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EXTÉRIEIR
foire de Cuzance. Arriyé un endroit où le
chçmin se dérobe la vue une demi lieue de
chez luiun individucaché derrière un mur,
armé d'un double pistolet de gros calibre lui
tire bout portant un coup de son arme la
balle atteint M. de Jouvenel au bras droit, le
lui fracture et traverse le corps. M. de Jouvenel
ayant fait volte-face l'effet de reconnaître l'as
sassin reçoit une seconde balle qui lui frac
ture le bras gauche et lui traverse le corps en
sens contraire de la première. Quand l'assassin
voit que sa victime vit encore il prend aussitôt
la fuite. M. de Jouvenel, recueillant alors tout
ce qu'il avait de force, se dirigea vers sa de
meure maisau bout d'un quart d'heure de
marcheépuisé par la perle de sang et par des
douleurs atrocesil fut obligé de se faire trans
porter chez lui, où, malgré les soins empressés,
affectueux des personnes de la contrée les plus
habiles dans l'art de guérir, il succomba dans
l'espace de quelques heures.
FRANCE. Paris.
Le Journal de l'Eure n'a pas été heureux
dans ses démêlés avec le parquet. Traduit de
vant le tribunal de police correctionnel parce
que la signature du gérant n'avait pas été ap
posée sur l'exemplaire qui doit être remis au
parquetil avait été acquitté traduit plus tard
devant la cour, il avait été acquitté encore.
Mais M. le procureur-général s'est pourvu en
cassation l'arrêt a été cassé, et la cour deCaen,
voyant une contravention là où le tribunal
d'Evreux et la cour de Rouen «'en avaient pas
rencontréa condamné le gérant" du Journal
de l'Eure 500 fr. d'amende
Le nommé Pierre Andoire a comparu de
vant la cour d'assises de Bordeauxsous l'ac
cusation d'avoir donné la mort sa femme par
empoisonnement.
L'avocat de l'accusé a terminé sa plaidoirie
par ces parolesqui ont paru produire de l'im
pression sur l'esprit des jurés
Ah si des exemples pouvaient être pris
en considération par vos consciencesne pour-
rais-je pas vous montrer sur les bancs des cri
minels une femme que sa position sociale élevée
et son éducation brillante recommandaient la
sévérité de ses juges. On a parlé de calomnie
elle niait son crimeet pourtant le jury a usé
de clémence. Messieursvous devez au peuple
en sera quitte pour être renvoyé de la colonie
les poches pleines, et peut-être sans remords?
Nous disons, nous, que la sévérité de M. de
Bourjolly était légitime, et que le ministre de
vrait l'imiter, l'encourager, I honorer, le mettre
l'ordre du jour. Quel mal ne fait-on pas au
contraire, l'armée et la morale publique,
quand on punit l'homme qui, s'il a commis une
erreur, n'est coupable que de trop de zèle pour
le bien Désormaisles officiers préposés la
surveillance de l'administration en concluront
qu'il fautpour gagner les bonnes grâces de
M. Soult, être indulgent et n'être pas sévère.
Les traitants pourront faire impunément for
tune, et nos malheureux soldats continueront
engraisser de leurs os la terre d'Afrique, où
ils devaient trouver une mort plus glorieuse
sinon la récompense de leur courage et de leur
dévouement.
Nous sommes heureux d'annoncer le re
tour très prochain de M. Schœlcher de son ho
norable et pénible voyage. Fatigué d'entendre
dire que les abolitionnistes ne connaissaient pas
les colonies, et que leur sympathie pour la race
noire n'était que de l'ignorance, il partit, il y a
plus d'un an, sans mission, ses frais, sans au
tre appui que sa conscience, sans autre but que
la véritésans autre ambition que de prêter
ses convictions généreuses l'autorité des faits et
la force d'une doctrine. Arrivé aux colonies et
s'étant posé aussitôt comme abolitionnisteil
fut accueilli par trois cartels, qu'il accepta tous
trois et qui tous trois furent retirés devant sa
contenance simple et ferme non par crainte
on connaît la bravoure des colons mais par
considération et respect. 11 commença alors
l'accomplissement de sa mission, parcourut les
colonies françaises, anglaises et espagnoles, ob
serva la race noire esclave émancipée libre
et, après treize mois d études profondes et pé
nibles, de voyages souvent périlleux, de longues
excursions dans les terres, il revient chargé
d'une masse imposante de faits irrécusables,
prêt apporter la chambredes documens pré
cieux recueillis par un homme de conscience.
Un tel voyage ainsi entrepris est un fait si
exceptionnel et si noble que c'est pour nous un
devoir de le signaleret un honneur de comp
ter M. Schœlcher parmi nos amis politiques.
Nous recevons aujourd'hui même la nouvelle
de l'arrivée de M. Schœlcher Londres.
National.
On lit dans une correspondance adressée
des enseignements cet homme ne peut mourir, de la frontière de Turquie, le 17 juin, la
puisque cette femme n'est pas morte. Il est Gazette de Cologne
d'une naissance obscure elle sortait d'une fa
mille distinguée on ne manquerait pas d'éta
blir cette comparaison. Pour être respectable,
la justice doit être empreinte d'un caractère
d'égalité une tête ne saurait çn dépasser une
autre.
Le grand quartier général du commandant
en chef Golowin est Tiflis, au-dèlà de la
ligne du Caucase.
On parle de quelques avantages qui auraient
été remportés sur les montagnards, mais les
résultats en sont minimes et achetés par de
grands sacrifices particulièrement par la perte
de beaucoup d'officiers.
"VARIÉTÉS.
Le Journal des Débats raconte l'anecdote sui
vante
Après son avènement l'Empire, Napoléon vou
lut improviser une cour, et faire de tant de héros
des seigneurs. On se soumit mais l'épée droite, col
lée contre la cuisse, allait mal avec l'habit français.
Deux anneaux adaptés au fourreau, avec un nou
veau ceinturon, la reportèrent eu arrière.
On s'empressa d'adopter le nouveau modèle. Un
seul officier-général conserva l'ancien c'était Rapp,
dont l'empereur connaissait la ténacité. Rapp,
lui dit-il un jour, nos habitudes doivent changer
avec notre situation l'uniforme l'armée, aux
Tuileries l'habit de cour. Ton épée va mal avee ton
costume;"il faut la changer et faire Gomme moi
comme tout le monde.
«Sire, répondit Rapp avec respect, mais avec
fermeté, je ne critique et ne blâme personne mais
jusqu'à présent vous n'avez pas été mécontent de
mon épée, je la garderai comme elle est. Nouvelle
entrevue,nouvelles instances,nouveau refus.«Eh
bien dit l'empereur une troisième fois, en se pro
menant avec Rapp dans un salon toujours l'an
cienne épée? Toujours, sire. Quoi!
malgré mes instances! mais, Rapp, je ne t'ordonne
pasje te prie d'en changer. Te prierài-je en vain
Ne voudrais-tu rien faire pour moi?Ne puis-je plus
compter sur ton amitié?» Mon sang, ma vie,
tout est vous, sire; mais je ne suis qu'un soldat,
que votre majesté me permette de vivre et de mou
rir en soldat. Entêtédit l'empereur en s'ar-
rêtant tout coup devant lui5 mais tiens, regarde
donc cette épée nouvelle, cette épée que j'ai là ne
va pas si mal. A vous, tout va biensire.
Elle t'irait tout aussi bien qu'à moi, dit l'empereur
en soulevant son épée et regardant Rappj si je te la
donnais, ne la porterais-tu pas? «Ah'sire,
repris Rapp, surpris, ému, attendri, vaincu j qui
peut résister votre épée
Ap rès la mort du général, cette épée est passée
comme un souvenir d'attachement, comme un gage
d'amitié, entre les mains de son aide de camp, M. le
colonel Jules Marnier, aujourd'hui chef d'état-
major de la première division militaire.
On lit dans la Gazette d'Etat de Prusse
Un des problèmes les plus difficiles dont la solu
tion doit être placée au nombre des découvertes les
plus extraordinaires de notre époque, vient d'être
résolu. Il s'agit de se promener sur l'eau tout droit
et tout habillé, et ce, avec autant de faciïité^du
moins en appdrencé, que si l'on marchait sitr le sol.*
Des milliers de spectateurs ont puyqir aujourd'hui
un hoBMftfc.élagMn ment vêtu, lu cig^rs'àls louche,
hfcannèàlamainen guise de rame, ayant êeS pieds
deux petites et étroites nacelles de 6 7 aunes de
Suède de long^ et de 4 pouces de large se promenée
tranquillement sur le lac de VVaclar, juste l'endroit
Jacub gouverneur d'Àndrinoplenommé
commissaire de la Sublime-Porte en Bulgarie
adès son arrivée Sophia fait mettre en li—5
berté 15 prisonniers. Cet acte de clémence, qui
a produit le meilleur effet parmi la populalfeti
1 chrétienne doit causer les plus vives inqmé* 1 1TTP
T j 1 a- i 1 ou il se îette avec iracas.dans le port de Stockholm
Le jury ayant admis des circonstances atte- tudes au pacha de N.ssa ou Jacub est sans la mer. Les petites nacelles dont il s'agit
ruantes, lierre Andone a ete condamne aux -doute arrive en ce moment. ressemblent .aux patins de bois Skador en Suédois
travaux forces perpétuité. On lit dans une correspondance de Bessa- dotft se servant les habitants des contrées polaires
relier sur les montagnes et les ma
cante, clans la séance des députés du 23. Dans TAugsfyourgf - ^ais couverts^ glaj^et.de neige,
la séance du 25la commission du sénala pro- La auerre nue depuis peu on a rccommcjccn
posé de déclarer la tutelle vacante la majonlé lré ,es duLt** ni, proéuré ^nâJlâÎM connu ici, et
de 3 voix contre 2. .r'Jàjl <P,e PÇtixle lauriers, et évicfemment elle durera généralement pratiqué par la jeunesse des en
1 amiral Lalande va prendre lé?lfcm- éAfljirc bien des années. 11 cil vrai que quelques et par les divisions des troupes qui se troirv
1ffclT* S h*C- - S <vr\lr\ iA.il n 1 "A' -1 O /.tl n.. I.'.I.A J» «««.nrVAU n.nn Un.
1
M.
mandement en çhef des forces navale!
dans la Méditerfânnée.
:|g
Le Courrier français fait les réflexions s
vantes
Il n'y a rien de plus passant que d'honorer
la probité et de décourager-'cei taines spécula
tions dans les rangs de l'armée, Rappelerons-
sont soumlses ainsi que cela est arrivé le Nord. Cette manière de voyager sur ces
I
ois/qÉelJes se sont,, vues l'extrémité trompeurs a probablement donné l'idée d'essay
s n'ont pas* lardé;reprendre l étcn- même chose sui>l'eau et ci I
leur ont permis
mai» belles n'ont pas* tardé'
dajrfl de la, révoltedès q
Jeprendr
les conjectures le
nous a M. Soult.que./i
ont péri Milianah parcel
un homme infâme entre le
culé sur la noucriftire du i
de quoi s'indigner quanti ôl
réserve sa sévérité pour
abus tandis qu'un fripon]
ou fait mourir de faim ,1a
[hommes sur 1,000
'un entrepreneur,
îfâmesavait spé-
lat? N'y a-t-il pas
ioit que le ministre
qui signalent les
aura empoisonné
La 12e division d'infanterie russecomposée
de 4 régiments et quisous les ordres du lieu
tenant-général Buschin était disloquée en Bes
sarabie vient de se concentrer près de Belz
Bender, Kischenoff et Cholym. On attend Belz
le général Kaisaroff, commandant ce corps, et
le gouverneur-général comte de AVaronzoff.
Le corps d'armée du Caucase, en deçà du
Ruban sous les ordres du général Grabbea
loitié d'un régiment, son quartier général Stauropol.
a complètement réussi. L'invjgijpMforifir ce g&rjre 'de
promenade est le lieutenautTHocokemberg, déjà
connu par une foule d'iifgériieuses inventions. C'es
donc lui qu'appartient l'honneur de l'invenlio
L'exécution en appartient au professeur de natalj
Gjoerke qui, dès ses premiers essais, a eu tout
suite un émule dans la personne d'un offirier nomme
Benzelstjerna. L'aspect de ces hommes qui niâl cîieat
sur l'eau, dès qu'on se trouve une certàin'è dislafh'è?
et qu'on ne peut voir leurs patins, présent© D
ment quelque chose de fantastique. L'inVe#leju:
demandé au gouvernement un brevet d'invci^lS4^
Le Rédacteur eu chef, Éd. OILLEA*