NOUVELLES DIVERSES. k 2 SÊL %,uait admii «blemént sur îerin Lundi la fête champêtre du sieur Nicaise a eu du malheur. Une pluie continuelle a forcé tout le inonde se réfugier dans le salon qui est fort petit. Si l'on y était un peu l'étroit, la vue de la charmante société qui s'y trouvait réunieétait une agréable compensation. Mardi 2 ij t heur.es, les concurrents pour les prix du Carrousel se sont réunis eu cortège pour se tendre au cirque. Ui marche étaitouverfe par la musique du rég* d'artillerie. Venaient ensuite les Garde-nationaux cheval de Lille au nombre de trente, environ. Tous portaient leur superbe tenue et étaient fort bien montés. Suivaient le reste des concurrent s au nombre de 9^, venus de diverses villes et communes de I ranee et de Belgique. Cette journée s'est encore terminée par un bal qui a été très-animé. Nous donnons plus bas les noms des vainqueurs a:i\ différents jeux. TIR A L1 PETITE ARBALÈTE. L'oiseau chef n" i a été abattu par Mr Vand en mâche de la société de S' Georges d'Oost vleleren. L'oiseau supérieur n° 2 par Mr Auguste Fonde Vycer de la société de S' Georges Ypres. L'oiseau supérieur n® 3par Mr Salommez de la société Je S* Georges de Bailleul, (France.) L'oiseau supérieur n® 4 par Mr Titeca de la so ciété de S' Georges de lioesinghe. L'oiseau supérieur n* 5,-par Mr Blomme de la so ciété de Cokelaere. L'oiseau supérieur il" 6, par M. Balienducg de la société de S1 Georges d'Oostvleleren. L'oiseau supérieur ii° 7 par Mr Delbecgue de la société de Guillaume Tell de Poperinghe. Knfin le Hibou placé sous le jeu a été abattu par Mr Fluhout de la société de Guillaume Tell de Bail- lèuil, (France.) Six médailles ont été décernées i"* Une médaille en argent pourla société de ville venant du point le plus éloigné la société de Saint Georges de Bruxelles.) 2" Une médaille en argent pour la société de com mune venanldu point le pluséloigné la société de S' Georges de Koudekerke. (France.) 3° Une médaille en argent la société de ville la plus nombreuse la société de S' Georges de Po peringhe.) 4° Une médaille en argent la société decommune la pins nombreuse la société de S' Georges d'Oost? vlelererr. 5° Une médaille en vermeil pour la société qui s'est présentée avec la plus belle tenue la société de S1 Georges de Bruxelles. 6e Une médaille eri vermeil pour la société qui s'est présentée avec le plus de pompe la société de S1 Georges d'Oostvleleren. Nota i5o tireurs ont pris part au concours. CARROUSEL. Le irprixaélé remporté par M. Sobieski, capitaine au 2m° d'artillerie, ila pris six anneaux en huit tours. Le a,*"* prix par M. Froidure de Comines. Le 3me prix par M. A. Dujardiu de Mouscron. Que vont devenir nos tisserands dontla position déjà si déplorable, s'agrave de jour en jour. Nous empruntons un journal de Gand un article qui prouve combien ces malheureux sont désespérés de luquasi-prohibilion dont les blondines.viennent d'ê tre frappées par le gouvernement français. Notre marché aux toiles offrait aujourd'hui un spectacle vraiment désolant. Ce marché, comme on sait, s'alimente eu grande partie de toiles dites hlon dines on hrabnntes celles qui viennenl'd'èlre frap pées en France d'une augmentation de droits équi valant une prohibition. Les campagnards qui les mettaient en vente ignoraient encore pour la plu part la mesuredésaslrueusequi frappait leur itidus- trieet la nouvelle en a été pour eux un coup terrible. Ces braves gens faisaient réellement pitié, ils étaient atterrés. Les uns gardaient le silence, les autres, les larmes aux yeux et d'une voix lamentable suppli aient les marchands de leur acheter, une dernière fois encore leur pauvre pièce de bloudiue dont le produit leur est indispensable pour subvenir leurs besoins du moment. Cela du moins disaient-ils,nous mettra même d'essayer un autre genre de fabri cation. Ces touchantes prières n'ont pu être exaucées. Aucun des marchands habitués traiter avec les maisons de France, n'a voulu acheter une marchan dise laquelle il est désormais impossible de faire franchir la Frontière. La vente des hrabatiles s'est donc bornée quelques pièces pourla consommation intérieurenombre insignifiant. Nos malheureux tisserands ont quitté le marché dans 1111 muet et morue abattement. r,e Réveil de Gand confirme la nouvelle de l'accaparement de nos grahis par des marchands an glais il ajoute que les maisons de France ont aussi des émissaires dans notre pays. Des journaux de Bruxelles avaient annoncé d'une manière dubitative que la Grande Harmonie viendrait au Festival qui sera donné le 1 F» Août Coudrai 5 tout doute cet égard est levé MM. C... et V... ont reçu la nouvelle positive que MM. de la Grande Harmonie prendront part au Festival. C'est une bonne fortune; l'afïluence des étrangers cu rieux d'entendre l'excellente musique de Bruxelles mj peut manquer d'être considérable. [P. Aff. de Courtrai Aujourd'huisur le coup du midile nommé Joseph Cuveel, menuisier vient de donner la mort sa femme, Marie Boussery, de la manière la plus tragique. En voici quçjgues détails Le nommé Cuveelarrivé de Bruxelles, où il tra vaille, était revenu pour engager sa femme l'y sui vre. Sur le refus de celle-ci et la suite de quelques pourparlers exalté du reste par les fumées de trop copieuses libations il lui a porté un coup de cou teau la ligature du cou et l'a étendue morte ses pieds. Le malheureux est père de cinq enfants. Il vient d'être arrêté et écroué la prison civile et mi- litaire. (J. de Bruges.) On nous apprend que la société de musique de Blankenberghe vient de décider dans sa réunion du 24 courant, de prendre part au concours de musique de Bruxelles. Cette société torle de 28 membres ex- éculans assistera a cette fêle en costume Albanais, que les pêcheurs portaient dans les siècles précé- dens. On a trouvé sur la côte entre Heyst et Blan kenberghe un baril de beurre, un baril de viande de porc et un cadavre en putréfaction qui paraît ap partenir la pêcherie d'Oslende. Les conventions sont arrêtées entre le gouver nement belge et le gouvernement français pour l'ex écution du chemin de fer de Paris Bruxelles. M. Teste, ministre des .travaux publics, part demain pour Bruxellesafin de s'entendre avec la société générale. La cour decassation a rejeté un pourvoi contre le jugement du tribunal de première instance qui excepte les commis des gens salariés dont le té moignage ne peut valider un acte hypothéqué inté ressant leur patron. Ce pourvoi avait été formé par les syndics d'une faillite Liège dans l'intérêt de la masse. UNE MÉTAMORPHOSE. On écrit d'Évreux le 29 juillet «Un fait curieux,, mais dont l'explication physi que est très-simple, s'est présenté récemment Venables. 11 est d'autant plus intéressant, qu'il peut donner lieu une discussion qui u'a pas été prévue par le co'de. Le 18 de ce mois ce jour déplorable où la pluie a causé tant de dommage dans notre département un bpis composé de sapins bouleaux et taillis d'une contenance d'environ cinq ares et situé au haut d'une côte du territoire de Venables s'est détaché superficiellement et a glissé jusque dans la vallée, où il s'est arrêté sur un magnifique champ d'avoine. 11 parait que la pluie avait détrempé la couche infé rieure du solet que le poids de la surface a déter miné celte descente extraordinaire. Le lendemain le propriétaire du champ d'a voine qui se doutait que l'écoulement torrentueux avait endommagé sa future récolte, vint visiter sa propriété il chercha longtemps et enfiu il fut bien surpris quant il reconnut que son avoine s'était tout coup métamorphosé en bouleauxsapins et autres essences. Car les arbres ne sont qu'un peu inclinés et il est probable que quittant le sous-sol rocailleux de la côte ils trouveront bien étendre leurs raci nes dans la terre grasse et riche de la vallée qu'ils ont choisie pour leur nouveau séjour. Le général Bourjolly après avoir subi les trente jours d'arrêts que le maréchal Soull lui a in fligés est sorti de la citadelle de Lille le 19 juillet el est parti aussitôt pour Paris, où il doit être arrivé en ce moment. Le général a été, pendant son séjour forcé Lille l'objet de beaucoup Uo murcjuoc d'ot— tention et de sympathie. 11 a dû même s'opposera une manifestation publique qu'un grand uombrede personnes voulaient faire. On dit que le général Bourjolly a occupé les loisirs de la captivité, écri e un mémoire sur les actes de son inspection et ur les circonstances qui s'y rattachent. On écrit de Vienne, 23 juillet Suivant un extrait des livres de la maison Gey- Muller, publié par le curateur de la masse as créanciers, le passif résultant des livres de cet- maison seulement s'élève 3,4.t5,85o florins moi- naie conventionnelle. Il n'y a aucun payseuropéi qui n'ait ses représentais sur ces registres; la hau noblesse y.est fortemant compromise. Suivant 111 lois, les dettes résultant des livres Buchschulden sont rangées dans la 4® classe, de façon que celt sorte de créanciers ont peu de chose espérer. L'a perçu exact des dettes résultant des dépôts et d< effets de commerce n'est pas encore connu. j uï'"1'':,ttoornaiitil ajouta reraara combien te fossé csl large en cet end^1)>anvT ps Seigneur chevaliur ti bien! c'est ici que 11a- de cette porte, qui avait été vingt fois renversée par l'artillerie des turiers; ils visitèrent les pièces où étaient placés les châssis pour éten a>.i'.ean!s et vingt fois rétabli par les défenseurs, ils rentrèrent en dre et faire sécher les drapsles magasins où l'on déposait les laines les chambres où se réunissaient les Gouverneurs, les Proviseurs e franger l'église ,'eSt. Pierre,fan- ,<:s Ju,és de la ^|Trie Ie loCa' ''°U é*a,Ui,it el glatissait lé 1100 et k°nne qualité des draps. Ce dernier local conserve encore le 110m de Looye, du vieux mot flamand looyenqui voulait dire rau tir. ty>nrge0is conduisit ensuite le cheval»-1' dans U tour Ou Ion ■ruait lès arctar ~"e cl 0" "m avait/^osé, outre un libre consù1"' t U<,t"PIcrrB lancéM"1"' f fF*nc Heches tcUe «hisipure nijÛT *yjIle p toc» cet hôte es ennemis du- es auteurs en portent en.,de, lc chevalier de Ju- '.^^ujetté un coup d'œil sut les bon- Mdv«"utsé& dt*rnî*>t— - - rn,t,s 'a vous la tour du de iJerlemont il dit tout considéra qi el- aT*"1? ti est soir, a *ri- >niplir. - Et je suis bent de conrn tire l'his- La tuile nu prochain A«.

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Le Progrès (1841-1914) | 1841 | | pagina 2