2 4.' a rappelé qu'il est inconvenant de parler «le bâton ♦(ii.iixl on porlc Fëpéc. Aussitôt qu'il a eu f.iit con naître retlc insolente visite, par une déclaration signée où il annonce que le journal ne changera pas «l'altitude en présence des menaces, une foule de ci- tovens de la garde nationale sont venus inscrire leur nom coté de celui de ses collaborateurs, pour le cas ou un engagement collectif aurait lieu. Des symptômes de révolution se signalent sur plu sieurs points importants de la France. Rèsumé du If apport sur f état de l'administration dans la Flandre occidentalefait au conseil provincial. dans la session de i84i, par la Réputation per manente. (Suite et fui.) TITRE IV. Organisation communale. Circonscription territo riale. La province compte i5 villfes et 238 coin— mnnes rurales. Des hameaux avaient de mou dé d'être érigés en communes distinctes. Lî«« enquête faite sur les lieux par un délégué dYr Collège a fait décou vrir que l'intérêt personnel était presque toujours en jeu dans ces pétitions. Des décisions en consé quence out eu lieu. Conseils communaux. Elections. Le renouvelle ment partiel des conseillers communaux aura lieu en 1842. Les électeurs ont eu et auront intervalle- inent pourvoir aux places vacantes. La révision des listes d'électeurs a eu lieu l'époque fixée par l'ar ticle i3de la loi communale. Actes-des conseils'communaux. Ils présentent gé néralement assez de régularité. Le gouverneur, qui 1 S» Le droit de faire des règlements d'administration intérieure et de p dice locale donrre lieu souvent contradiction avecles lois générales. Collège des bourgmestre et ecTieoins. Personnel. Lé rapport émet dés considératious de la nature la plus grave sur l'obligation imposée l'autorité royale de nommer le bourgmestre et les échevins dans le sein du conseif. H dit que souvent ces magistrats ont laissé passer impunies des infractions aux lois dé peur d'indisposer les électeurs. Peut-être le gou ver nement, eominue-t-il, frappé de ces abus, jugera- f—11 cou vénalité dans la sagessede saisir la légîsla - ture d'une lui propre-remédier aux nombreux inconvénients, que fait naître l'exécution de l'ar ticle 2 de la loi du 5o mars i836« Actes des bourgmestre et échevins. L'autorité pro vinciale n'a été obligée de suspendre aucune clélibé- ration prise en r84 par un collège échevinal. Des améliorations se font remarquer dans la rédaction 'des rapports prescrits par l'art, 70 de la loi commu nale. Employés communaux. Le mode de nomination dos secrétaires communaux est défectueux. Grand nombre de ces employés négligent le service. La dé- putalion devrait avoir un droit d'intervention directe» pour, défaut des collègeséchevinaax, prendre l'in?- 1 inijve l'égard de ces employés, qui sont trop indé-Y pendants.', Archiver communales.. Les nombreuses relations «les Flandres avec le6 peuples du nord et ceux du midi de l'Europe, donnent leurs archives une grande impor lance. 11 n'est parlé ici que de celles de T4.tiélt. A propos ranscrire en, que iui*ie rapport. s «ans l'ejposé que sieurs vol »^Ce beau récitât est le fruit de Oravail opiniâtre du iaéant et modeste la mort est vertuç récemment enlever ésnmfè.'CcÊS^lpêëslimable et te entière ai» service du.pays, a eu la sat 'itde mourir de voir que le gouverne apprécier ses services. Armoiries communales. Les autorités locales sont es 'dans l'impossibilité de produira des doc li ts originaux attestant la concession primitive, a tâche de rendre ou de conserver aux communes les sceaux les plus anciens. Ni Nieyport, ni Tliou- rout, qui veulent le maintien de leurs armes actuel- ne paraissent disposés faire droit aux modifi- ns d'intérêt archéologique que le gouverneur lie y introduire. Quelques communes qui ont de» demaudes en vérification ou en maintien, ira armoiries, n'ont pu encore obtenir de déci res est de ce nombre. Finances. Observations générales. Les communes ayant été dépossédées par la loi du 20 mars 181 3 de leurs bien» immeubles-, autres que les boisr leurs ressources «wisisteul pour lés villes dans lés reve nus des droits d'octroi, et pour les commune» rura les dans les impositions personnelles. ftèceCtex et dépenser communales. L'année dernière <.n a fait connaître leur-iiatui-e d'une manière détail lée. Âuit un tableau des comptes de 1889 et des budgèli^dé 184*o. Emprunts. Les revenus existants ont pu peu près suffire aux dépenses de toute nature, 2b communes seulement ont dû être autorisées recourir des moyens extraordinaires. Un grand nombre des autres ont réduit leurs taxes personnelles. Comptabilité. Elle est en général bien tenue. Le gouvernement avait demandé s'il ne conviendrait pas de présenter aux chambres une loi qui frappe rait d'une taxe extraordinaire toute commune qui se montrerait récalcitrante payer des sommes léga lement dues. La députation a répondu négativement. Situation financière. Les voies et moyens ont suffi pour couvrir les dépenses de l'année i84o. Le montant dès capitaux dès rentes charge des villes s'élevait en 1814 àfr. 8,858, i4-8-Ni,en 1827 8,882, 264 79,au ier janvier 1840 a 3,85 1,, 148-87. Leseir prls terme en 1840 s'élèvent 1,244,633-68. Pour les communes rurales,, le montant desdils capitaux, s'élevait en i8i4à t55,o35-26, en 1827 189,067-08, au 1" janvier 134" 191,180-72. Emprunts lerhie, 184°, 86,357-58. Taxes communales. Les octrois établis dans les villes ont donné un produiL net de fr. 764,2o3-o5. Sans déduction desfi<aisde perception Bruges y entre p >ur lr. 369,887-56 Courlrai pour 164,610-67, Oslende pour 101-,618-99 Ypres pour 1.86,654-17. Les taxes personnelles des communes oui rap porté fr. 829,89.1-98. Des biens des communes. Les biens des communes autres que ceux employés un service publie rap portent' peine 5o,ooo francs annuellement de quoi il faut déduire i5,ooe francs depuis que les villes de Bruges, de Courlrai et d'Os tende ont été autorisées aliéner quelques propriétés. Quelques airt orisati'ons d'acquérir, d'échanger et de con tracter des bauxemphiléoLiqiies,ontété donnéesà plusieurs communes. Ce qui en fait l'objet est peu important. Contentieux. Des autorisations de plaider ont été accordées deux villes et trois comtiftunes. TITRE V. Bureaux de bienfaisance. Celte année la majorité des membres d'une commission des liospicesont cru que le bourgmestre ne pouvait participer au scrutin sur 1a présentation d'un candidat au bureau de bien faisance; ils s'élayaient de la-circonstance que le bourgmestre,prend part 1a-forma lion de la listedes candidats comme membre du collège échevinal, et émet son vote au^onseil pour la nomination défini tive. M. le ministre de la justice en a décidé l'opposé. L es comptes de îSSq donnent 1111 excédant des re cettes de 256,57.6-77 cl un déficit de 1 i4g-5o.Les budgets de 1841, offrent l'excédant un chiffre de 32, 498-76. I*es subsides communaux accordés ces bureaux en 1889 et pour 1840 Varient entre 553 et 552 mille francs. Le rapport en appréciant l'intention^1#^.présidé la formation d'un grand nombre d'écoles de dentelles, appréhende les suites de l'extension donnée celte industrie. La valeur générale des legs etduéalion.sdoiitdes établissements de bienfaisance ont été l'objet, peut-être estimée 1 1 -, H;- 28. Le renouvellement des baux, qui a eu lieu conformément'.'10 décret du 12 août 1807 par adjudication publique, a pr9d.fiil une augmentation veuràB-de fr. 2; ,<tji-7i,eeqni, pour la durée du e 5l|f,donnent une. somme n receveur -a .été' ré 34 autorisai iuns pour plaider Ontclé accord IL",.- r U g> rap- isme Brand particuliers. lit- conduite. Les secours en argent disparaissent de plus eu plus» Hôpitaux el Aôrptffé».Le nombre d'individus entrés en 1840 est de 6,43'», le,nombre sortis de 3,660 population ait 3t décembre, 2,770. Le conseil pro vincial a voté au budget de 1889 fr. 1 i,oo^Brepartir entre les communes pour J'éjjgction d'hospices. Au 3i décembre 1840l'Hospice roj'al de Messii présentait en total 207 personnes.Dix a^partieuui 46, 798 66. sa place. bureaux particuliers de bienfaisance. Pendant des parents victimes de leur patriotisme en >83'o. Les recettes de toute nature de cet établissement se sont élevées en i84o 65,-88-55; les dépenses 57,285-68. L ''Hospice de maternité Brugesprésente un état de i63j journées d'entretien dans le courant de 184 o. Aliénés. 528 individus se trouvaient dans les di vers établissements au 3i décembre] dernier. En 1840,32 guérisons oui été opérées et 35 décès ont eu lieu. Sourds-muets et aoeugles. Le bel établissement de M. Carton a reçu du gouvernement une indemnité de 3,5oo fr. pour que le prix de la pension restât fixé 200 fr.,au lieu d'être porté 27.5 qu'allaient nécessiter les Irais nombreux du directeur. Le nombre des sourds-muets qui y sont est de 334 en viron. La députation remarque que la plupa'rt des communes auxquelles l'art. i.3i de la loi du 3o mars 1836, lait incomber le soin de donner l'instruction aux enfants infirmes dont elles sont chargées, né gligent de les placer dans les établissements ce destinés. Enfants trouvés et abandonnés. Au 3i décembre 1840, il existait dans celte province 3o enfants dont les parents sont inconnus, 24 enfants trouvés et 6 enfants abandonnés. L'entretien de ces enfants s'élève fr. 2519-46. Celle province est après celle de Luxembourg, celle qui offre le moins d'enfants trouvés. Le gouvernement a fait remarquer que les provinces où if existe des tours sont aussi celles où le chiffre de ces infortunés est le plus élevé. Comptabilité des hôpitaux el des hospices. Les re cettes et les dépenses tant ordin/ires qu'extraordi naires pour 1840 des hospices et hôpitaux s'élèvent h recettes, fih 7 78,827- 00; dépenses, fr. 783,367-19. Sur la question, si une administration charitable non subsidiéè par une caisse communale, ne s'en trouvait pas moins placée sous l'art. 79 de la loi du 3o mars 1886, qui range dans les attributions des conseils communaux l'approbation de Ta cornptibi— lité des hospices, la députation a répondu négative ment. Dépôt de mendicité. Celui de Bruges pour lesdeux Flandres, exigeant des améliorations el de l'exten sion, il a été offert 45,867 fr. par le conseil provin cial avec invitation au gouvernement el la Flandre orientale d'y participer chacun de son côté pour la même quotité. Là dessus réponse équivoque deJa Flandre Orientale, demande parle gouvernement de modifier le projet pour en rendre l'exécution moins onéreuse. Cependant sur la nécessité re connue des améliorations réclamées, invitation par le ministre de la justice a été faite de commencer les travaux. La population totale en 1840 est de 703. Celle de la colonie de Merxplas-Ryekevorsel est de 5.3 individus. Monts de piété. H existe dans la provinçe quatre- monts de piété institués dans les villes de Bruges, Courtrai, Ostendeet Ypres. Les sommes prêtées sur gages en i84o, donnent un tolalquiexcède celui de l'année antérieure de fr. 111,712-50. Le taux de l'intérêt varie entre 8 et i5 p. c. ce taux est très- élevé el les administratio«is communales aussi bien qîle les institutions de bienfaisance devraient, cha cune pour sa localité, employer tous les moyens qui 9©nt leur disposition, dans le but de rendre possi ble la fixation d'un intérêt moins exorbitant; ce se rait là un résultat d'une haute portée, un véritable- bienfait rendu aux malheureux. Caisses tf épargnes. 11 existe une caisse d'épargne- dans chacune des villes de Bruges, Courtrai, Furnes- el Ypres. I.es communes et les bureaux de bienfai sance y placent leurs fonds disponibles. L'intérêt est. TITRE VT.' v Culte eufhaligne. Clergé Le traitemant ordinaire de Sdd Ir.-fh été attaché.de nouvelles places de vi— cjîirés créées*dans diverses communes. Le sort des. .eecb'sjTstjjuues inspire line vive sollicitude au gou vermetiK^A défaut d'une m sur les pensions des fonctionnaires'ecclésiastiques, des gratincotic lésantes îeunent cciésiastiqués,"des gratifications sont, allouées antluelleaiAit au taux établi par l'arrête royal du -21 août 186. Eglises et presbytères. Une somme de 17,228-27 est arrêtée en -comble sur les versements opérer par l'état et la province'pour réparations et tra vaux. Les monuments destinés au cullese rattachent, souvent des souvenirs nationaux,, Ç'est une raison de leur conserver le plus possible lefir couleur pri mitive. Culte prolestant. A la fin de 184.0, la population' prolestante de Brugef était de 294 etqelle d'Ostende

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Le Progrès (1841-1914) | 1841 | | pagina 2