3 1 •4' blanchis quelque degré que ce soit, fr. 52, teints, fr. 62 3° clatte. Plus de 12,000 mètres et pas plus de 24,000, écrus, fr. 64 de droit d'entrée par 100 ki logrammes, blanchis quelque degré que ce soit, fr. 38; teints, fr. 94. 4e classe, plus de 24,000 mètres, écrus, fr. 112 de droit d'entrée par 100 kilogrammes; blanchis quelque degré que ce soit, fr. i4o; teints, fr. i5o. B. fil a dentelle, écru et non tors, 5o centimes de droit d'entrée par 100 fr.; idem, appelé fils de France, écrus et 11011 lorslibre l'entrée idem, appelé fils de France, blancs et tors, fr. 5 de droit d'entrée par 100 fr. C. fil a voile ou ficelle filée au rouet de corde- rie,fr. 4_24» de droit d'entrée par ioo kilogrammes; D. fil decarret, dit schyfqaren, fr. 10-60, de droit d'entrée par 100 kilogrammes. E. fil pour filets hareng, droit d'entrée d'un demi pour cent de la valeur. Dispositions particulières. Pour l'application du droit d'entrée sur les fils retors, on multipliera le nombre de mètres que mesurera un kil. du fil dé claré, par le nombre de bouts de fil simple qui le composera. Le produit déterminera la classe la quelle ce fil appartiendra. Les fils de toute sorte seront présentés en paquets séparés, ne contenant chacun que le fil passible du même droit. A défaut de cette séparation, l'itnporta- lion ne sera pe' mise que moyennant le paiement du droit dont sera passible le fil du paquet de la catégo rie, la plus imposée. Les divisions et subdivisions des paquets devront toutes contenir le même nom bre de mètres de fil. Outre les indications ordinaires, la déclaration en douane mentionnera le nombre de mètres que ren fermera un kilogramme. L'importation des fils, repris sous le lilt. A, ne pourra avoir lieu que par les bureaux d'Anvers, d'Ostende, de Henry-Chapelle, d'Aubange, de Quié- vrain et de Hertain. Les fils de Westphalie, servant la fabrication des coutils et des toiles carreaux, seront admis par le bureau de Henry-Chapelle sous paiement de la moi tié des droits élablis par le litt. A, moyennant qu'ils soient accompagnés d'un certificat d'origine, délivré parTes autorités administratives des lieux de prove nance. Toutefois, la quantité de fils annuellement admissibles ce droit, est limité 75 kil. (1). Pour l'année courante,elleestréduite 40,000 kil. Le ministre des finances déterminera les formali tés remplir, d'ailleurs, par les fabricants du pays, pour jouir de la même réduction des droits. ARTICLE 2. Conformément au paragraphe 2 de l'article susdit de la loi du 26 août 1822 la présente disposition sera soumise la chambre des représen tants, par notre ministre de l'intérieur, aussitôt qu'elle sera réunie. ARTICLE 3. Nos ministres de l'intérieur et des finances sont chargés, chacun en ce qui les concerne, de l'exécution du présent arrêté. Observateur (1) Nous donnons ce chiffre tel que le publie le Monitmrj peut- être y a-t-il ici une faute d'impression. Affaires «l'Orient. Une révolte nouvelle vient d'éclater en Turquie. Ce n'est pas, cette fois, une réunion tumultueuse de rayas sans armes que devra réprimer le sultan l'in surrection que nous annonçons aurait un caractère plus sérieux et plus grave que les derniers troubles de Bulgarie; elle compterait dans ses rangs des mé- ment lointain des clochettes annonça l'approcha de laçprocëssiou qui en effet parut bientôt. A la tète'marchait un frère récollet partant un immense cruci d'une structure grossière; chacun des bras de la Croix peqd.i les instruments de la passion de Nôtre Seigneur. Il était suiv" 1 es corps d e métiers précédés de leurs bannières et'dotU 1 membres portaient les images de leur s saints patron^ corporations on remarquait celles des Cordonniers ,«lês des Tisserands, des Teinturiers, désPorteurî ife bière, de contents de la race conquise et de la race conqué rante, des chrétiens et des musulmans; ce serait, en outre un pacha turc qui l'aurait organisée et qui la conduirait. Voici les détails que publie ce sujet la Gazette dCAqram Les troubles en Bosnie commencent prendre un caractère sérieux. Mahmoud, pacha de Tusla, a levé l'étendard de la révolte contre son souverain et a attaqué le visir, qui a dû se retirer devant les forces supérieures du rebelle. Tusla est devenu le rendez- vous de tous les mécontents, musulmans et hré- tiensqui Mahmoud fait indifféremment distribuer des armes pour renforcer son armée. Les autorités autrichiennes observent attentivement celte nou velle insurrection, et cherchent garantir notre territoire de toute violation par les parties belligé rantes. On dit que le pacha a confié le commande ment de son armée quelques officiers français et russes. On est d'accord ici que tous ces mouvements en Turquie doivent se rattacher quelques combi naisons mystérieuses. Le paçhalik de Tusla est situé sur la frontière de l'Esclavonie c'est un pays mon- tueux et d'un accès difficile. VARIÉTÉS. LES MISSIONNAIRES EN BELGIQUE. Les jésuites avaient envahi le pouvoir le plus étendu le vaste tissu de leur politique envelop pait et les rois et leurs sujets, et les grands et les petits, et l'église et l'étatet les savants et les ignorants; ils tenaient les pères par leurs enfants, les maîtres parleurs domestiques, les femmes par la confessionles artisans par la congrégation, les courtisans par leurs projets, les souverains par leurs faiblesseset les papes par L'apparence du dévouement et de l'obéissance; ils disposaient des sexes, des âges et dès conditions. Diderot. L'existence mystérieuse et ocqulle des mission naires en Belgique, le soin qu'ils mettent laisser ignorer leurs noms etlc-urs qualités, ne nous permet point de dire quelle congrégation ils appartien nent. Cette question, d'ailleurs, est de peu d'impor tance. Longtemps avant leur arrivée dans un endroit, celle-ci est officiellement et publiquement annoncée, par tous les moyens de publicité usités dans les égli ses. Les prêtres des paroisses étrangères sont conviés aider les missionnairesdans ^administration des sacrements qui accompagnent léur mission. Tous les curés et les vicaires des environs sont mis en campagne pour exhorter les'fidèles se préparer la purification de leur conscience; et, pour mieux les stimuler, une indulgence plénière est attachée la rémission des péchés. Le jour bienheureux est solennellement annoncé par le son des cloches et du carillon on se croirait la veille d'une fête nationale. Enfin, le missionnaire monte en chaire. Vous dire l'empressement que l'on a mis se rendre l'invi tation, est chose impossible; les églises les plus grandes ne suffisent point contenir la foule. Celte foule peut se diviser peu près de celte ma nière un quart de dévots et trois quarts de curieux. La première prédication est ordinairement une profession de foi, annonçant lé but de la mission; vient ensuite l'exposé des pouvoirs, et des grâces que l'on peut obtenir. I La profession de foi est large 'et rassurante; déjà devant elle tombent les prévenlîohs; qu'y a-t-il eu- effet déplus large que la tolérantfe, de plus rassurant que la parole d'un homme de Dieu annonçant tous 1 1 i| sait ta procession jjls chantaient des. psaumes, et récitaient des cha^p dhapèh.ts et en psaln^tjjîianïî iriers,- 1 Charpen tiers, des Tailleurs de pierres, etc., etc. Venaient ensuite les gniesde la garde bourgeoise, les confréries de St. Sebastien*! Ste. Barbe; leurs drapeaux déchirés.p^' les flèches ne wns plus que quelques glorieux lambeaux, A la suite de b - su liaient les capitaines, parmi lesquciBoii remarquait îtesdiij.i soue, Valentin Cornette, Bapdgfin Camerlyqck içWicts A8|l| WynckelEtoi De la Riivviéuèlr'ieri e Setloonaèrt j^je prouflit Bussche', t.amhrechi Moemï.ffiJacob Volliont Àn't siègeaort. .Jean Val) Beoelaere, Olivier Lapailart, tyffSgrand, V ictor Du Line Joos Van Costcnoblè et W quUh. A ces capitaines des miliceaièr. ut geoises, s'étaient joints Tes Seigneurs ei'ivnyé? Y près par>'rsrs,?a.x» louis de Mate, au moment du "siège; pétaient le ohevaaer Pierre Vander Zype, les seigneurs d Isègliqlii et RolleghemJean de Mftor- slede, seigneur de Stadeil, Gyselbreelit de Masmines, seigneur d'Hollebeke Jean Vaudèr Zype Jean Blankaert, Jean Flauweel, Nicolas François çtJoris Belle. Ces hommes dë ''guerre étaient suivis par les moines et les reli gieuses de diverà monastères et couvents; tous portaient le cosluufe de leur ordre son voyait eutre autres les chanoines réguliers de Saipt Martin les ihoines de^abbaye de Zonuebeke, tes Rtt. t'P, Augus- tims, lesRR.PP. Dominicains, les religieuses dites piphes Claires et uu nombre coùsitjér»i>leidë liéguiins. Tous les assistants que nous venons de nommer marchaient pn deux rangs qui ocoupaiimtcbpcun un des côtés de la rue j-ar où ^îas- de bourgeois représentant absorbait toute 1 les que l'anuonciation, la récitaient haute voix des peleis. AiTmîlieu de cette double haie de pieux Yprois, s'avançaient les itents. Ils étaient couverts de ciliccs serrés autour du corps par grosses cordeau de.lourdes chaînes et marchaient pieds nus. Les portaient sur leurs épaules des barres de fer ou de lourdes pou tres d'autres s avançaient, tenant durant Té temps de la procession leurs bras en croix ^plusieurs enfin se frappaient gfands coups de me au point que lâ-çaug ruisselait le long de leur corps. Apt es itents venaient un certain nombre des scènes de* la vie de la Ste. Vierge telîi visiUtk >u, les noces de Cana etc., etc. Ils récitaient haute voix des ptssrtg.es de I écriture mis en vers pour cette circonstance. Otf .voyait ensuite l'image de la Vierge Marie, prolectrice de la ville; elle paraissait asàsesur un rempart et éU>t entourée d une petite palissade".-,faite dans le mcipc geure que celle qui avait si puissamment contribué, l'année j.i cxltiite, la défense de notre cité. Ceftc circonstance a fait donner cette statue de la Vierge le nom de IVotre Dame de Tuyite, nom qu'elle a conservé jusqu'à ce jour. Autour de celte statue portée par les Récolletsse pressaient grand nombre de boiteuxd'estropiés, d'aveugles conduits par des chiens, et d impotents de toute espèce (4) enfin, entouré de thuri féraires et d'un nombreux clergé, venait le St. Sacrement porté par Christoph^de Dixmude, prévost de St Martin, qui s'était rendu, durant le siège, au camp de l'Êvèque de Noordvryck en qualité de négociateur. Derrière le dais marchaient pieusement Jean Van Oultre, vicomte d'Ypres, suivi des Yprois, qui, l'année précédente faisaient partie du magistrat et parmi lesquels on remarquait Chris- tiaen Latin, lTacthplomé Daniman, Goden Coussin, Pierre Jugghc- voet, Jean Fierin père de la belle Marie, Jean Cabilleau, Jean Bo- dçryNicolas Van Açkere, Michel JBourgois> Jean Van Piyvyn et plusieurs autres. A LiiUu wje loulc immense fermait la procession en récitant de« avoir été envoyé par son souverain maître, pour consolider la paix des bons ménages, et rame lier la concorde dans les familles désunies. Dès ce début, l'attention leur est acquise, elles prédicateurs commencent. A combien de saints déguisements, de pieuses ru ses, de changements de vie et de mœurs n'était-on pas obligé d'avoir recours pour annoncer la vérité aux hommes? A Maduré, le missionnaire prenait l'habit du pénitente indien, s'assujélissait ses usa ges, se commettait ses austérités, si rébulautes ou si puériles qu'elles fussent; la Chine, il devenait mandarin lettré; chez lTroquois,il se faisait chas seur et sauvage. Tels étaient les missionnaires an ciens. En Belgique, le missionnaire se lait peuple, il parle la langue du peuple ne craint point de pro noncer les expressions ordurières du peuple qui ne peuvent blesser ses oreilles, pour mieux captiver les esprits. Et vous qui croyez, d'après la procession de foi du sainthomme, n'avoir qu'à prêter l'oreille aux développements persuasifs de la belle morale de l'évangile, détrompez-vous. Une seule pensée do mine tous les discours, il n'y a pour leur grande œuvre de régénération qu'un dénouement, il n'y a pour le catéchumène qu'une voie de salut, c'est la confession. Oh la confessionce sacrement par le quel la pensée la plus intime est livrée nue et sans voile la curiosité avide d'un homme, cette institu tion si belle dans la théorie du repentir, qui devient unearmesi puissante et si dangereusedanslesmains de ceux qui n'y voient autre chose que la rémission d'un péché, ce sacrement est l'objet de toutes leurs instances, de tous leurs vœux, de toutes leurs sup plications. On comprend que pour entraîner les obstinésil faut des moyens puissants de persuation. Oh ces moyens sont tout trouvés leur expérience leur a indiqué par quels points l'homme est attaquable, sa faiblesse lui est connue, et dès lors l'application n'est plus qu'un jeu. Les premiers sermons sont donc tous dirigés du côté du péché, le péché, celte hydre mille têtes qui parcourt le monde, et se réproduit partout, avec une fréquence effrayante devient l'objet de leurs atta ques redoutables. En fesant la nomenclature des péchés, on est na turellement conduit croire que le vol, l'assassinat, Ta médisance, l'injure, la calomnie, la haine, l'envie et^pfin la violation des principes d'existence sociale, également proscrite par la loi de Dieu et des hom mes trouveront une large part dans l'anathème- poiut. A quoi bon parler vol et assassinat une na tion paisible et inoffensive, quoi servirait-il de reprocher des délits tels que la médisance et la ca lomnie, des auditeurs qui ne s'avoueront jamais coupables de pareils méfaiLs? C'est donc peine si ces mots sont prononcés, ets'ils viennent légèrement glisser, sur leurs discours, c'est parce qu'il ne leur est pas permis d'en nier au moins l'existence." C'est des péchés bien plus fréquents, et qui intéressent bien moins l'ordre social, qu'ils impriment le sceau de la malédiction c'est des crimes bien moins con tre, natyje qu'ils consacrent la verve de leur élo quence populacière. Ce^sont, des péchés bien plus flagrants, mais non plus constants qui doiventsubir lesattaques de leurs foudres. D'abord viennent les jurements, qui sont placés ^par ,ei#x bien au-dessus du vol dans l'échelle peines di vides. Ja fenê- ntî 3ean Van \Veriiem4.et le chevalier deJhiQiQRt^quitfl tre où ils étaient ie&ife Içipglemps ageijfouiflés; foule et suivirent *tafPP<*essic rues et des remparts de là'vill marchât juste «put côté.du chevalier quis'il fau regards qu'il jettait chaque instant.sur elle, se rendit! bien des distractions. Qtfant cette dernière.elle ir*f des yeux ton livçe |l'lieurès etn'avaii seulement pas ren/ absorbait toute'lalteiiUon du nobltjétrapgcf 9uprt d'Oudegherst, historien et jurisconsulte, était originaire glie. Il mourut vers la fin cju xvie siècle. (2; Cette fête fut nommée Tuin'dag des deux mots flamands tuint haie et dag, jour, cette ville (Yprès) n'était défendue qUe par d« grands fossés, par un mur de gazon et une haie de'pi*ux, peu pr comme Strabon rapporte que les belges avaient coutume de fortifier leurs villes. «.Devrez, histoire de la Belgique,lom. III; Lesbro'ussart. notes sur les annales de P. d'Oudeglierst.) (3) Du temps de Pierre d'Oudegherstla fête de la Tuindag se cé lébrait encore le 8 août de chaque année, elle fut fixée dans la suite, comme elle est encore aujourd hui, au premier dimanche du même mois. (4) Après la\evée du siège ces malheureux voulurent payer le tribut de leur reconnaissance ils se réunirent en confré moyen d'aumônes ils parvinrent faire sculpter une statue Vierge, et la donnèrent au couvent des Récolîets. C'est cette nue dç statue qtie l'on porte encore actuellement en procession au jpui 1 ca- i «a '5 M Kr'" Tuçpdag. «t i

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Le Progrès (1841-1914) | 1841 | | pagina 3