MM a sa&a.a&<a2. marché il'lprès. du 17 Juillet 1841 Postes. m AjjpljPN Programme Aéç divertissements publies 4flprtv ta Centimes. -- Itèslemeut du x 5 centimes. iJ| îVI BUREAU DE CET^ JFÈUJ iront lien ïpres l'occasion At^lafctc eoiiimunaledïifraoùt arroiisel. prix 5 >cntimès. ProgA*,àtftmc du feu d'artifice. Chrniin de fer. H 1 eu avant et sur un air en complète discordance avec la musique de l'orchestre Un p'tit bont d'cancan Ajoute au charme de la danse Un pHit bout d'cancau C'est élégant C'est amusant. pu is elles riaient gorge déployée, et cette gaîté bruy ante était partagée par les nombreux spectateurs. Mais dans l'enceinte se trouvaient sous l'uniforme de gendarme,quelques-uns de ces tuteurs sévères de ta décence et de la morale qui ne partageaient pas l'hilarité publique. Déjà, plusieurs reprises, ils avaient engagé les trois danseuses modérer quelque peu leur fougueuse ardeur ces demoiselles avaient pris la liberté grande de leur rire au nez et de leur répéter la face le refrain cité plus haut. Enfin bout de toute patience, les agens de la force publi que, qui avaient fait preuve de beaucoup de longani mité, se saisirent de nos trois luronnes sans leur permettre d'achever la contredanse et les conduisi rent au poste. Ici commence line seconde scène dont nous laissons le récit l'un des gendarmes appelé comme témoin. Je possède parfaitement la danse que commet taient ces demoisellesdit-il, et je ne serais emoar- rassé de la récidiver devant vous si seulement j'a 'ais des jupons... les jupons sont indispensables pcri bien rendre le risque de la chose. M. le président Le tribunal est suffisamment ren seigné cet égard... mais une autre prévention pèse sur ces femmes c'est celle d'injures qui vous auraient été adressées vous et vos camarades... expliquez vous cet égard. Le témoin Oh ça c'est une^autre catégorie... Elles nous en ont dit les gaillardes, elles n'y allaient pas de main morte. M. le président Que vous ont-elles dit? voyons. Le témoin D'abord, en arrivant au corps-de-gar- deily a une de ces demoiselles, la plus petite... celle qu'on appelle Augustine,qui a tiré de son cabas un paquet de cigares, et qui en a offert aux autres, en disant fumons, mesdemoiselles, ça chasse le mau vais air. Dites donc, que je leur ai fait, on ne fu me pas icientendez-vouset il n'y a pas de mauvais air.-De quoi, qu'elle réplique, ça sent le gendarme croyez-vous pas que ce soit une odeur flatteuse. Alors je me suis saisi des cigares en menaçant Mle Augustine de l'incarcérer au violon Toi, qu'elle me dit, je l'accompagnerai ton violonet ce sera ton dos qui me servira de tambour de basse. Là dessus elle met les poings sur les hanches et s'avance sur moi avec des yeux furibons... Je ne sais pas ce que ça serait devenu si une autre de ces demoiselles ne s'était écripe Qu't'es bête Titine... le bon gendarme est une mouche qu'on ne prend pas avec du vinaigre... La boiine heure avec du punch... Allons mes gros Les prévenues invoquent pour leur défense l'état d'ivresse où, disent-elles, elles se trouvaient. M. le président: Vonsdevriez rougir d'une pareille excuse.... des femmes, boire jusqu'à s'enivrer C'est honteux MM' Aurjttsline C'est pas notre faute... La bière, les cigares, l'eau-de-vie, tout ça nous a fait un boul- vari sur l'estomac. M. le président En voilà assez... Taisez-vous. Le tribunalcondamne chacune des trois prévenues un moisd'emprisouuemen t et a,2o francs d'amende. On lit dans Y Armoricain de Brest Le >4 de ce mois, tout avait pris un air de fêle le long de la route de Morlax Carhaixque devait parcourir la statue de Latour-d' Auvergne. Pendant que dans le port du débarquement on célébrait son arrivée sous le ciel de Bretagne, une voiture, attelée de quatre bœufs superbes et de deux beaux chevaux, parlait des mines de Huelgoat, avec deux conduc teurs pied pour les mener, et un troisième cheval pour ouvrir la marche. Lundi matin, la statue fut chargée sur cette voiture un ample manteau aux couleurs nationales recouvrait la caisse qui la renfermait. La voiture était décorée de drapeaux tricolores, de fleurs, de branches de laurier et de chêne, et on y lisait l'ins cription dont nousavonsdéjàparlé. Les conducteurs, endimanchés, portaient leurs vastes chapeaux une cocarde d'où s'échappaient de longs rubans qui leur flotta'ent sur les épaules. La garde nationale de Morlaix l'escorta jus qu'aux limites de la commune; la garde nationale de la commune voisine se chargea, son tour, d'es- corterle convoi jusqu'aux limites de son territoire et ainsi de suite jusqu'à sa destination. La garde na-- tionale de Huelgoat, dont le territoire touche la route de Carhaix, se joignit spontanément celle de Locmaria. On avait convoqué dix gardes natio naux, et il s'en présenta quarante, et soixante envi ron de Huelgoat, ce qui faisait une escorte nombreuse, bien vêtue et fière autant qu'heureuse de sa mission volontaire. Un épisode attendrissant vint ajouter l'émotion delafouleprèsdela chapelle Sainte-Barbe. Au moment où la garde nationale de Locmaria prenait la place de celle de Berrieuun homme, vert encore, malgré ses soixante-huit ansetpor tant sur la poitrine la plaque de la garde des forêts, fend la foule, et apercevant la main de la statue, se découvrela saisitet s'écrie avec enthousiasme La Tour d'Auvergne, je t'ai vu ailleurs Cet homme, ce vieux brave, est un ancien caporal des Voltigeurs, connu et respecté dans le pays, sous le nom du père Izaac qui partit jadis le sac sur le dosfit toutes les guerresdel'empire, entra le premier dans les redou tes de la Moscowa avec l'avant-garde, et, fait prison- que si je elle me ferait reculer avec son aiguille... voilà l'aven ture. M. le président Et la fille Sophie, qu'a-t-elle dit? Le témoin Rienelle... Mais pendant quAnous étions occupés ses deux camarades, elle m'a subtilise tm cigare, l'a allumé avecdvs,allumâtes chimiques Deuxjours avant la mort de La tour-d'Auvergne Izaac avait trinqué avec lui Le Rédacteur en chef, Ed. GILLEAU. Etat civil d'Ypres. Du 10 au 17 Juillet inclus. Duflou ,5Eudoxie-Léonie. DevauxLéon-Isidore. Dumon, Sophie-Nathalie. VandewoestyneFlorence-Clémence. Deiveer, Jean-Nicolas. Detiorme, Jean-Louis. Vanaecke, François-Léopold. VanhoveAdolphe-J ean-Louisâgé de 30 ans, capitaine au 8* régiment, décoré delà Croix de fer, et Marie-Louise-Caroline bouckenaereâgée de 21 ans, rentière. VerwaerdeFrançois-Henri, âgé de 72 ans, 7 mois et 13 jours, marchand de grain, époux de Reine-Barbe-Frauçoise Gry- son, marché aux Bêles. Bcms-sery, Jeanne-Thérèse, âgée de 51 ans, fileuse, épouse de Joseph Ryckier, rue de Meuin. Van LimbeekLucas, âgé de 84 ans, mesureur de grain, veuf d Isabelle-Jacqueline-Vantroye, et de Marie-Thérèse Lapeerc, rue de Menin, LebbeCatliérine-Thérèseâgée de 73 ans, marchande, céli bataire rue de Lille. Jlullaerty Pierre-Jacques, âgé de 71 ans, journalier, veuf de Marie Roose, rue de Menin. Brackman, Caroline-Uoruélie, âgée de 1 ans, 5 mois, Caserne, Esplanade. VermeerschMarie-Thérèse, âgée de 5 mois, rue de Kauwekind. Oyer, Michel, maître bottier,au 2e rég* d'artillerie, âgé de 46 ans, époux de Thérèse Lincharups, Place de la Prison. Verhaeye, Charles-Louis-Henri, âgé de 20 ans, cordonnier, rue des Riches Claires. JremeryAngèle-Louis,dentellière,âgée de 67 ans, épouse d'Em manuel Blieck, rue de !\4enin. Demey, Jeanne-Thérese, sans profession, âgée de 64 ans, célibataire, rue Kauwekind. Vlaemynck, Eugénie-Amélie, âgée de 2 ans, Brieleu lez Ypres. Thiebaully Joséphine-Josephe, particulière, âgée de 20 ans, rue dit Séminaire. nier dans la inalheuVeuse retraite de Russie, put, amours, qu'elle ajoute, buvons du punch, trinquons s'échapper, et, en marchant de nuit travers les nei- et. laissez-nous filer.., c'est moi qui légale, et c'est ges parvint, exténué de faim jusqu'aux débris de Théodore qui paiera. Alors lui ayant dit que la notre armée force armée ne buvait pas avec ceux ou celles quf çâiitrfVgnaieut, elle m'a appelé clampin buveur de coco, è"t m'a.dit que si je voulais sortir avec'elle, NATURE DES GRAINS, LÉGUMES. VIANDES ET PAIN. s s c -a 2 r. o" Prix moyen. FB. o Par livre. PR. c. par rasière. 468 17,90 n id. 49 10,60 n w id. l> 0,00 il n id. 74 12,00 Il il id. 32 8,37 il il Pommes de terre id. 38 3,96 u Idem blanches id. 16 3.26 il 11 Foin par quint, métr. 0,00 u il Paille id. 0,00 a n Beurre frais par kilo. 0,00 1,62 id. 0,00 1,90 Bœuf id. 0,00 1,00 id. 0,00 0,98 id. 0,00 1,05 id. 0,00 0,98 id. 0,00 0,96 id. 0,00 0,2H|1 Départs. le matin. 5 heures pour Bruges. 6 heurespour Courtraile Hainaut et toutes les loca lités desservies par les che- t mins de fer. B 1/2 heures, pour Poperinghe et Warnéton. qu'elle avait dans.sa poche, ei. s'est mise le filmer nonobstant ma defeuse... J'ai voulu lui ùler, mais elle m'a Jancé des hou fiées de" lu méé dansées yeux destination dvant 4 heures de relevé el a fini par me jeter le cigarè la ligure. S'adresser au liurean du journal. .■b-.IMll U-JU ON DEMANDE un Co-abonné au'jtrôVhafTÉMAN- L APRÉS.;11IDI cotation; il recevrait celle feuille immédiatement s toute la Bet- àprès l'arrivé* de la poste, et devra.t l'envoyer a sa giqut. c[ cleVfîti. Les facteurs ruraux se mettent en routeune demi-heure far tivee du courrier du matin. Arrivées. le matin. Entre 8 et 9 heures de Bruxelles, de Bruges, de Meuin, •t de toutes les villes de la Bel gique et de l'Étranger. l'après-midi. De 2 3 heures: de Bruges, de Courtrai et du Hainaut. après «qu'un rouvoi s»< trou- M en retard, le bulUjjn llivri au voyagiHir p> urta tVir pouf le cûuvoi *ui- L.-il fie sera', dans au- acco.rdiMM conduis DÉPARTS.PÉRIODE D'ÉTÉ. TraiilpAri «fèg'voyagëiir PRIX DES P'oACES., Ete tiQDUTHAl 7. li. du matin, pour Gand, !et 2 h. 30 m. de relevéepour Ostende. A 4 a Caïkd, p'* Ostende, BruxellesAn- |h. 50 m, de relevée, pour Gand, Courtrai, Brux- S1 Trond. A lOh. 45 m. du matin, Anversy Tirlemont. ^A6 h. 45 m. du'soir (.and, is<uxell,a Amer». A 4 h. 43 m. de Gand A g h 10 m. du soir, pr Ostende. elev. pour Gand, BruxellesAnvers, Tirlemont;T^no'trLivnr a p i ta i a c i "a iJ Uo 1 Li\ iJiL a o n. ou m Ostende. vss A o 1). oO m, pGt>r ~G an&p i Bru xef tes ;-<x>ïi le. '«lédit'i a Muliifj^ A ioi».M;* i Mrtfxeilcsi y du matin, pour Gand, Bruxelles coïncidences Maliues, pour AnversLieue 6l Trôné coïncidence Gand matin, pour OstendeA a Gand p' Courlraij j9 30 m' P°"r C""rt'al- A 9 45 m dn Anvers Lié,je S1 Polir Gand, Bruxelles, Anvers, œA 4 11, de rel. pour Gand, C.ourttai, BruxellesAnvers, Tirle mont. «i A 6h. 15 ni. du soir, pour Gand. malin, pour Gand rs. ss A 11 II. du mat. D. C. W. Bruxelles. 8,80 5,50 j 3,1 v «C Vilvonfe 9.20 5,75 3,25 Maliues 8.40 5.25 2,95 Anvers. 8,80 5.50 3.10 H Tcrmonde 6.00 3.75 2,10 25 Gand. 3,60 2,25 1,30 9 Biugés 4.80 ^.00 1,70 Oslende 6 40 •*,00 2.25 *i 1 ouvain 10.40 6,50 3.65 Tirlemont 11,60 7,25 4,10 Ans 15,20 9,50 5,55 St-Trond. 13,30 8,30 4,70 Bruxelles. Malines. Vilvorde 73 U Anvers. Termonde Gand. s: Oslende Courtrai a Louvain Tirlemont Ans St-Trond. D. 8.80 8.40 9,20 9.20 0.00 3,00 1.601 4,80 10.40 11,00 15,20 13,30 C. W. 5,50'TÏ0 5.25 :.9o 5.73 %.Ï5 5,75 3,75 2,25 1,09 3,00 6,50 7,25 9,50 8,50 5-25 2;io 1,50 0,60 1,70 5,65 4,10 5,55 4.70 h LÉS /leures de passage u'é- tant qu'approximatives, les voyageurs doivent se trouve r la station avant cellçs Gxées pour le départ. Bruxelles. Vifvtn de "Maïïnçs. Anyers TermOude Gand. ;^rus«s r G)urà-ai J.ouvain iiritlnfyiL Ans ,St-Trond. D. C. 10,40 10 80 10,00 10,80 8.00 5,20 ..1,60 6,40 12,00 15,20 17,20 14,90 6,50 6,75 6,25 6,75 •5,00 3.25 1,00 4.00 7,50 8,25 10.75 9,30 w. 3,80 5,50 3,65 3,80 2,80 1,85 0,60 2,25 4,20 4,65 6,05 5,25

HISTORISCHE KRANTEN

Le Progrès (1841-1914) | 1841 | | pagina 4