NOUVELLES DIVERSES. 2 Avis aux abonnés. ;-A. Contre le subside. mm. muli.e. Beke-Beke. IVhonut-Capron. Yersciiaeye. De Necker. Cardinael. Annoot. ij Pour le subside. MM. Vanderstichele. De Patin. Vanderneersch. André De Ghelcke. Yan Hoorebeke. Ce nom nous échappe. Bossaert. Comme on le voitil y eut partage et si le collège échappa la destruction dont il était menacé, il ne le dut qu'à la voix prépondérante de l'honorable Bourgmestre. Cependant tout n'était pas fini comme on au rait pu le croire; ce qu'ils n'avaient point ob tenu par les voies légalesgrâce la fermeté de leurs collègues plus sages et plus éclairés, les seides du parti rétrograde le poursuivirent par des moyens odieux qui leur sont familiers. 11 n'est pas de vexation que n'eut subir ré tablissement qu'ils avaient condamné et qu'ils étaient furieux de voir debout. Le professeur de rhétorique vint partiril ne fut pas remplacé. B manqua des surveil lants, on n'en nomma point. Il n'y eut plus dê commission administrative chargée de con stater ses besoinsde veiller ses intérêts. Les appointements des professeurs furent di minué» d'une manière inouïe on voulait les réduire parla famine. Enfin, voyant qu'il ré sistait toujoursetjlassés d'attendre ils établirent en regard de ce pauvre collège si maltraité, celui de St. Vincent de Paul. Comment déterminèrent-ils. leurs collègues assumer une partie du ridicule d'avoir établi dans une ville comme Ypres un second eallége d'humanités?c'est ce qui ne se peut concevoir; car nous posons en faitet nous démontrerons dans un prochain numéro que l'institution de St. Vincent de Paulloin d'être de quelqu'uti- lilé, est nuisible sous tous les rapports; que l'existence simultanée Ypres de deux établis sements d'instruction moyenne subsidiés par là eommune était le comble de l'absurdité. Ses personnes malveillantes répandent en villè le bruit que lé'journal lb Progrès ri est pas. distribué en Irtéme temps tous les abon nés. Le samedi ei le-mercredi soir de bortne •heure, ils parcourent les cafés et estaminets tlëmandént /e Progrès, et quand on leur répond qu'il n'a pas encore paruils affirment l'avoir déjà vu ailleurs. Cette manœuvre n'a d'autre but que d'in disposer contre le journal les propriétaires de ces établissements et de leur inspirer la crainte de voir se déplacer le public qui se rend de préférence dans les cafés et estaminets où il est certain de le trouver. Nous déclarons que ces assertions n'ont aucun fondement le jour nal le Progrès est distribué tous ses abonnés de la villede suite et sans interruption. Ces bruits du reste sont un encouragement pour nous ils prouvent que le journal excite l'intérêt des habitants d'Ypres qui le lisent avec empressement. Le roi de Hanovre va probablement rentrer en lutte avec ses sujets. Voici ce que nous lisons dans la Gazette de la haute Allemagne du 19 juin Hanovre15 juin. La seconde chambre des états vient de voter l'adresse en réponse au discours de la couronne. L'assemblée proteste contre l'abrogation de la constitution de 1833 et déclare au roi que les ministres ne jouissent pas de la confiance dir pays. C'est mardi que la reine d'Angleterreen personne a prorogé le Parlement. La Gazette de Londres a publié cette occasion l'avis sui vant Chambre des lordsle Vbjuin 1841. Tontes les femmes de pairs qui feront con naître leur désir d'être présentes la proroga tion du parlement par S. M. la reine le.mardi 22 du présent moisauront leurs places réser vées dans la chambre des lordssi l'avis en est donné aux bureaux du grand-chambellan lundi 217 avant 5 heures. Aucune dame ne pourra être admise dans l'intérieur de la chambre qu'en grand costume. Aucun étranger ne sera admis si ce n'est avec un billet délivré par le grand-chambellan. Les portes seront ouvertes midi. (Signé) Wu.loughby de Fresby. Nous croyons devoir rappeler MM. les fabricants et industriels que l'exposition des produits de l'industrie Bruxelles reste toujours fixée au 1er août prochain. Le Courrier dit ce sujet Depuis 183oque de progrès notre indus trie a dû faire Et cependant par combien d e- preuves n'a-t-elle pas dû passer? Comme tout a conspiré pour en retarder la floraison l'épa nouissement! Mais en dépit de tous les nuages diplomatiques qui ont obscurci l'horison au monde,.et nécessairement le nôtre, le courage, i'arjtleàr; l'intelligencel'émulation de nos in dustriels a triomphé des obstacleset l'exposi tion va bientôt déployer nos yeux leurs pro grès et leurs efforts. CONVENTION Pour la formation des plans généraux <Talignement et de délimitation des chemins vicinauxentre les soussignésministre de l'intérieur, agissant au nom du gouvernement, d'une partet Henri Heusch- ling, inspecteur du cadastre de la province de Bra- hant, agissant en son nom personnel, d'autre part. Il a été convenu ce qui suit Art i" M. Heuschling s'engage, sous les condi tions et aux prix ci-après, stipulés, dresser et fournir, en double expédition au gouvernement, pour chaque commune du royaume, les plans généraux d'alignement et de délimitation des chemins vici naux prescrits par l'art, i" de la loi du loavril 184 Ces plans, et les états qui devront y être joints, seront réunis en un atlas pour chaque commune, conformément au spécimen annexé la présente convention. Ils consisteront dans les pièces suivan tes A. Un plan général présentant le territoire de la commune et l'ensemble de ses communications vi cinales B. Des plans de détail présentant, outre tous les renseignemens exigés par la loi et le tracé des fossés qui bordent les chemins, les propriétés riveraines des deux côtés da chemin, avec l'indication des me sures nécessaires pour pouvoir en tout temps en ré tablir les limites; C. Un tableaa indiquant le numéro, le lieu dit, les nomsprénoms, qualité et demeure des propriétai res!, 1® nature, la contenance, la classe et le revenu cadastral de chaque parcelle contiguë; D. Un état indiquant la contenance des terrains restituer aux chemins, des emprises faire sur les riverains et des chemins supprimés ou abandonnés; E. Enfin un tableau général ou résumé de toute la voirie vicinale de la commune, avec indication de chaque chemin, de sa longueur, de sa contenance, ainsi que de la charge d'entretien. Art. 2. Le travail indiqué l'art. i"dela loi du io avril i84i sera fait dans le délai prescrit par cet ar ticle. La copie du deuxième exemplaire des plans ou at las pourra être fait ultérieurement, sansque toutefois il puisse,cet effet, être accordéausieur Heuschling plus d'une troisième année. Le deuxième exemplaire ou copie de l'atlas devra être fourni dans les trois mois qui suivront l'arrêté d'approbation de la députation permanente pren dre en vertu de l'art. 10 de la loi. Toutefoisil ne pourrait être tenu observer ce dernier délai pour les communes où il rencontrerait des entraves qu'il ne dépendrait pas de lui d'écarter, et qu'il aurait portées la connaissance de M. le mi nistre. Art. 3. La réception des atlas sera faite, dans cha que province, par une copimission nommée par le et la penséela mappemonde et la psycologiè se confondent dans cette élection de domicile. Quelques mauvais plaisans ont demandé quel arrondissement appartient la vérité, pays de M. de Lamar tine, et peut-être le poète aurait-il pioins ouvertement rompu avec la oarte de France s'il avait-dît x La Chatitè, c'est mon pays Après oette déclaration, qui donje 4 i'autenr de Jocelyn droit de bourgetûsie dans l'universil est évident qif'iLpeutse montrer avec, un égal avantage Bavarois Pru ssie aime mieu&ctro AUetoau^Vm- échelle. Ijc' libre lesifilsde cette qrart Stlemagné, dont le/ ohifà son* lis IVmiôrs des conseils d'Occi dent s il parle avec respect "germanique où /a pensie descend dans un ensue ■profond, et il nVmte Letfr cœur sur est semblable aii pyits.de la Syrèue, Où tout ce que l'on jèïteamourbienfait.ou barce Ne remonte jamais du fond,. q V** qui, veut dire, si l'où se fie" aux apparences que l'Allemand 'e tout et ne laisse rien paraître ou peut le combler délions pro- ou l'aejtaler d'oatrages, son cœur engloutit lés uns et les res sans qu'ils remontent jamais la surface. L'Allemand doit être liait!! du rôle O enverra une lyre d'honneur son ami. Mais nous c^blions^Rliin. Roule, fleuve libre Verdis le sceptre aimé de tes rois patriarches, que ton choisit est encor liberté. f. liber* du joug pvendra sa place parmi les plus belles inventions nps molernes. C'est la liberté d'être esclave, et une interpré- vellef|t méxqg>rabl«r mot de Bcllangé Tu as 1« droit de faire ta corvée. - Rqule libre et bénis ces deux sangs dans ta course. Les deux, sangs que l'on connaît déjà, le sang rouge et le sang- bleu. Que l'homme approche Vhomme, ei qu'il boive aux deux bords. frisez pour l'honneur de la grammaire Que l'homme s approche àe,Oiotnme. .-V- Roule libre ces»mers ou va retour ir l'Euphrate. v T' Est-ce que par. hasard le Rhin "se jetterait dans le golfe persiquê? Cela dérangerait bien des préjugés géographiques. Le Rhin n'ést d'ailleurs pas libre de rouler cp mers-, il faut qu'il roule vers ces Que l'homme Soit «iil peuple et les fleuves une eaut** Ou peut supposer qu'il y a là-dessouyùn plan-de canalisation et^k civilisation universelles. .J Roule libre et descends des Alpes étoiléer, a L\trbre pyramidal pour nous taillor tdcpmâisk Le verbe descendre n'a jamais été actif dans cette acceptation. Le Rhin ne peut pas grammaticalement descendre desr aibres et encore moins tailler des mâts. Un fleuve n'est pas un charpentier. Voicienfinun passage que nous recommandons aux jeunes Sau- maises de la littérature pittoresque Allons, comme Joseph, comme ses onze frères1, Vers les limons du Nil que labourait Apis, Trouvant de tturs sillons les moissons trop légères S'en allèrent jadis arux terres étrangère^ Et revinrent courbés d'épin La construction de chaque phrase est évidemment vicieuse j il J manque quelque chose pour la faire marcher droit. Arrêtons-nous. Aussi bien le courage nous manque pour épuiser cette guerre de mots et de phrases. Il faudrait s'arrêter chaque vers et constater partout cet oubli des règles élémentaires. Cette tâche afflige et lasse. Voilà donc où l'abus du paradoxe et les^arts de la ^pensée ont conduit un de jaos poètesun écrivain qui a des titres réels, un talent incontestable y voilà où' aboutissent les cervaux plus ^brillants «que solides qu'assiègent les fumées de la célébrité et de l'ambiffr^t d'un rôle impossible. Certes, parmi les utopistes qui ne sont ni députésni candidats au ministère, ni chefs de partis poli tiques il en est pèu qui osassent donner la paix des gages aussi ex clusifs.et débiter si haute voix des projetâ/ollement imaginaires. de Lamartine a voulu vaincre les pRlp Iêméraires en témérité. Mais comme 11 muse s?e|t vengée! Tant que le poète s'est tenu dans lgs sphères assignées son talent l'inspiration lui est restée fidèle elle l'a quitté quand il a voulu toûchet des sujets interdits ses "efforts. Placé entre les deux mobiles de sa viel'un fécond, l'autre impuissantM. de Lamartine a sacrifié lès qualités qu'il avait dans la recherche des qualités qu'il n'atteindra pas. Traitant la politique en poète, et la poésie en politique, il ne s.era jamais un politique sé rieux et il cessera d'être un homme émjnent en poésie. Cette déca dence, depuis longtemps' commencée se' poursuit sous nos yeux par des outrages au bons sens et des insultes la grammaire. Cela devait être quand ou méconnaît ce que yaut le'ressort de la nationalité on mérite de perdre U sentiment de la langue. [National.)

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Le Progrès (1841-1914) | 1841 | | pagina 2