S Dans ee villagele bourgmestre officier de l'Etat Civilsurpris par la morta laissé non signes plus de cinquante actes, parmi lesquels différeols actes de mariage. Des mesures ont été immédiatement prises par l'autorité judiciaire l'effet de régulariser ce fâcheux état de choses. Pour remédier des abus aussi graves, il n'y a qu'un seul moyen, c'est une surveillance con tinuelle et sévère. MM. les juges de paix en ont été spécialement chargés par l'autorité supé rieure de l'ordre judiciaire. L'examen des tables décennales pour la pé riode de 1823 1832, a fait reconnaître qu'elles n'étaient pas régulièrement dressées." Plusieurs administrations locales mettent peu d'ordre dans la classification des noms, lorsqu'elles forment les tables alphabétiques annuelles. M.r le gou verneur a eu soin de leur rappeler le mode suivre dans la rédaction de ce travail. titre n. Élection*. La province compte 8 sénateurs et 13 repré sentants. Les électeurs ont se réunir cette année l'effet de pourvoir aux places vacantes par la sortie des représentants dont les pouvoirs cessent le 8 novembre 1841. Révisions de* listes électorale*. M. le gouverneur a rappelé aux autorités lo cales les devoirs que leur imposent les lois des 3 mars 1831 et 30 mars 1839 ainsi que celle du 30 avril de la même année. Éligihles au sénat. On ne parvient que difficilement former la liste de ces éligiblesattendu que nombre de personnes que la loi prescrit d'y inscrire, pos sèdent des biens dans d autres provinceset presque toujours négligent d'en instruire les autorités. Cette liste contient cette année 107 noms. TITRE III. ORGANISATION PROVINCIALE. Circonscription territoriale et administrative. La province est divisée en huit arrondisse ments administratifs et en quatre -arrondisse- ments judiciaires. Le défaut d'harmonie entre* la division terri toriale administrative et la circonscription ju diciaire, constitue, surtout dans l'état actuel des choses, une espèce d'anomalie et peut don ner lieu des inconvénients qui ne sont pas sans gravité. Plusieurs dispositions législatives prescrivent ^hlr'aùtresque des opérations purement ad- /"''«ainistralives auront lieu par canton de justice v depaîx. Cependant ces cantons ne comprennent pas toujours des communes appartenant un, seul et même district. Celui d'Haringhé. par ex emple, compte douze localités, cinq dépendent de l'arrondissement administratif de Furnes ffcinq font partie de celui d'Ypres et deux ressor- tissent celui de Dixmude L'autorité provin ciale doit donc ici invoquer pour un objet qui ne concerne qu'un seul et même canton judi ciaire, le concours de trois agents du pouvoir administratif, les commissaires d'airoadissement qfa leur tour, sont obligés de correspondre entre edltc"" Nous avons pu nous convaincre souvent des inconvénients qu'offre une pareille division. Ce serait incontestablement une mesure qui faciliterait la régularité du service et qui serait favorable aux intéressés, en même temps qu'utile la marche de l'administration, que la promul gation d'une loi mettant en concordance par faite les deux divisions en déterminant une cir conscription normale pour la partie judiciaire et pour la partie administrative. Élections. Furnes et Courtrai, ont élu chacun un député. Liste électorale. 6881 Électeurs dont 308 supplémentaires. Le manque d'espace nous oblige remettre au prochain N° un mot sur les actes du conseil. qu'on u'ens-ignore et, ces cris' ulirà'éflprgiqiji^yMonsiéur I.3tSjirtine répond par des paroles.tbiuçes et pol es né pouvait-il dire àtçet alU-maud-gpie lebfrgnçjyVauivsi, sauront conserver rritoire el faire au besoin de nouvelles conquêtes? ne pouv. it- si j'étais portela Marseillaise delà Paix, est une lâclieté es les dames se rangèrent Jiirrftùt de l'avis decejle qui venait aire entendre ces chaleureuses paroles; est-il besoin de dire qpe lommesep firent autant? - rF,'d de Musset fut le dernier h se,prononcer ^'approchant en cercle aifinié, et moi aussiMesdames, s'écriad-il, je pense e vous. eus pensez Comme nous, repartit vivement M'14* s, M"U»irur vous qui êtes le poète des damesvous qui rendez ■en nos pensées, soyez encore notre inleiprète cette fois; tépon- a cet allemand comme il le mérite. Mais surtoutsoyez dur et liant, si toutefois il vous est possible de i'èCre. mois, on s'empare du poète, malgré ses réclamations, 'on Une grâce, Mesdames, elle vous est accordée. —Je -- du papier et des plumes En voilà. Non. ^Eh deux. eigauwJ-deux cigare, par pilî&î sans cigare*, ination serait stérile. Nous recevons de Bruges ce qui suit Séance du vendredi g juillet. Présidence de M. Massez. La séance s'ouvre par la lecture du procès-verbal qui est approuvé l'unanimité. Les secrétaires donnent lecture des pièces adres sées au conseil qui sont renvoyées aux différentes commissions. Rapport est fait au nom de la ir* commission, concernant les lots obtenus par la province lors de l'exposition des tableaux Bruges i84i. Conclu sion de la commission de laisser la députation la répartition de ces tableaux au nombre de 11 entre les villes qui possèdent dans leur sein des académies de dessin. Discussion de celle conclusion la prochaine séance. Rapport fait au nom de la 2e commissionconcer nant la demande faite par la ville d'Ypres, l'effet d'obtenir le changement du jour de sa foire annuelle de bestiaux. Conclusion l'unanimité pour l'a doption.Discussion remise la prochaine séance. Au nom de la 3 e commissionproposition pour la perception de 3 centimes additionnels sur le foncier et la contribution personnelle pendant 1842, 1843 -et i344.Conclusion adoption de la proposition. Discussion aux prochaines séances. Au nontdela 4ecommission, rapport concernant le résultat des mesures prises pour la formation d'un plan et d'un devis pour la construction de la tour de la cathédrale. Conclusion ajournement de la proposition^ avec invitation^ la fabrique de l'église cathédrale de se conformer exactement aux disposi tions de l'article 207 du décret du 3o décembre 1809, et notamment de faire connaître quelles sont pour cette construction les ressources disponibles y com pris le produit de la collecte faite en vertu du man dement épiscopal. Discussion la "prochaine séance. Au nom de la même commission, nomination d'un nouvel architecte en remplacement de M. Van Caneghem, admis faire valoir ses droits la retraite comme employé provincial. Conclusion adop tion de la proposition. Discussion aux prochaines séances. Au nom de la même commission, rapport concer nât! lia demande d'une route de Yladsloo la chaus sée de Dixmude Wyhendaele. j Conclusion accorder le tiers de la dépense conformément au princijie reçu pour les roules d'intérêt communal. ^Conclusion aux prochaines séances. Au nom de la 5e commission, rapport concernant, la demande pour que la province fasse la reprise de la route de Wynghem. Conclusion rejet de la proposition, la province accordant fr. 20,000n'a pas eu l'intention de s'imposer de nouvelles charges par rapport cette route. Discussion la prochaine séance. Au nom de la même commissionrapport sur la demande d'une pension de Barbe Mouman, veuve de l'ancien conducteur Mouman, décédé l'année der nière. Conclusion qu'il n'y a pas lieu d'adopter le principe d'accorder des pensions aux familles des fonctionnaires de la province. Discussion la prochaine séance. Au nom de la même commission. Rapport sur la proposition faite par la députation, concernant la vente de la maisonnette située au pont de Slalhille. Conclusion adoption de la proposition. Dis cussion la prochaine séance. Au nom de la même commissionrapport sur la demande d'un subside par la commune de S'-Michel, pour la construction d'un pavé. Conclusion d'accorder le tiers de la dépense, conformément aux principes admis pour les routes communales. Discussion la séance prochaine. Au nom de la 3e commission, rapport sur la pro position pour qu'il soit fait un transfert de crédit de la somme de fr. 5g2-o8,au budget de i84o,pour le tribunal de commerce d'Ostende. Conclusion adoption de la proposition. Discussion la pro chaine séance. La prochaine séance est fixée lundi, 12 juillet, l'heure ordinaire; l'ordre du jour de celle séance sera ultérieurement distribué domicile, aux con seillers. Correspondance du Progrès. ISamur, le 0 Juillet 1841. Il se plaide ici un procès assez intéressant entre Mm° V" Coppens sœur de M. Poncelet l'un des fon dateurs de l'Ami deVOrdre ct Mme Niset, directrice du Pensionnat de S1" Marie. Comme vous voyez, la discorde est au camp d'agré ment, et voici quelle occasion MUo Louise Gofflot, fille de M"" De Coppen sadhiise au nombredes sœurs de la communauté de S,c Marie, achète une maison contigue celle de la commu nauté, puis tombe malade et rétrocède celte maison la Dame Niset, directrice; fait en outre un testa ment en faveur d'une des sœurs de la même commu nauté et meurt ne possédant plus rien. Voilà donc Mme De Coppens frustrée non seule ment de sa réserve maternelle mais même de tout le patrimoine de sa fille. Dépouiller quelque mécréant libéral, passe encore, c'est lui faire en le croquant beaucoup d'honneur, mais dans ce cas-ci, peste aussi procès l'instant. M™ de Coppens prétend qu'il n'a pas été donné une obole pour la rétrocession de la maison, que cette prétendue vente n'est qu'une donation déguisée charge par la directrice Niset de conserver et de rendre l'être moral connu sous le nom de commu nauté de Sl° Marie. Elle soutient que cela résulte de lettres écrites par la défunte sa fille, de déclarations remises Mgr. l'Évêque de Namuret d'unemultitudede faitsqu'elle articule. f Elle dit, que si l'acte est sérieux, que si la dona trice Niset, qui n'a pas le sou paraît-il, a réellement payé le prix sa fille, ce prix doit se retrouver dans la succession, or, loin delà, des 70,000 fr. composant On acquiesça sau.épéiiie cette; demande, et le poêle alia s'enfer mer an jardin. Un quai t d'heure après, Alfred, de Musset frappait la grille, le cigare» étaient consumés -mais ils n'étaient pas passés tout f fumée; voici lés vers qu'Alfred vint rocker NôusTavocs eu, votre Rhiit allemand Il a tenu dans notre verre. Un couplet qu'on s'en va chantant Efface-t-il la trace altiere Du pied demis chevaux', marqué dans votre sang Nous l'avons euvotre Rhin allemand, Son sein porte une plaie ouverte Du jour où Condé triomphant A déchiré sa robe verte Où le père a passépassera bien l'enfant. Nous l avons eu, votre Rhin allemand. Que faisaient vos vertus germaines Quand notre César tout-puissant De son ombre couvrait vos plaines Où tomba-t-il alors oe dernier ossement? -î Njgas l'avons eu, votre Rhin allemand. St-vous oubliez votre histoire, Vosji-iuiàs SIK:.- sûrement j.'uî 1 ®nt ""eux .gardé notre mémoire unl 11 ;;ç'rtEPesllO les nous ont versé votre petit vinblan.. r .'S'il est vous, votre Rhin allemand. Lavez-y (lonc votre livrée p Mais parléz-en moins fièremênt. f Combien, au jourtte la curéq^ Étiez-vous de corbeaux contre T|i|le expirant Qu'il coûte en paix, votre Rlun allemand. Que vos cathédrales gothiques" S'y reflètent modestement; Mais craignez que vos air*bachique» Rê Ne réveillent les morts de lear repas sanglant. Les dames étaient enchantées; le poète avait êWfore une fois rendu toute leur idée... Il avait été leur écho. Aussi le Coinblèrcnt-elh* d'éloges qu'il avait bien méritée 1

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Le Progrès (1841-1914) | 1841 | | pagina 2