silIKIIiPS FETE NOUVELLES DIVERSES. VILLE D'YPRSS. 3 Journée du Dimanche 1" Août. Journée «lu Lundi, S Août. Journée du mardi, 3 Août. 41 des 6 centimes additionnels au pricipalde con tributions foncière et personnelle 2° de péages et de rèvenus sur diverses voies de communica tion par terre et par eau 3e de l'indemnité de casernement de la gendarmerie 4° de la taxe sur les bestiaux 5° de la taxe sur les chiens lé vriers. Emprunt. L'arrêté Royal cfu 23 août 1838 ayant permis la perception des 3 centimes addi tionnels supplémentaires pour les années 39 40 et 41 la députai ion a pu se dispenser de réclamer l'autorisation de lever des fonds jus qu'à concurrence d'un million. Comptabilité. Le déficit de 178,887-18 sig nalé dans rencaisse de la province, vient d'être comblé en partie par une somme de 122,699-26 transférée au crédit Fonds provinciaux, par le directeur dû trésor. Service de la caisse provinciale. On a espoir que le gouvernement obtempérera enfin aux réclamations de la province au sujet des fonds qu i! détient et des intérêts en résulter. Ac tuellement l'état du service delà caisse présente un chifFre de 226. 671-37 Receveur particulier. La non-abrogation de la loi du 25 mai 1838 fait prévoir que les fonds provinciaux doivent être encore longtemps gérés d'après le mode actuel. Commissaires d'arrondissements. La pro vince en compte 8. Le rapport loue leur zèle et le talent de quelques uns. Il regrette que la chambre n'ait pas voté la majoration de traite ment proposée en leur faveur. Attributions. La loi charge ces commissaires de surveiller l'administration des communes et des villes d'une population inférieure 5,000 habitants. Nieuport se trouve seul dans celte dernière cathégorie. La suite au prochain N". Nous lisons dans une correspondance ministérielle r Monseigneur l'archevêque de Paris jugeant 3ue l"enseignement_évangélique dans la chaire e vérité, de charité et de paix était incompa tible avec l'enseignement anarchique et quoti dien dans les colonnes d'un journal qui enseigne le mensonge la calomnie et la révolteMon seigneur l'archevêque de Paris a défendu M. l'abbé de Genoude de prêcher. Nous ajou terons que dans le cas où celte défense ne se rait pas respectée, il a été déclaré M. l'abbé de Genoude qu'il serait interdit. DE LE Le Rédacteur eu chef, Él). GILLEAU. LES BOURGMESTRE ET ÉCHEVMS DE LA VILLE D'YPRES Vu la décision du Conseil communal en date du 3 de ce mois fixant les divertissements pu blics de la Kermesse dite Tuindagqui com mencera celle année le lev du mois d'Août, et chargeant le collège des bourgmestre et Eche- vins de régler l'ordre dans lequel ces divertis sements auront lieu. ARRÊTENT Le Samedi, 51 juillet, le carillon annoncera la fête de 6 7 heures du soir, et sera sonné de 6 7 lieu tes du matin au* journées qui suivent f A 7 heures la Société de Musique de la ville exécutera divers morceaux d'harmonie sur la Grand1 Place. Immédiatement après la rentrée de la Procession solennelle, la Musique militaire do 8e régiment de liguefera entendre plusieurs morceaux choisis d'harmonie, sur la Grami'Flace, jusqu'à une heure de relevée. Grand Tir la Perche Offert par la Société de la petite arhalcle dite de Guillaume Tell, aux sociétés de la petite arbalète du royaume et de 1 étranger. Ce tir commencera 2 heures de relevée les invitations oen- tiendronl le» conditions du concours. Les prix seront f Pour l'oiseau supérieur, i>° 1, une Cafetière et 12 Cuillers oafé d'argent pesant ensemble 23 onces valeur de 25H francs. 2° Pour chacun des oiseaux de côté, 2 et 5, six Couvert» d'argent pesant ensemble 06 cnicc» veïcor oOO francs. 5° Pour chacun des oiseaux de coté, n** 4 et 5, Iroiaf Couvert» d'argent pesant ensemble 18 onces, valeur 150 francs. 4° Pour chacrm des oiseaux de côté n* fi et 7, une Louche d'argentpesant ensemble 11 onces, vah ut 100 francs. 5o Un Hibou qui sera placé srtr le jeu, six cuillers tV café pesant 1 once et demie valant 20 francs. Il sera en outre décerné six Médai 11^ d'honneur savoir j 1* Une Médaille d'argent, la société de ville venant du point le plus éloigné en ligne directe. 2° Une Médaille d'argent, la société de commune venant du point le plus éloigné en ligne directe. 5° Une Médaille d'argent, la société de villela plus nombreuse. 4° Une Médaille d'avgcut, la société «le commune la plus nom breuse. 5o Une Médaille en vermeilla société qui aura la plus belle tenue. 6° Une Médaille en vermeil, la société qui se présentera avec le plus de pompe. Les sociétés concurrentes se réuniront à'I'Estamiuet dit Salon d Apollon. une heure et demie de relevée pour se reudre de là au Parc d'Exercice. Le cortège sera accompagné de deux escouades de pompiers en tenue et précédé de la Société d'Harmonie de la ville. Dans ce cortège figureront un tambour-major géant de 25 pieds, précédé d'un nain de 72 centimètres, suivis d'un blason colossal de la société et d'un char de triomphe. Premier Bal de la Société de la Concorde. Ce Bal commencera vers 10 heures du soir l'Hôtel-de-Ville. Les étrangers y seront admis arec des cartes d'entrée que leur procureront les membres de la société. Le matin dès 8 heurt», continuation du tir l'arc et distribution des prix aux vainqueursmidi prcéis sur la Grand'Place. De midi une heurela musique communale exécutera divers morceaux d'baimonie sur ladite Place. Jeu du Seau. Sur la Petite Place 5 henres de l'après-diner. Les prix seront une montre d'argent et de» mouchoirs de poche. Mât de Cocagne. Sur la Grand'Place4 heures de felevée. Ce mât sera garni d'une montre d'argentde cravates et de mouchoirs de poche. Soirée musicale suivie d'un Bal champêtre. Au jardin du S> A icaisevers 6 heures du soir, le concert «nn exécut par une musique choisie. Cette fêle sera organisée de manière ne rien laisser désirer il y aura illumination générale du Jardin en verres de couleur. La musique du 8* régiment d'infanterie exécutera plusieurs Mor ceaux choisissur la Grand'Placede midi une heure. Grand Carrousel. Cet exercice aura lieu sur l'Esplanade. Toi 8 les amateurs de ce jeu 9 de» villes et communes du royaume et de l étrangersont invités y prendre part. Le< cour*» commenceront 3 heures précises de relevée lu cirque n'aura pas moius de 20 métrés de diamètre. Les prix suivants seront décernés aux trois cavaliers qui auront enlevé le plus grand nombre de bague». 1er prix un tilbury de la valeur defr, 1000. 2e prix un bel harnais avec ornement» pour ohevai de tilbur^ - de la valeur de 250 francs. 5*" pi ix une selle et une bride bien conditionnéesde la valeur 120 Italie». w 11 sera de plus distribué troismédaillesfrappées aux arme» de la ville» L'une au peloton dont la tenue sera jugée la plus belle. L'autre la localité qui aura fourni le plus de concurrents. Et ht troisième au concurrent ou aux concurrent» de la localité lu plus éloignéeen ligne directe. Les cavaliers se formeront en pelotons de quatre, eettx qui n'au raient pas d'uniforme se présenteront en habit. L inscription des pelotons se fera au secrétariat de la ville, le matin de 10 heures midi. Les cavaliers qui se présenteront isolément, seront formés en pe lotons par la voie du sort. Les derniers inscrits qui ne seraient plus en nombre suffisant pour en coinj oser uncourront après tous les pelotons. Chaque peloton désignera son chef. Les personnes qui ne seront pas suffisamment coçiroes ou reft» soignées, seront tenues d'exhiber une déclaration de l'autorité locale.du lieu de leur domicile, constatant qu'elles ne se trouvent Impossible de répondre juste cela les circonstances en mer varient 1 infiniet l'on met quelquefois bien du temps accomplir un trajet que l'on peut faire dans quelques heures. Cependant le temps n'est pas si piauvaiset je m'attendais tout autre chose, réplique un personnage que l'on Reconnaît pour le jeune homme aux émotions, et tout en parlant il se promène et se dandine sur le pont; mais un coup de roulis survient et jette notre amateur de tempêtes plat pont. Il n'en demande] pas davantage, il^ se relève et court se mettre l'abri dans sa couchette. J Sur ces entrefaites, la clôche du dîner se faiténlendïeet chacun court se placer tahle^ mais bientôt un individu remonte", pale comme un mort et les joaes boursoufllées i il fiïft't la maiu durant sa bouche tout coup un hoquet forcé cette barrière il fusilte Êou^ portant des déjections de son estomac, un pauvre diable qui 'accou rait aussi se soulager de son trqp plein. Ce dernier, qui se sent apos tropher si vilainement, ne tarde pas lepa»*cr en même monnaie* Coup pour coup. Inde ira. Commentmonsieur, vdâs ne pouvez aller plus loin Et vous, monsieur, vous retenir? c'est't --malhonnête. C'est vous qui êtes mallîhnnéte eu venant me eracher la figure. Pardieu, vous me l'avez bien rendu. Allons, messieurs, dit le capitaine, calmez-vous, la faute en est au roulis du bàyiçtfbt; mais le temps s'éolaircil, la mer tombe, et bientôt vous sere» Jilus votre aise. C'est fort heureuxreprend un vieux rognetir de portionsqui déjà trois fois a rempli son estomac, et trois fois l'a vidé, et cela parce qu'on lui a dit avant de s'embarquer qu'il fallait beaucoup manger bord, afin d'éviter le mal de mer c'est fort heureux as surémentcar on ue^peut pas tenir en bas il y a une odeur si désa gréable, que le cœur ^ftt^^oulevé. Enfin, le terqps s'est mis au beau, la navigation s'açbèvë heureu sement, on est au portjPlLéoàutilies sont ouvertes, ou monte les bagages de la calç. C'est alors un autre train. bord£ ce sont-le. -Ma malle! mes caisses! i porte-manteau! ma valise! IF* L de l'autre côté. C'est moi. Vous vous trompez j c'est bien ma Je tous dis que non, madame. E y a un chapeau dedans. C'est une sellevous dis-je. - Quel entêtement Chacun des deux interlocuteurs tire la caisse de son côté mais elle est suspendue sur le palan elle heurte oontre un des bords du panneauelle s'ouvre et une pharmacie complète tombe fond de cale, et les pots et les fioles qui la composent se brisent en mille pièces. Je suis ruiné«'écrie certain dojrteor qui a suivi avec anxiété le mouvement de la caissec'es t une perte irréparable.pour l'huma nité. V*' C'est vous qui(nous ruinez avec vos drogues, crient plusieur passagers la foisen voyant leurs effets souillés du contenu de jNMdite caisse..* peu l'orbe sp rétablit,chacun p-end son paquet et quitte le le. capitaine et le remercient de ses attentions un élevés, il y en a partout. D'autres sans rien dire ce sont les indifférentset le nombre en est quelques autres s'en vont en grondant ils ont trouvé touf bordet cependant chep eux ils sont r'Wuits^au plus strict saire; enfiules derniers passager} 'féns de sac et~de corde, ohappent du bord en disapt Quelle barque! i., Le capitaine a salué affectueusement les premier*il été poli avec tout te monde maisen voyant partir les derniers il ne peut l'empêcher de dire, comme les gens de son page -- Bon débarras! TJn paquebot qui reçoit ainsi bétes et gens est une véritable in de Noé qu'on peut appeler aussi un um/iibui mari/im». 0. DE rOCCHT IjtwUnant Jt rs

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Le Progrès (1841-1914) | 1841 | | pagina 3