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JOURIVAL D'YPRES ET DE L'ARRONDISSEMENT.
INTERIEUR.
On s'abonne Ypres, rue du
Temple, 6, et chez tous les per
cepteurs des postes du royaume.
PRIX DE L'ABONNEMENT,
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Prix d'un numéro 0-25
JEIDIi> A01T 1841.
Tout ce qui concerne la ré
daction doit être adressé, franco,
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Le Progrès paraît le Dimanche
et le Jeudi de chaque semaine.
PRIX DES INSERTIONS.
Quinze centimes par ligne.
-
If
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1PRE§, le 4 Août.
Récemment encore on a pn enlendre le parti
libéral-catholique crier l'intolérance propos du
subside refusé par le conseil communal de celle
villeau collège deS'VincentdePuul. Voiciquece mê
me parli vient de lenler de faire rejeter la subven
tion accordée par le conseil provincial du Brabant
l'université libre.
Les libéraux-catholiqueremarquant l'absence
de quelques uns des plus chauds défenseurs de celle
institution, ont cru le moment favorable pour exé
cuter cette belle promesse, et préparer la ruine de
nos différents élablissements de haut enseignement
au profit de l'université catholique.
Aucune opposition cet article du budget ne
s'était manifestée dans la commission chargée de
vson examen, et on croyait que le subside serait voté
une grande majorité} mais les soi-disant libéraux
saisirent avec ardeur une si belle occasion de donner
un nouveau témoignage de leur aversion pour toute
école qui ne se trouve pas sous la direction exclu
sive du clergéet un premier vote rejeta le subside.
Leur triomphe lut de cou rte durée; le lendemain,
Yarlicle subit une seconde épreuve et lut adopté
la majorité de vingt neuf voix contre vingt et une,
aux grands applaudissements de tous les vraisamis
Je s libertés garanties par la constitution. Nous
lésirons connaître sur ce faitl'opinion de ceux qui
Lnfait tant de bruit ici l'occasion du rejet du sub
side du collège de S' Vincent de Paul. Oseront-ils
Encore parler de l'intolérance du faux libéralisme
crier au monopolela domination, etc. Ils se con
damnent eux-mêmes, s'ils ne désaprouvent ce que
les rétrogrades du conseil provincial du Brabant ont
lenlé avec l'approbation du Journal de Bruxelles.
Mais une raison péremptoire peut être alléguée
pour justifier la mesure prise par le conseil com
munal de celle ville. L'Etat ou la commune qui
donne une subvention un établissement quelcon
que, doit exercer une certaine surveillance sur cet
établissement. Il est juste qu'on lui rende compte
de l'argent donné et qu'on en justifie l'emploi. Si
c'est un établissement d'éducation, il doit surveiller
l'instruction qu'on y donne, c'est un devoir sacré
imposé toute administration et qu'elle ne peut
négliger sans s'exposer aux plus graves reproches.
Les institutions des laïques, qui reçoivent des sub
sides, admettent ces principes et acceptenlcetle sur
veillance sans aucune difficulté. Les établissements
fondés par le clergé veulent Lien partager ces faveurs,
mais refusent de rendrecomple dessonimesallouées
par l'élatoula commune, et repoussent tout contrôle
sur leur manière d'instruire, sur les matières de leur
enseignement.
Quels sont donc les motifs de ces prétentions exa
gérées. Le jugement doctrinal donné par les évêques
de Gand, de Namur, de Tournay, l'archévêque de
Malines et le vicaire général capitulaire de Liège, en
jrt.J5, va nous l'apprendre. Accepter l'art. 17 (1)
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-J»!
de la Constitution sous un prince qui 11'esl pas
catholique, dit cette pièce digne de remarque,
serait trahir honteusement les plus cbers intérêts
de l'église; on ne peut limiter les •pouvoirs qu'ont
cet égard les évêques sans renverser l'édifice de
de la religion. D'ailleurs, est-il ajouté, les laïcs
n'ont et ne peu vent avoir aucune qualité pour ju
ger de la valeur des loisfl de leur application.»
Le conseil communal d'Ypres n'a pins voulu se
soumettre ces exigences, et a refusé l'allocation
du subside alloué depuis quelques années au collège
épiscopal. Qu'on cesse donc d'insinuer que ce refus
est un effet de l'intolérance des libéraux. Quand
même l'institution de S1 Vincent de Paul rentrerait
dans le droit commun, et accepterait les mêmes con-
dilions que les établissements d'instruction dirigés
par dès laïques, on n'aurait encore aucun motif de.
blâmer l'acte du conseil communal; celte mesure
est justifiée aux yeux de toutes les personnes im
partiales par l'existence d'un collège communal de
puis trente ans; car un seul établissement de ce
genre suffit aux besoins d'une population comme
celle de notre ville.
Le collège de S1 Vincent de Paul avait été fondé,
sous la direction de l'évêqne de Bruges, par la majorité
de l'ancienne régence dévouée au parti rétrograde,
dans le but de renverser le collège communal. Pour
1L'cnseign. ment estlibre; toute mesure préventive est inltbrililc;
la répiession des déliis n'est réglée que .par la loi. L'instruction don
née aux frais de l'état est également réglée par la loi.
y parvenir tous les moyens ont été employés me
nées sourdes, intrigues, calomnies, réduction des
pensions des professeurs. Heureusement toutes ces
manœuvres ont été vaines et le collège communal
est sorti vainqueur de la lutte.
Ces faits prouvent l'évidence que l'accusation
d'intolérance qu'on se plait faire aux libéraux
est fausse et calomnieuse, et que c'est juste titre
qu'ils la renvoient tout, entière leurs adversaires.
Fête coiiiniiitiitlr d'Ypres.
Les lût es de la journée de dimanche dernier ont
été favorisées par le temps, il est tombé fort peu de
pluie.
Le cortège des sociétés de la petite arbalète était
magnifique: 011 y remarquait trn énorme géant de <j
mètres, mené en laisse par un tout petit nain de
pieds. Ce dernier est un phénomène vivant, un
être de chair et d'os comme le commun des mor
tels. Il est né Ypres, âgé de 18 ans et fort bierr
proportionné dans sa petite taille en un motc'est
uii fort joli unin. Le char de triomphe qui le suivait
était admirable; du reste quand la société de Guil
laume Tell d'Ypres organise une fête la fête est
parfaite.
La société de S' Georges d'OostvIeteren ouvrait le
cortège. Tout le monde a fort admiré Je Roi de ces-
arbalétriers, qui, la poitrine ornée du collier de mé
dailles, avait un air digne et gracieux, tout-à-lait
convenable sa haute position. Il montait un
grand et fort cheval harnaché d'une manière ana
logue la circonstance.
Cette société traînait sa suite un assorlirrtent de
pompes. Un placard annonçait qu'elle entendait
concourir pour le prix de pompe promis par le
programme. Nous avions cru d'abord que les braves i
arbalétriers d'OostvIeteren s'étaient trompés de
bonne loi sur le sens du mot; mai'3 après avoir ren
contré parmi eux certaines figures de connaissance
que le hâle n'a guère eu l'occasion, de brunir, nous,
avons compris qu'il s'agissait d'une plaisanterie,que
•l'on a trouvée fort bonne.
Le lïa-1 de la Concordé a été magnifique et a ter-
nrînéHcrVt agréablement la 1" journée.
I, Lé capitaine el le porte-drapeau étaient également cheval.
FEUILLETON DU PROGRÈS.
TÏI\»i(;. fsuUe.)
Aussitôt que la procession fut rentrée l'église des Récollets,
"VanWerhcï^et son hôte fun>i£t prendre quelque iiâurri^ure. i?infà-?
tigable ohevaW se morn-a bientôt m-- panlbm.jl': jcs rem
parts de la ville e\ de voie les lieux ou »«-
cipales attaques. OnY"
Maitre Jean se mont, prêt satattRl.
ble, et après avoir récité M.aule yj* le» P" j|
rions de grâce, on se mit en
Jean VauWerUem et Je cjjpClm^- Tu.uj
SOU bole la belle mal*» "JP
un prince Musulman quii ava.l epoujjp
uio..lè. eut aux reinpa. ts f
se trouvait l'extrémité
et qui edte époque ét)T
Cette destruction Sire Chevalier, n'est pas l'œuvre de nos en
nemis, mais la nôtre.' Aussitôt qu'il fùt cerl^^jue le siège allait
livu le magistrat ordonna a.'ix 1 iahi ta 11
vaj&wits concitoyens s en gtwn reildus inaiti» - jdj vov\Vf'
rtïft Risque naarj'm?
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revèlu de gaxous
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Hélas, dit le chevalier; en
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„„l assouvi leur rage sur lout
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