MAGAZYN.VAN BOUT,
4,476 FUSILS DE MUNITION.
r*Brus
GRAND TIR A LA PERCHE, A RENINGHE.
I
4
ANGLETERRE.
13
Un cuisinier de mille bcus. Un joyeux disci-j
pie deCarêmeetdeBacchus, le grôsÉervaiss'avance.-"
Regardez-le, comme il est fier (Je sa veslé^de cuisi
nier; comme il passe complaisamment la main sur
DE L'EHREGISTREMENT Et DES DOMAINES.
VENTE
1. Chemin de fer.
m
le patriote de la meurthe. Conformément
au programme de la mairie la célébration du on
zième anniversaire de juillet a eu lieu Nancy. Un
service funèbre en mémoire des victimes de juillet
victimes hélas dans toute la force de l'expression
a été célébré.
l'écho du nord. L'anniversaire des grandesjour-
nées de juillet a été célébré Lille avec assez d'in
différence. La réunion de la garde nationale, qui
était assez belle et assez nombreuse est ceque nous
avons vu de plus remarquable. Cette circonstance a
frappé M. le préfetqui s'est empressé d'écrire M.
le maire une lettre fort flatteuse pour la milice ci
toyenne. M. de Saint-Aignan en filicitant la garde
nationale de d'associer noblement au but d'une réu
nion patriotique pour célébrer l'anniversaire de*
trot* mémorable* journées de juillet i83o ne s'est
pas aperçu qu'il faisait la critique la plus amère de
sa propre conduite car lui ne s'y est associé d'au
cune autre manière que par sa présence la revue,
au milieu de toutes les autorités.
Dans les années qui suivront i83o le préfet se
serait bien gardé de fermer ses salons aux fêtes de
juillet. Au contraire il y avait alors réception, gala
et bal la préfecture aujourd'huiil n'y a plus
que le dépit d'être obligé de grimacer dessentimens
que lq.cœur désapprouve.
[Nat. de i834-)
On lit dans le Sun
«Leschambres s'assemblent le 19 août courant;
il est probable que M. Shau Lefevre sera élu prési
dent. La prestation de serment par les membres de
la chambre se terminera le lundi sui vant dans l'après-
midi. Mardi commencera la discussion de l'adresse
le discours du trône devant renfermer des questions
qui donneront matière une centaine de discours
au moins, on peut compter que les débats ne seront
pas clos avant le samedi 28. Lord JohnRussell, battu,
prendra un jour ou deux pour examiner le conseil
qu'il aura donner S. M. et le mardi dernier jour
du mois d'août, il donnera et expliquera sa démission.
La chambre s'ajournera huitaine. Sir Robert Peel
profitant de cet ajournement pour faire les dispositi
ons nécessaires viendra déclarer la chambre que,
sur la gracieuse demande de S. M. il a consenti se
charger du ministère. Ceci se passera le 7 septembre;®
de nouveaux writs seront délivrés pour le remplace
ment de MM. Peel, Stanley, Graham, Goulburn,
Sibthorp, d'Israëli, Gladstone, Borthewick et autres.
Les portes du parlement resteront fermées pen-
daut ces élections; elles ne s'ouvriront de nouveau
1 que le 20 septembre. Mais il ne faut pas croire que,
dans l'intervalle que s'écroulera entre la prorogation
r ordinaire de la chambre et le mois de novembre, ou
eut-être de janvier, fixé sans doute par sir Robert
eel pour l'expédition des affaires, le peuple restera
tranquille. Le mal est de nature demander un
prompt remède.
VARIÉTÉS.
TRIBLUAIIX.
couteau qui pend sa ceinture. Quel air gai et re-
joui îUe n'est pas lui qui, comme Vatel, se tuertjit
pour quelques saumons de moins.'
Le cuisinier GervEfis- as
ui lui refuse de payer ses gages.
Je ne viens pps ici pour ùion plaisir,
^mieitx être au feu... *u feu de mes lour-l
e devant cette barre. Je suis chef et non ora-i
ion métier est de remplir ladiouche et non
•ir. Mais, comme dit cet antre, nécessité n'a
Le juge. Que réclamez-vous votre maître?
Le cuisinier. Cinq cents francs pour deux mois de
gages. Voici comment ça s'est passé entre nous. Je
vois un jour dans les Petite* affiche* On deman
de un excellent cuisinier. Inutile de se présenter
si on 11'est pas de première force. Sans vanitéje
me crois du mérite; quant on a fait lécher les plats
des gens comme M. de Talleyrand, M. Romieu, M.
Valout, les premiers gastronomes du siècle, on peut
avoir une opinion de soi.
Le juge. C'était votre maître actuel qui demandait
un cuisinier?
Le cuisinier. Ah? mon Dieu oui. Je me présente
chez monsieur. D'abord l'apparence du local me con
venait peuUne cuisine sombre et des fournaux
en grès... Cependant je cause, je dis que j'ai été cui
sinier d'un ambassadeur du Brésil qui ne se nourris
sait pas de noix de coco. (Rires.) Je dis aussi que
j'avais été chef chez M. de Rothschild. Je lui dis même
encore pourquoi j'étais sorti de chez cet illustre ban
quier qui aurait le moyen d'avoir des casseroles en
or.... C'est fort simple et peu blâmable. Un soir, je
ne sais pas où j'avais la tête, je négligeai un salmis
qui bouillait sur le feu. Le salmis de M. de Rothschild
s'attacha... et il me détacha du personnel de sa mai
son. Je puis dire que j'ai manqué ma fortune pour
un oignon brûlé. (Rire général.)
Le juge. Ces détails sont étrangers la cause.
Le cuisinier. Doncpour en finir, monsieur me
dit que je lui conviens. «Combien aurai-jechez vous?
lui demandai-je alors. Mille écus par an, me ré
pondit-il. Mille écus! dis-je avec stupéfaction.
N'est-ce pas assez? Oh! si fait, m'écriai-je, j'ac
cepte monsieur, et je vous ferai pour ce prix-là de
la cuisine vous lécher la barbe. Mille écus! le
baron ne me donnait que douze cents francs.
Le juge. Après?
Le cuisinier. Eh bien après j'entre en fonctions,
je travaille constamment, activement, je fais mon
sieur quelques plats friands, quelques sauces nou
velles quelques ragoûts étrangers je lui sers des
primeurs, des volailles fines; enfin je lui demande,
était-il content?
Mylord. Jé étais dans le satisfaction, jé avais man
gé trop, beaucoup trop; j'étais dans le grande salis-
faction. (Rire général.)
Le cuisinier. Là je ne lui fais pas dire; il s'est fait
des joues atroces, il a fait bonne chère! il a reconnu
mes talents.
Mylord. Yes, yes, jé étais très satisfied de vos ca
pacités; vous avez donné moi des indigestions dans
mon estomac; je me trouvais dans le ravissement.
Le juge, Mylord. Vous êtes convenu de donner
mille écus votre cuisinier?
Mylord. Oh yes yes
Le juge. Vous êtes prêt payer voire cuisinier
raison de ce prix annuel?
Mylord. Oh yes yes
Le juge. Pourquoi ne payez-vous pas?
Le cuisinier. Vous allez voir ce qu'il va objecter.
Mylord. Je payé par lé petite addition.
Le cuisinier. Mylord ne veut pas me tenir compte
des déboursés faits de ma poche pour acheter Jes
provisions.
Lejuge. Pourquoi
Mylord. P^rceque, goddam jé avais promis mille
écus celte cook mais jé avais entendu le spécial
le triilôrd Baily, son ^condition qu'il fournirait tous, les provisions fui-
qiême. (Longue et bruyante hilarité.) C'était pour
les acheter precisely que je donnai cet argent.
Le juge, considéfantqu'il y a eu malentendu entres
2 al .t riii cl 11 .«Art a le.,- v. k..I a.iI 1 .,1
IN HET
VAN D'IIEER VAN DISCHOOT THUYS,
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Zyn te bekomen aile slach van Roode en Witte
Riga en aile andere soorten van DELEN, BALKEN,
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S'adresser au bureau de cette feuille.
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Il sera procédé le 17 Août courant, 9 heures du
matin, par le receveur des Domaines Mons, la
vente de 4,476 FUSILS DE MUNITION, provenant
de l'arsenal de cette ville, dont le prix est payable
comptant, avec augmentation de 10 p. c. pour frais.
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S'adresser Dunkerqueà M. P. DEBAECKER, Courtier de
Le 8 Septembre 1841l'occasion de la kermesse
de cette commune.
Hlarclié d'Ypres. du 7 Août 1841.
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échus, et acquitter le montant de la liste cL'âcfiaU"
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DES GRAINS,-LÉGUMES. VIANDES ET PAIN.
Froment
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Pain.'-V
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moyen.
20,20
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DÉPARTS. PHUODE D'ÉTÉ'.
De COURT H Al 7. b. du matin, pour G and, et 2 b» 30 m. de relevée, pour Ostende. A 4
coïncidences Gand, pr Ostende, BruxellesAn- h. 50 m. de relevée, pour GavdCourtrai, Brux-
l t er s, LiègeS1 Trondvs* A10 h. 45 m. du matin, \jlJc: jnVl
pr Gond* Btutelles, Anvers. A 4 b. 45 m. de
or§,
pour GandBruxellesAnvers, Tirlemont
nce a Gand pour Ostende. A 6 h. 30 m.
jour Gand, Ostende
UGES: 7 h. du matin, pour Ostende
ruxelles- coïncidce Gand pr Courtrai
ces Matines, pour Anvers Liège S1
a 10 h. 15 m. du matin, pour Gand
Bru tellesAnvers, «a a 11 h. du mat.
5B
ers, Tirlemont. AG h. 45 m. du soir
pour GandA 8 h. 10 m. du soir, pr Ostende.
D'OSTtNDE 6 h. 30 m. du matin, pour
Gand, Bruxelles coïncidences Maliues pour
AnrersLiéye STrond; coïncidence Gand
9 b. 50 m. pour CourtraiA 9 h. 45 m. du m.
pour Gand, Bruxelles, Anvers. «A 4 11. de rel.
pour Gand, Courtrai, Bruxelles! Anvers Tirle-
mont.A 6 h. 15 m. du soir, poor Gand.
Bruxelles.
Vilvorde
Malines J
A nvers
Tel-monde
Gand.
Bruges
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Tirlemont
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St-T rond.
5,50 5,10
5,75„ 5,25
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5,00 i 1,7
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Les heures de passage n"é-
tant qu'approximatives, les
voyageurs doivent se trouver
la station avant celles
fixées pour le départ
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^lafraes.»
Vilvorde
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8.80
8,40
9,20
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6,00
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6,50
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5,23
Imprimerie du Pt
g iuÈ dii Temple, 6.