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-**- Nous lisons dans le Censeur de Lyondu
13^uin
"VARIÉTÉS.
dredi prochain par la section criminelle de la
cour de cassation.
M. l'avocat général Hello doit porter la pa
role. Le pouvoi sera soutenu par M. Daverne.
Le nombre des jésuites de Lyon augmente
de jour en joursous la protection de M. de
Bonald. Leur local de la rue Sala ne leur suffit
plus ils viennent de faire acheter par un prête-
nom une maison Fourvières vaste et bien
située. On assure qu'ils ont l'espérance de s'in-
faller bientôt la chapelle de Fourvières
comme les capucins sont installés au monument
des Brotteaux. Les vieux prêtres dans le besoin
dont Fourvières était l'asile, se retireront où ils
pourront.
M. C..., fabricant de bijouterie, rue S'
Méry, étonné ce matin en ne voyant pas pa
raître un de ses apprentis âgé de seize ans qui
chaque jour était le premier au travail, frappa
fortement la porte de l'alcove où est placé le
lit de ce jeune homme. Ne recevant pas de
réponse et craignant qu'il ne fût indisposé, il
enfonça la cloison il vit son malheureux ou
vrier pendu un porte-manteau. Pour accom-
restaurationne soyez pas du moins plus hypo
crites qu'elle.
Parmi les pétitions sur la réforme élec
torale en circulation dans les nombreux ateliers
du faubourg S'-Antoine, il en est une qui porte
un nom dout l apoStille mérite d'être livrée la
publicité. La voici textuellement Patriote de
9.2, vétéran de l'ancienne garde nationale, dont
il a fait le service pendant 20 ans et jusqu'à
55 ansancien électeur ayant pris part la
composition des mémorables assemblées consti
tuante. conventionnelle, législatives, intermé
diaires et subséquentes payant l'impôt du sang
par deux fils et quatre petit-filset déshérité
de 1 exercice de ses droits politiques par la loi
électorale actuelle, contre laquelle il proteste.
CHRONIQUE DE BRUXELLES.
Bruxelles, le 18 juin 1841.
L'abomination de la désolation règne dans noire
belle cité. La fashion se meurt, la faehion est morte,
du moins pour quelque temps. Nos élégants, nos
élégantes, ont déserté la capitale; les uns sont en
route pour la Suisse et l'Italie, d'autres pour Ems,
Spa, Baden-Baden; villes trois fois heureuses, dont
^""7" - les eaux salutaires guérissent radicalement les ma-
plir son funeste dessein, le jeune insensé selait PI1
,i_ ladies imaginaires. 11 en est qui sont ailes prendre
les bains de mer Ostende;ce sont en général les
servi de sa cravate il avait cessé
de vivre
depuis plusieurs heures lorsqu'on a pénétré
jusqu'à lui. La lecture des romans, et la repré
sentation des drames la modeparaissent
avoir causé le profond dégoût de cet enfant
pour la vie dans laquelle il nefaisaitque d'entrer.
{Droit.)
Sous ce titre La Réforme et la Révolution
M. Allaroche vient de publier chez l'éditeur
Pagnerre deux études pleines d'un vif intérêt.
L'une et l'autre reposent sur une fiction fort
habilement conduite, qui consiste donner
pour père Luther Alexandre Borgia
Robespierre, Louis XV. L'auteur, en interpré
tant aussi librement l'histoire, a voulu exprimer
dans une fable terrible, celte vérité philoso
phique que le pape incestueux et le roi
débauché engendrèrent l'un la réforme religi
euse, l'autre la révolution française. On ne
saurait dire tout ce que l'exécution de ces deux
petits drames offre d attachant, de sombre et de
vrai l'auteur a puisé, dans les faits du temps,
les détails accessoires qui sont tous d une
fidélité scrupuleuse, et il a raconté tout ce que
les exigences de sa fiction ne lui commandaient
pas d'inventer. Peu de lectures nous ont cap
tivé d'une manière aussi soutenue et dans
aucune nous n'avcns trouvé une plume plus
dévouée la morale et la liberté. Nous re
commandons vivement cet opuscule nos
lecteurs. - {National.)
Des journaux de Pariset la plupart des
feuilles de département, se sont élevés ces der
niers jours contre l'illégale tolérance du pou
voir qui permet au clergé de recommencer- leé
processions hors des églises. Nous lisons au-
jourd hui dans le Siècle
Le clergé s'apprête de grandes démonstra
tions extérieures dimanche prochain jour de^»<je l'échelle soeiafodes voilures,il se donfie-des airs
fashionubies hydrophobes ceux qui ont juré de
n'entrer l'eau, que lorsqu'ils auront appris na
ger. Le plus grand nombre part pour la campagne;
c'est là le suprême bon ton! Ori parle de sa cam
pagne, voire de son château, de ses forêts, de ses
étangs, de son parc; oh èh parle, di's-je, trois mois
avant le départ; ou en parle tout le monde
M. mon cordonnier faites-moi des chaussures bien
solides; je pars pour ma cimpagne. M"11" Rosa il
me faudrait un chapeau de paille bien simple et un
voile vert, je pars pour iqon ciiiteau."M"10 Muhieu
faites-moi des blouses bien larges, je vais passer l'été
dans mes terres. 11 est vrai que campagnes, châ
teaux et terres, se résument souvent en quelqu'ha-
bitation délabrée que des arbres rares et rabougri»
ne couvrent guère, de leur ombrage douteux. Mais
enfin c'est le genre, il faut avoir sa campagne pour
être tout fait comme il faut.
11 résulte nécessairement de tout ceci que Bruxelles
est triste. Les boulevarts ïout déserts. L'allée verte
veuve de ses brillants équipages, n'est plus foulée
que parquelques rares promeneurs qui se dandinent
le chapeau sur l'oreille, et la canne dans la poche
du paletot. Le parc jadis si brillant, n'est plus au
jourd'hui que' l'ennuyeux théâtre des hannales
amours de bonnes d'enfants et de prosaïques teur-
lourous.
Le grand événement artistique de la quinzaine,
c'est l'arrivée de Duprez, Bruxelles il s'est fait en
tendre dans la Juive, les HuguenoteLucie d»
Lammermoor et Guillaume 7ell le croirait-on,
Duprez, le chanteur célèbre, l'artiste renommé,
Duprez, a été chuté Bruxelles, il est vrai que les
chute ont été couverts par des applaudissements
ébranler la salle; mai» enfin il a été chuté c'est une
tache dont les amateur»de Bruxelles, dont quelques
uns ont des oreilles comme celles de Midas, auront
bien de la peine se laver.
Pour réparer tant bien que mal cette insujte gra
tuite, la réunion lyrique composée des artistes et
des amateurs les plus distingués de Bruxelles, lui a
donné dimanche i3, une magnifique sérénade.
La voix de Duprez se ressent un peu de la fatigue,
cependant elle est encore magnifique dans les cordes
du médium et du haut jusqu'au la. Elle chante el se
soutient toujours la même hauteur; Duprez lait
ressortir des beautés que personne encore n'avait re
marquées, les sons sortent de sa bouche avec une
telle pureté, qu'on croirait qu'ils ne doivent point
passer par la gorge pour arriver sur les lèvres; ils
sont larges, justes, grands et attaqués avec une net
teté que Mra° Nathan seule nous avait fait admirer
jusqu'ici. En un mot. il a la méthode la plus com
plète que jamais on puisse atteindre, c'est la mé
thode de Rubini et du conservatoire de Naples.
Toutefois le Duprez d'aujourd'hui n'est plus le
Duprez d'il y a cinq ans, son forte d'aujourd'hui
était son piano alors; mais s'il a moins de voix, il a
plus de méthode et de sentiment, et le cœur gagne
ce quel'oreille peut avoir perdu.
Comme acteur, Duprez est loin d'atteindre Nour
rit cependant il est convenable partout; il a même
des moments où il est vraiment grand comédien je
ne citerai que le 4* acte des Huguenote et le dernier
de Lucie.
Le concert que le roi a donné Laeken a été de»
plus brillants. MM. Duprez, .LabordeHermanu-
Léon et MeI1° Juli.m s'y sont faits entendre. Le roi a
fait remettre Duprez une boîte en or avec son
chiffre royal en brillants.
M™° Jennt/ Colon prend un congé de deux mois
pour motifs de santé. L'actrice qui la remplace est
aussi mauvaise, aussi laide que Jenny était bonne et
jolie. Dernièrement Canaple, dune Luciea été tor
turé toute la soirée par les chutece qui était aussi
désagréable pour lui que pour le pubjic dont il est
généralement aimé.
Plus de copcerts si ce n'est celui du Parc. La
grande harnnbnie y exécutait comme de coutume
une sériede-tnorceaux delà composition de
son chef d'orchestre; c'est-à-dire une longue suite
de solo» terminés chacun par quelques coups de'
grosse caisse. Le prix d'entrée n'était que rie
5o centime*, mai» encora-était-ce voler l'argent de
f -, j i ce "pauvre puWic qu,i se laisse toujours prendre de
Nos lions sont peu satislails de cet etal de choses;, a a m u
la preuve c'est qu'ils fout couper leur cri.nière,et se§ia,l<*?ra rçcne
coiffent la mal content. S'il est encore en ce.i Modes» Ls mode qui-jt^juTci exerçait une d<wii-
siècle, de naïves pastourelles, d'innocentes .berge-- nation despotique, paraît Gelte^àfnqe avrhr d'posç
relies, je leur dirai méfiez-vous... l'haliit ne fait' s®n sceptre. l>erté en tout et pour tous. On porjè._.
pas le moine... Il dépend beaucoup'sansfdoute de la
coupe des cheveux; mais le lion pouf stëlre fait en
biebis, n'en conserve pas; moins sou caractère pri
mitif de férocité.
Le fiacre autrefois si humble et si modeste, affecte
depuis quelques temps dès façons aristocratiques il
se permet vie mépriser lesyigilantes et lês'wnunrtnis.
Parcç qu'il ordltyie plus Vçcupeu le, dernier degré
la Fête-Dieu, et le dimanche 17, jonr-dc,l.ôç- c'est du reste le propre des. parvenus. Qu'il se
tave. Les prôèessions vont sortie de4fl?glise.s avec ,'souiiomje pourtant de son humble origine; qu'il
une pompe nouvelle et vqift ^réclamer die la ji'oublie jjujs quo ç'es
son sceptre. I I
des manches plates et des rffanchcs larges; des robev.é»
vqlanls et des rpbes unies des chapeaux grands et
petits lè tout volonté;
'On.voit des chapeaux la Rubensmais ils sont
dudomainedelahautearistocratieou... les extrême»
se touçbent. Dernièrement au spectacle, M^da
!-'harpr»ne^*jfen axait un en paillede riz, et au-dessus
«l'ell^, au J", une demoiiefle <Ju monde était coi fiée
d'uii'.'c&apBiuùde mêrqVîj[oi.'me,. mais en paille
Êarde nationale et de la troupe "de ligne des
onneurs et des esébrles.
pqgr l.ui qye'l'oii a inventé
-|5i d'autres sont plus laids
peau
d'uneô
ramel
ïaman i
Cependant il existe'une loi forrhelh
défend les cérémonies extérieures du dfite dans
qui
fjpbeqs fessemble mi peu au eba-
eîajme l'on portait il y a iD^a'ns. PIî
sentbattre soà cœur cet aspflct. E
quêtions ce j.Vst pas upe raison de nous croirèdes gén^artc^gllels'sejiprtqn^iu^nés li^-haut
Adonis. Ceci me rappelle l'histoire d'un anglais; s<$n1 a pétries ileuM^â petits carre*
.t-»#étaif lai'dt mars laid faire peur. Un jour se s-1® fond eri est.tovqoflr^moit*: Lès paqtolon^ti
*"prùtfietianl tViSte et'rêveur, il rencontre un portion- h'1 S01f sa,1s sous-piedà les brixHvjufi*«gt
toutes les villes où il y a des cultes, dessidenè. lier plus laid que lui. 11 l'aborde, et lui tendant la so"t alors rte rigueur. Les pantalons de ville sont d
Personne n'en a demandé l'abrogation. main Monsieur, touchez-la], vous êtes mon meil- coujeurclàire ou pietits carrés; ds sont Ires-cpla-
11 y a une loi prohibitive est-çlle abrogée?
dites-le: montrez comment et par ^ui elle l'a été
depuis 1831.
M
nia'
r.;a
vlre
leur ami. Mais monsieur... Monsieur je vous
estime. Mais monsieur vous ne me connaissez
pas? Monsieur permettez-moi de vous embrasser!
Mais monsieur, pourquoi? Pourquoi, nion-
siçur! pourquoi, parce que jusqu'ici je me croyais
Par là vous, proviendrez les résistances l'homme le plus laid du monde. De-pui» que j'ai eu
les rixes lè$. procès. Pour eVitér la panique de l'inappréciable plaisir de vous voir^j'^u. pu me con-
Marseilledéployez toutes vos forces. Puisque
vous ne savez pas être plus populaires que la
vaincre qu'ifeu est de plus laids que moi. L'anglais
était joyeux, il avait tort; lep fiacres ont tort aussi.
-Les boites vernies sont du meilleur torf.
La redingote pour tenue de ville est à#ne raij
de boutons. fg
Les basques de l'habit de chasse sonP.trè^»^
On le prend de couleur jaspéebleu et vi-ri ou nj
et blanc.
le Rédacteur au chef, GILLlidU^