au spectaele dans unie /petite loge d'avant scène, il ro'ra*t aificence, le u f JUSea j ballét, r - i "J tensa- décorées toi* -\ H entree et sa sortieopa entend aucun témoignage bruyant d 1er eD utre de consacrer trop éxelusivement les pect. Le public reste dpçoi^|«t aussi longtemps que le roi se t am" ,uU Les bustes de ÎW^1 ragement des arts. e£ la construction Wqtie l'on peut reconnaître sa pré UX nia^a l.__ on, t dans la salle c'est On le voit souvent sucSSjiÇjânl la fatigue d'un travail excessit mir pendant une partiè ^e. la représentation. Ce prince labori^"11}' met l'ouvrage dès cinq heures du matinmène de frout les aii^'e de l'état, la direction des travaux d'art et ses études littéraires, t. ni placés dan, pi lés depuis 1 ay 0n4ie Leibnitz e II >ns d(„ ion par leur splùndeu^ avec la richesse petit que la.Bavi Çes muséesces jmt uu anachrouisràe dans un siècle pQL clss*,us*°Âens ^els q PU. Europe, l'on s'occupe presqu'exclu- '*vclo|^mcnt et ^ux progrès de l'in- i mzrm t f J If A m, dustrîer Plusieurs branches de l'administration de l'état se ressentent naturellement det goût* si prononcés du roi pour les arts. L'armée surtout" paraîtftegtigée otiin pavativemen.L celles des autres puissances de1TÀl^emagflë* i^llf présente la vérité, cètaspeetdiscipliné et guer rier' qui d(«tinSafcsr particulièrement lts troupes allemandes mais elle ne brille fomt kôih fe apport del'élêganct de la tenue. I.es uni- fortnea se com[^senL ^a grossiers et coufec#tû>imé« £*as aucun goût. jy M' v Par ^u'ÙLcl^syslém^^^miQpi^ suivi l'égard des (jBIciers, on Fes 'pensionne'restent «n service ac^if jusqu'à un âgé avancé de c«i<lûcifë»Qn nedrpj(^r peu|-étre dans afltune armée tant d'ofliciers cheveux bines. On voit briller sur plus d'une trine l'étoilb de la légion d honneur j çar compter du grade capitaine^ presque tous les officiers ont pris part aux guerre* dêd't pire -'ou Napoléon* a toujours particulièrement distingué Par Bavaroise. Dans la campagne de 1809, il gagna la bataille d'Abensberg un corps d'armée composé en entier de Bavarois; c'est ^la stuKe cette bataillexpie les Autrichiens furent îorçés d'évacuer la Bavi et de se retirer sur "Vienne. La journée d'Abensberg lui acquit grande popularité parmi les troupes de cette nation, qui furent 6 d'avoir été les principaux éléments d'ube victoire remportée sur l'A trichecontre laquelle elles avaient d'anciennes^ijures ve Si l'on considère les*niônumcn|.s' de Munich sous le r

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