NOUVELLES DIVERSES.
,3.
Actes Officiels.
f
a'Trois commissaires l'écharpe bleue au bras.
5" Une moitié des cavaliers concurrents.
4° Les prix destinés aux vainqueurs.
5* Trois commissaires.
La seconde moitié des cavaliers concurrents.
A dix heures, bal public la salle du spectacle,
petite place.
KERCREDI 4 AOUT.
A 3 heures, jeu de bague, au marché aux œufs.
A 9 heures, feu d'artifice sur la grand'place.
JEUDI 5 AOUT.
A midi, musique sur la grand'place.
A 3 heures, au local de la Halle, distribution des
prix aux élèves de l'académie de dessind'architec
ture et de peinture.
A io heures, bal l'hôtel de ville.
dimanche 8 aout.
A midi, musique sur la grand'place.
A deux heures, tir l'arc main dontlé par la so
ciété de VHoekje, au local de la société, (roule de
Fumes).
A dix heures, bal donné par la sociélé de la Con
corde, l'hôtel de ville.
l.a bibliothèque de la ville (cloître S' Martin) sera
ouverte au public tout le temps de la kermesse, de
3 5 heures de relevée.
V
sollicité du gouvernement un secours sur les fonds
de non-valeurs, en faveur des personnes qui avaient
essuyé des pertes par cas fortuits ou par des événe
ments de force majeure. Le total des dommages con
statés pendant 184° s'élève la somme de fr. 90,606;
24,58o fr. ont été accordés et répartis raison d'un
dixième de la perte entre les personnes que des si
nistres ont lézées. La voix de la députation n'a pas
été infructueuse auprès des communes en les enga
geant assurer les bâtiments leur appartenant.
Résumé du rapport sur F état de l'administration
don» ta Flandre occidentale fait au conseil provin
cialdans la session de 184» par la députation per
manente. Suite.
Cadastre. Les opérations relatives aux mutations
cadastrales, prescrites par le règlement du 10février
1835, s'exécutent avec régularité. Pendant 1840,
3o,435 mutations ont été faites, y compris 8,762,
parcelles changées de limites. Les expertises ont dû
se rapporter 964 parcelles. Il y a eu 8,644 muta
tions d'articles de propriétaire. Quelques communes
se montrent négligentes l'égard des soins que ré
clament la conservation des pièces qui se rallachent
au cadastre.
Contributions indirectes. Le produit en principal
des droits d'accises pendant i83g et 1840 se trouve
de: pour 1889, fr. 632,080-04 pour 1840, fr.
1,626,89^-54. —La plus forte réduction de produit
portée sur les bières: 011 l'attribue la cherté des
matières premières et l'état de gène des classes ou
vrières.
Douanes. Sommes perçues en principal pour 1839
fr. 791,620-67; pour 1840 fr. 728,481 3q.Diffé
rence en moins sur i83g fr 68,189-28. L'adminis
tration des contributions directes, cadastre, accises
etc. attribue cette diminution i° la décision du
2gfjanvier 1840, qui a considéré comme marchan
dises «mises au tarif, les tourtaux de colza, œillette,
cameline, etc., importés en France parterre; 2"
l'extinction des services des bateaux vapeur entre
PAngletlerre et Anvers et 3® l'ouverture du canal
de Terneuzen.
Enrégistet domaines. Recettes: fr. 2,680,812-86.
Le rapport donne des éloges à-cétte administration
prise dans sa généralité. C'est dit-il, unedes plus bel
les améliorations sorties des tourmentes du siècle dei>
nier. Les produits de cette année pour la prov ince
ont éprouvé une décroissance defr. 35(642-2r. Klle
porte exclusivement sur la vente de bielis. domaniaux
et sur les valeurs capitales. f 4
Cas fortuits. Conformé ment, à^a loi du 19 vendé
miaire au VI, et l'arrêté d
'éal au 8 il
Lcte
-
On nous écrit de Boesinghe
Les pluies qui n'ont cessé de tomber depuis quel
que temps, ont causé dans cette partie de la Flandre
occidentale des pertes considérables.
Depuis Housbrugghejusqu'à Woumen les prairies
basses Hroeklanden sont entièrement inondées.
De mémoire d'homme on n'a vu pareille catastro
phe. Toute la récolle de foin est perdue; les tas ont
été entraînés par les eaux. Des 2000 arpents de foin
submergés, 1900 doivent être considérés comme
entièrement perdus.
DanslàcommunedeStaveleet environs, la récolte
degrainsquiavait si belle apparence, se trouve tota
lement sous l'eau.On évalue la perle plus de
200,000 francs.
Un malheur affrfeux est arrivé hier 11 heures
du soir la brasserie de M. Reynaert, Garid.
Le garçon brasseur, Jean Surmont de Wiukel Capelle,
est tombé dans la chaudière en ébullilion au mo
ment où il travaillait 4 la pompe,le pied lui a glissé.
Le malheureux a les deux jambes, les bras et tout le
côté gauche du corps assez fortement brûlés. Les
médecins qui lui oui prodigué les premiers soins
espèrent le sauver.
Le Modérateur de Mons dit que le mauvais
temps entrave les travaux du chemin de fer de Tu-
bise la frontière française.
Les campagnes du canton de St.-Hubert, sont
ravagées par des campagnols ou mulots, qui coupent
les tiges du blé et mapgent les épis; des pièces de
grains sont presqu'ent'ièrement détruits par ces pe
tits animaux, qui exercent surtout leur destruction
pendant la nuit; ils «ont en si grand nombre que
l'on peut facilement lés entendre ronger les tiges.
Dans toutes les Qandres les terrains bas sont
inondés. Les pommes de terre commencent ger
mer. Le tabac a besoin un PRU de sécheresse, aux
environs de Grammout la rentrée du seigle dont la
moisson est commencé^ dans quelques campagnes
est compromise si la pluie continue.
On lit dans le Journal de Matines On nous
assure que la cour papale, prévenue de la marche
déplorable du clergé belge et du système peu conci
liant qu'il a adopté, a envoyé Bruxelles une per
sonne intime pour surveiller la conduite de nos
évêques.
Un bruit assez étrange est venu jusqu'à nous.
M. Dugniolle, chargé des cultes et des établisse
ments de bienfaisance, serait réintégré dans la place
de secrétaire-général du ministère de l'intérieur.
Les cultes rentreraient dans ce ministère. C'est là
un des actes de transition.
M. Hody, qui ne remplit ses fonctions qu'avec
une extrême répugnance, quilesa acceptées contre
.cœur, aurait dans son département les établissements
de bienfaisance et les prisons. M. Soudain de Nieder-
vverth'qui est eu diSgraêe auprès de grand visir No-
thomh seraitnqmméTMjéfet depolice.
mes, et cette armée.déjàsi considérable fut renforcée; par un çorps
/çle 20,000 Cnirtois qui se portèrent en -bâte.âu'sêcoiftrêTIe leurs-cOm-
r;'trvèvien^s p premières défaites qu'ils aWi—* ësguyées devant
promis qne
$oii fit 1*1;
A
les Angîii
«ligièùX
itè sept raille hommes, maître, voilà nnsMTorce cousidé-
ta plupart de ces soldats étaiëbt sans doute bien nuvi-
^tierdos aénries.
ISire hevaHer, fh-, par St-Georges4. n'étaient de vail-
Taistsôut d'habiles gens de guerre et d'ail*
w t Éycore,augmenterJt-urçourage. Grand
1 la croix ils croyaient marcher con-
1 et, malgré nos protestationsils
as et. hérétiques. Les Gànlois sei-
]ns que jamais ils fiTent predve con-
ci té la fidélité que nous gardons
ie Dieu le protège f avait excité leur
anlir tout prix une ville dévouée et
Schj^r saus cesse leur félonie et leur ré-
rre de Winter n'élait»il pas un de leurs
1 de Jumont, Pierre de Winteren
pis pas comment celle circonstance.,..
Ve de Winter, homme rancuueux et
qu'il voulait venger, et il avait juré
1 vengeance bonne fin...,
Hu m et le seigneur de Merlemont
lise de St-Marlin ils traversaient
qui, Cette époque, parcourait
r Le nie-mark tdésignée de nos
L pour laisser son noble com-
|ûqnes monuments qu il ayait
1 moa0it alors dans toute s*
cm.
splendeur; vierge des oui» âges du temps, elle commandait l'admira
tion par la majesté de Son architecturela richesse et la légèFfcté de
ses ornements gauche s'élevait la Halle avec sa tour majestueuse,.
sa couronne de crén.iux et s«*s galeries légères.
La réunion de ces deux beaux édifices dégagés de toute construc
tion mesquine, présent M en effet un coup d'ceil imposant. Pour
tant le chevalier Jumont paraissait voir avec indifférence ces
monuméols si admirables; il était pensif et préoccupé.
vous m'avez parlé
Le Courrier belgeel\e Journal de Bruxelles ex
priment le regret que le clergé n'ait pas été invité
présider dimanche l'inauguration de l'exposition
des produits de l'industrie ce serait avec enthou
siasme, disent-ils nous en avons la conviction, que
la pieuse Belgique verrait la religion inaugurer so
lennellement l'exposition quinquennale des produits
de son industrie. Toutes les nations comprendraient
cette sainte manifestation; toutes y applaudiraient.»
Le Journal de Bruxelles en viendra demander
que M. l'archevêque de Malines soit chargé de pré
sider l'inauguration des chambres, et MM. les
évêques l'ouverture de la session des conseils pro
vinciaux.
M. Ledru-Rollincandidat de l'opposition, a été
élu député au Mans en remplacement de feu M.Gar-
nier-Pagès. Voici le résultat du scrutin
Nombre des votants, 127; MM. Ledru-Rollin,
;a3 Pierre Thoré, 1 Barré, 1 Duriveau, 1 bulle
tin blancun.
On écrit de Varsovie, 1" juillet
Depuis plusieurs semaines, le plus beau temps
continue de régner chez nous, rarement interrompu
par la pluiede façon que nous écoutons avec éton -
nemenl les plaintes au sujet de la température qui
nous arrivent de la France et de l'Allemagne, et sur
lesquelles nos commerçants en céréales fondenL des
spéculations considérables.
fils DE lin, de chanvre et d'etootes.
Arrêté royal du 26 juillet 184 élevant les droits
d'entrée sur les fils de lin de chanvre et d'éloupes.
Léopold, etc. Vu l'article 9 de la loi du 26 août
1822 {Journal officiel, n" 3g), qui, pour certains cas, et
lorsque le bien du commerce et de l'industrie l'exige,
réserve au gouvernement la faculté de soumettre les
produits étrangers des droits plus élevés j
Vu l'urgence et usant des pouvoirs qui nous sont
attribués par la loi précitée;
Notre conseil des ministres entendu,
Nous avons arrêté et arrêtons
ARTICLE 1". Par modification au tarif des dou-r
anes, les droits d'entrée sur les fils de lin, dechanvre
et d'étoupes, seront fixés ainsi qu'il suit
fils simples - iro classe, 6,000 mètres ou
moins, écrus, fr. 16 de droit d'entrée par 100 ki
logrammes, blanchis quelque degré que ce soit,
fr. 26, teints, fr. 36;
2°classe,plus de 6,000 mètres et pasplus de 12,000,
écrus, fr. 24 de droit d'entrée par 100 kilogram
mes, blanchis quelque degré que ce soit, ir. 36,
teints, fr. 46;
3" c/ar#e,plus de i2,ooomètr. et pas plusde 24,000,
écrus, fr. 4° 8e droit d'entrée par 100 kilo
grammes blanchis quelque degré que ce soit,
fr. 56, teints, fr. 66;
4e classe, plus de 24,000 mètres, écrus, fr. 70
de droit d'entrée par 100 kilogrammes,blanchis
quelque degré que ce soitfr. q5, teints, fr. io5.
fils retors 1" classe, 6,000 mètres au moins,
écrus, fr. 22 de droit d'entrée par 100 kilogram.,
blanchis quelque degré que ce soit, fr. 38,
teints, fr. 48;
2e classe. Plus de 6,000 et pas plus de 12,000,
écrus fr. 36 de droit d'entrée par 100 kilogrammes,
''«S
Maître VanWerhem, dit-il tout-à-coûp, vc
Pierre de 4Vintèr,..de 1 outrage qu'il a'reçu en cette ville
il fendit la
mais quel est cet outrage Oui donc a été assez audacie
insulte un homme que vous tne peignez si redoutab
Mess irelit le bourgeois, voyez cette j
j.«1
Elle, soigneur chevalier. -i.
Le seigneur de Merlemont se hâta de passer le J
foule qui sortait de l'Église où l'on venait de terminer l'office du
malin, et se plaça sur le passage de la jeune "ïproise. Elle adressa un
gracieux salut l'étranger et son hôte. De Jumont la suivit long
temps dès yeux —sou nom, fit-il enfin MarieFierin, fille de Jean.
Et quel est cet homme qui 1 accompagne Son mari, Michel
an Hai t. C'est une belle et gracieuse dame, s'écria le chevalier.
Belle, courageuse, pieuse et bonne, répondit vivement le bourgeois,.
$t son mari est aussi un homme généreux, un vaillant combattait.
Ah de grâce, Maître VanWerhem, racontez-moi leur histoire;
jb-suis Impatient de la connaître, car je suis certain qu'ils ont fait de
gnfndes et nobles choses.
Et vous ne vous trompez pas, seigneur; mais cette histoire est
longue^... ce soir, comme c'est jour de grande fêté, on ne sonnera
pas le couvre feu et j'aurai le temps de vous la raconter dans tous
ses détails,.... d'ailleurs la procession de Notre Dame ne tardera pas
sortir. En cet instant la grosse cloche nommée stormklokparce
uiiM
qu'elle était destinée réunir les habitants en,eas de troubles ou d'ap-
prdche de l'ennemi, se fit entendre et bientôt les cloches des- Églises
.et des monastères répondirent cet appel*
Voila, dit Jean VanWerhem,1a^procession qui se met en marche.
Allons «fcrencontre, seigneur chevalier, car c'est là sans doute une
cérêmouie qui,mérite bien d être vue.
Le bourgeois et^on Ivôte traversèrent la grande place ef prenant
la-rne dé Uixtnude,'ils Cherchèrent gagner le couvent des PP. Ré-
rolletsod la statue de Notre Dame de Tuyuese trouvait déposée et
qu^Abfiçe motif était Je pdftit de départ de la procession; mais la
foiile cdaït leilement serrée «ju'il leur fut impossible de se frayer un
hôte dans sa maison qui faisait le
"Vq du grand marché. La-façade
jfé^n était du côté de la place,
pemgu chaque étage formait
nférie.ur}^{j'^fenêtres irrégulière-
'^Hivpénétrc^fjdans les chambres
if étaient 'liéesentr'elles par de
ivij^esétaieut encore un objet de
pavaient permettre, cette
[de cànavas et de papier huilé.
Taures en boîs .représentant des
petitès imaaès de saints, des
lizarn s^gme^ de démons et de
lit adossée my grande statue en
■délabré eu cuivre qui avait sept
sceue"
chimènl
bois de l
branches!
Jean Vol
qui donn^.
feuilles odora*
allumés et plaq
Ces préparatifs
Qgerdanila plus Nielle chambre
Vjowohqr la rue de fleurs et de
l s cierges de cire jaune fussent
Pïliérç en bois sculpté.
ffé$ qd'ufl bruit soudet le tint*-