de 0^8. Dans chacune de ces vil Tes il y a un mi
nistre anglican qui jouit d'un traitement charge du
trésor.
titre vu.
Enseignement moyen. Séminaire. Il se divise en
deux sections; l'une compte 148, l'autre 8oi élèves.
11 nécessité des dépenses considérables qui généra
lement ont été supportées parle gouvernement et la
province. Une partie de ces travaux ont coûté
fr. 8 >,419-77, indépendamment des frais de premier
établissement.
y/thé née et collèges. L'athénée de Bruges est en
bon état. Le système des études a été amélioré. La
ville a augmenté le subside qu'elle lui accorde an
nuellement; l'état a porté le sien qui élait de
fr. 6,85oà 1 Ojooo-Lesautresétablissemeiitsd'instruc-
tion moyenne 11'onl absolument que le subside com
munal. La ville d'Ypres donne i5,o5o Fr., c'est le
chiffre le plus élevé après Bruges. Ainsi la province
tout entière n<? jouit de par l'état que d'un Subside
de 10,000 francs 1).
Instruction primaire. Personnel, Le nombre d'é
coles primaires estde 7 11Elles sont lréquentées par
66,636 élèves. Ce n'est pas sur des relevés slatis-
liqnes, dit le rapport, qu'il liant mesurer le plus ou
Je inoins de prospérité de l'instruction. 1 11 institu
teurs ont droit aui traitements accordés pour i84i
par l'état. Ces traitements se montent i-.1,67b fr.
16,000 fr., ont été accordés en 1840 par la pro
vince aux instituteurs qui l'oflt sollicitée bon titre.
L'état accorde 4,000 fr. par au aux écoles gardiennes
de Bruges.
Matériel. Presque la moitié des communes de la
provinces sont encore dépourvues de bâtiments d'é
coles appartenant la localité même. C'est là un
obstacle qui empêche les bons instituteurs de ve
nir s'y établir. La députatiori tâche de le faire dispa
raître.
Ecole de navigation. Elle est en voie de progrès.
Onze diplômes, en i84o, ont été conférés par le
jury il y en a cinq de capitaine, deux de prefnier
lieutenant et quatre de second lieutenant de la ma
rine marchande au long cours.
Écoles industrielles. La province est encore dé
pourvue d'écoles d'arts et métiers. Le conseil pro
vincial avait décidé qu'un subside de fr. 7,5oo serait
alloué chacune des villes de Bruges et de Courtrai,
pourvu qu'elles érigeassent avant le i"juin 1840,de
pareilles institutions. 11 n'en fut rien. Le rapport
s'élève avec force contre l'oubli quifrappe trop sou
vent les prolétaires au début de leur carrière. 11 de
mande des écoles d'arts et métiers, il encourage leur
formation.
Bourses d''étude. Le nombre en est toujours de i3.
Les comptes ont été approuvés.
Beaux-arts. La Flandre-Occidentale compte dix
«cadémiesou écoles dedessin et d'architecture. Celle
de Bruges compte pendant l'année schdlaire 1840-
1841,336 élèves; celle d'Ypres 163; celle de Cour
trai, 18g celle de Menin, 57 celle de Poperinghe,
55; celle d'Ostende, 169. Cinq élèves en peinture
sont suhsidiés sur les fonds provinciaux. Le rapport
rappelle l'exposition des beaux-arts ouverte Bru
ges,en i84°> et s'étend longuement sur ses avanta
ges. La peinture absorbe presque seule l'attention de
là députation.
Tel est le résumé que nous donnons d'un rap
port que nous avons lu et examiné dans ses'
moindres détails. Ce rapport nous semblé of
frir toute la clarté désirable et sa rédaction a
dû être confiée une main exercée.
CONSEIL PROVINCIAL.—bru<
Séance du 4 juillet. Présidence de tV ..J/rts'I t.J
1» Demande par tt. Nieulandt d'un congé^ijjifn jour. Accordé.
S» demande de 500 fr. paf U tribunal dî ebmwerce de Brygcsuçnr
renouvellement et entrelien tkf mobilier. Renvoyée àbiï^coromis-
sion. Objets tordre du joué; 1» fr. 29,000 sonUaoeônJés pour la
construction d'une route payée SeVladstoo a la chaussée de Dixnmde
Wyuendaele, attendu que Beerst do .ie fr. 5,000 et Yladsloo
35,000. 2» la province vîfc fr 5.665-59tiers du montant de l'esti
mation d'une routé pavée la tonstrvtclion de laquelle la commune dv
S* Michel doit fournir le montant des deo^ autres tiers. 3° sur le
(1) Des démarches auront lieu pour y pi es, dit le râpport. Nous le
souhaitons. En attendantil nous semble que le subside de la ville
demande être surveillé -avec vigilarice dans sa répartition.
Cela ejt nécessaire pour qu'il produise touS sék fruits. Au moment
opportun, nousén^ettrons nos réflexions là-dessos.
rapport de la 3* commission, et après quelques explications échangées
entre M. Donny sop rapporteur et M. le gouverneur, le compte dé
finitif de 1837 a été arrêté, le 2e compte de 1838 et le 1er de 1859,
renvoyés pour être rectifiés. 4la discussion du rapport concer
nant la construction d'un pont sur le canal de Bruges l'Écluse est
ajourné jusqu'à ce que la commission ait suffisamment examiné le
rapport. --5J fr. 5760 sont votés pour la construction d'un pavé de la
commune de Staeveleau pont de TYser. Celte somme forme le tiers
de la dépense. 6° on vote le traitement porté fr. 2,400 du con
ducteur Pellement par suite de sa promotion. 7° une majoration de
200 fr. sur le traitement de Téclusier l'écluse d'Ypres Nieuport
est votée l'unanimité. Ces 200 fr. établissent la p«*iiié entre le trai
tement de cet éclusier et ceux de ses.confrères qui est de 800 fr.
Plusieurs conseillers fout des rapports sur les affaires examinées
par les commissions. Nous n'en donnerons pas le sujet, forcés que
nous sommes cause du manque d'espacen'analyser que les dé
cisions du conseil.
Le rapport suivant fait au conseil provincial
de Liège nous paraît trop important pour ne
Du h us renferme en elle le germe de rétablissement
des mains-mortes,dans toute leur pureté primitive,
et avec tout le cortège de maux qu'elle a faits au
commerce, l'industrie et l'agriculture, en enle
vant la circulation des capitauxconsidèrables et eu
rendant inaliénables perpétuité une masse de biens-
fonds.
Si, au contraire, la proposition Brabant-Dubus
doit être restreinte l'université catholique, il n'est
pas moins manifeste que, dans celte hypothèse, ou
crée, au profit d'un établissement particulier, uu
privilégeexorbilanl. opposé l'esprit de notre cons
titution. L'université catholique existe depuis plu
sieurs années, les ressources ne lui manquent cer
tainement pas; loin de là, elles abondent. Où donc
est le motif de la déclarer personne civile, et de lui
attribuer le droit d'acquérir d'immenses richesses,
au préjudice de la société et des familles?
Ibn'y a pas de milieu possible ou la proposition
Brabanl-Dubus est. une mesure que l'on pourra
pas devoir être reproduit. On s'ait que l'adresse et ,alors on n'lablit ks 5 011
dont .1 y est question a été votée. Que nos cou- le est'.V mer mesme ^ePllonnelle> sP«-'ciale a
v l'universile deLouvain, et alors nou£ reLombons
semer» Drovinciaux méditent hihn pp
setllers provinciaux méditent bien ce qui suit.
Messieurs, seize membres du conseil vous pro
posent de voter une adresse aux chambres législa
tives contre la proposition Brabattt Du bus.
Cette propositioncomme vous le savez, tend
ériger en personne civile l'université catholique de
Louvain ,et lui accorder le droit illimité d'acqué
rir sauf autorisation royale.
A peine cette proposition a-t-elle vu le jour,
qu'ellea été généralement envisagée comme un ache
minement au rétablissement des main-mortes ou,
tout au moins, comme constituant en faveur de l'u
niversité de Louvain un privilège exorbitant, dont
les conséquences les plus palpables étaient la ruine
des autres universités, et de livrer l'enseignement
supérieur l'épiscopat belge, sous la direction du
quel l'université catholique se trouve placée.
Aussi les organes de la presse indépendante se
sont empressés de signaler les dangers de la mesure;
le pays tout entier s'esl ému, l'inquiétude s'est em
parée de presqae toutes les classes de la société, et
l'on a vu les propriétaires, les négociants, les indus
triels se lever tout coup, avec grand nombre de
conseils communaux, organes fidèles de leurs admi
nistrés, pour protester énergiquement contre des
idées de tendance nous ramener vers un passé dont
le progrès des lumières et de la civilisation ont
rendu le retour jamais impossible.
La révolution de 17.89 a fait disparaître le régime
des mains-mortes. Déjà antérieurement, la multi
plication des établissements de ce genre, la facilité
avec laquelle ils parvenaient acquérir des fonds
naturellement destinés la subsistance et la con
servation des famillesla considération que les biens
qui passaient dans leurs mains cessaient pour tou
jours d'être dans le commerce avaient éveillé la sol
licitude des souverains; de là, l'édit du mois d'août
1749 pour la France,et dont le préambule porte
textuellement les motifs que je viens d'indiquer; de
là encore l'édit de Marie-Thérèse de ces deux
édils établissent de sages dispositions pour opposer
une digue la multiplication des gens de main-morte,
et leurs efforts incessants pourenvahir la-propriété
territoriale.
nous
sous le régime des privilèges.
Et quelles seront les conséquences du privilège
concédé l'université de Louvain? Ce sera inévita
blement d'entraîner la ruipe des antres universités,
et notamment de celle de Liège, pour .laquelle le
gouvernement, la province et la ville on L dépensé
des sommes énormes et dont les besoins de notru
population réclame si impérieusement le maintien..
Comment, en effet, ces universités pourront-elles
lutter avec celle de Louvain, richemeutdotée aujour
d'hui par les aumônes des fidèles, et vers laquelle
afflueront de nouvelles richesses, soit par la disposi
tiondit Louis XIV dans le préambule de l'édit de
1 749que les hommes ont faire passer leur nom
la postéritéavec le titre de fondateursoit par une
trop grande affectation pour des établissements dont
plusieurs testateurs préfèrent l'intérêt celui de
leurs héritiers légitimes.
Et lorsque les universités rivales de celle de
Louvain seront détruites, l'enseignement supérieur
tombera tout entier aux mains de l'épiscopat belge
dont les tendances el les doctrines 11e sont que trop
connues.
Le sort delà proposition Brabant-Dubus es* une
question vitale pour la conservation des institution"
et des libertés garanties par la Constitution elie se
lie intimement l'avenir de la génération qui s'é
lève.
Pénétrée de ces graves considérations, votre pre
mière commission vous propose Vunanimilé, mes
sieurs, de voter une ad resse aux cham brès législa ti ve«
contre la proposition Brabant-Dubus.
Liège, 9 juillet 1841
Le rapporteur, M. 1,. dereux.
Il 11e faut pas s'y tromper; proposition
Brabant-Dubusquoique laite eu apparence pour
1 université catholique exclusivement, a une portée
'",,n J 1 *L«^*l'ocmc
Le prospectus d un nouveau journal vient de ûous parvenir. Il
pour titre Jnernal-gènàral des sociétés et des institutions, des
pr/s. de l'industrie et du commerce dm tous les pays, Qp journal
qui commencé paraître if Londres, en l'annênS84^, ^era publié
Bruxelles, en langue française, partir dirmois d'aoàt 1-841: Le
prix est de 10 francs pour-trois mois de 18 pour 6, de 50 fr. pour
un an. —iNous nous bbst^enons d'en porter un jugement quelconque
avant d'avoir vu le premier numéro.^
beaucoup plus étend ue ce n'est pas cette mesuré en
elle-même qu'il s'agit d'apprécier isolément, mais
bien Je principe qu'elle consacre pour l'avenir. Lq
personnification civile de l'université de Louvain
serait un précédent dangereux, qui servjjjjil de—
texte d'autres exigences et. nous cond-u¥rJlt iui
♦Variétés.
TR.ÔIS DA.5IES AU VIQUOIV.
•oisye^iés filfes ^gées d'une vingtaine d'années,
lemoi|^Ilês3opJiîe, A"
leinent aux réla'l>li»ements des mains-mortes
Ht les iuconvétthfnis ont éfé dépeints sors dus cou-
ieôrà'fei viyes par Louis XIV et Marie-Thérèse.
l'université calhojique parvient se faire re
connaître comme pérsontie civile, pourquoi la cou-
givgafion desj.'.suites,pourquoi les 4ocouvents qui
peuplent déjà la Belgique, pouiTjuoi les associations
nobiliaires,scientifiques et attires n'obtiendraient-ils
p^s le même avantage?Ces communautés ne préten
d-on t-elles pas qu'elles ont chacunedans leur sphère
respective un degré plus ou moins réel d'utilité? Le
droit d'association est, d'après la Constitutionégal
pour tous. Si l'on accordeù l'un le bénéfice de la per-
sonniticM^H civile, il n'y a pas de motif pour le ye-
fuser 1 autre. Mais, dès-lors il devient évident
pour tous que l'adoptfon de la proposition Brabant-
^^iîjTrois
mcsdumot|hLlés5oplitéArugustine et Ai méte, bordeu-
ses de hroaeq'hins'Aiounent's'asseoir» suC le batte de
'a police correctionnelle, prévenues quelles sont d
s'être adonnées au'coupable exercic'îd'uu cantan im
iCés rôis bonnes de baiélagé portent la têt
leur régàrd assuré, Aut^io pas dire irai
dent, n'est pas de nature uîiqwSer ie' Tribifr
l'indulgence elles échangent de noifibreux se
avec quelques amis des deux sexes placés dans l'au
ditoire','et quand elles pensent qu'on ne peutj
apercevoir, ejtes font des grimaces variées aux i
nicipaux placés dans le banc des prévenus, et
sans doute, elles rendent solidaires de ceux qui
ont arrêtées.
C'était par un Jundi de mai, dans le salon
belle Glaneuse Mel1" Aimée, Sophie et August
placées au même quadrille,'se livraient avec
désinvolture un peu trop pittoresque cette d
prohibée par les réglemens et par le Code pé>r
peur qu'on n'en ignorât, elles chantaient en