NOUVELLES DIVERSES,
»MÉf
-
t'
mande tendant ce que la ville charge cet élève
de Geefs de remplacer quelques unes des sta
tues des comtes de Flandre, qui ornaient jadis
la façade des Halles. Le jeune artiste s'enga
gerait fournir deux statues chaque année.
Cest une idée laquelle nous devons applau
dir et qui sera nous n'en doutons pas, favora
blement accueillie par notre régence qui ne né
glige point les occasions d'encourager les arts.
Le jeune sculpteur qui donne de belles es
pérances, puisera dans ce travail des ressources
pour continuer ses études et on aura trouvé
un moyen peu onéreux d'effacer les traces du
Vandalisme de 1794, et de rétablir dans son
état normal la façade de ce superbe édifice,
presqu'uniquedans son genre, et qui fait le plus
bel ornement de notre ville.
On prétend que si nul évêque belge n'a as
sisté aux noces de la princesse d'Arenberg, c'est
que le prince Aldobrandiniest maçon et grand-
maître de l'ordre en Italie.
Les nonces du pape auraient dans ce cas
donné nos seigneurs une leçoq de tolérance
et de charité chrétienne.
Un nouveau Journal quotidien politique et
littéraire, Le Globe, vient de paraître Bruxel
les.
Nous savons de bonne source que c'est une
publication libérale. Ceux qui l'ignorent n'ap
prendront pas quelle est sa couleur politique
en lisant le premier numéro.
Hier a eu lieu la distribution des prix aux
élèves du collège de St. Vincent de Paul, établi
sous les auspices de Monseigneur François-René
Boussen, évêque de Bruges.
Nous lisons la fin du programme
n.Za rentrée est fixée au 4 octobre8 heu
res du matin.
Le local destiné aux classes est situé rue des
Chien sn" 17, bis.
A partir du 1er septembre prochain, le corps
professoral habitera rue de Lillen° 195.
Nous avops donc lieu d'espérer que le beau
local de l'éveché quidepuis quelques années,
n'a été qu une charge pour la vilfe va recevoir
une nouvelle destination plus utile et plus fiuc-'
tueuse.
Deux tableaux de M. Auguste Bhôtn avaient
été mis en loterie le tirage a eu lieu dimanche
dernier. L'un est echtl M. Charles de Mouche
ron, l'autre M. Bhôm, père.
Si "dans une partie de notre arrondissement-
la récolte du froment inspire des'craiiftes, dôuS
apprenons avec plaisir que le seigle a parfaite
ment réussi et que presque partout il est rentré
en grange.
Nous venons de recevoir le mémoire de M.
l'ingénieur de Bidder, qui accompagne la de
mande en concession d'un chemin de fer éco
nomique d'Anvers Gand, par le pays de Waes.
Ce travail important de l homme qui a été l'un
des créateurs de notre vaste système de rail-way,
est d'un haut intérêt pour ces deux cités et
pour le pays entier.
Ce mémoire est d'autant plus fait pour fixer
l'attention des habitants d'Ypres que c'est une
communication de ce genre qui doit un jour ti
rer notre ville de son isolément en la reliant au
vaste réseau qui sillonne la Belgique.
Nous y reviendrons dans un prochain numéro.
Nous apprenons que le ministre est peu
près d'accord avec les capitalistes fondateurs
dune Banque locale Gand et que les statuts
de cette société seront approuvés très-prochai
nement, s'ils ne le sontdéjà.
La Banque sera fondée au capital de dix
millions.
Il paraît positif qu'un service provisoire du
chemin de fer sur les plans inclinés d'Ans la
Meuse aura lieu dès cette année et pourra com
mencer au mois d'octobre prochain. Les ma
chines fixes seront loin d'être achevées alors
mais ce sera une locomotive qui en descendant
sur une voie parallèle opérera par sa force et
par son poids l'ascension du convoi au moyen
d'une corde et d'une poulie de renvoi.
On lit dans la Gazette de Mons
Nous avons été témoins ce matin d'un évé
nement vraiment extraordinaire. 11 y a quelques
jours que M. Despose marchand tailleur rue
de la Chaussée, avait fait sa provision de houille,
qui avait été déposée dans une cave bien fer
mée. Aujourd hui les servantes, dont l'une était
munie d une chandelle allumée ont voulu pé
nétrer dans celte cave; mais au moment où
elles ont ouvert la porte de ce caveau sans sou
pirail une explosion violente les a renversées.
L'une d'elles a été brûlée la figure et les vi
tres de la boutique ont été brisées. Les voisins
ont été effrayés de celte détonation. On voit que
nos houillesmême après avoir été extraites de
la minetranssudent le gaz hydrogène.
On écrit d'Eecloo, 13 août
Je n'ai pas eu jusqu'ici le courage de vous
écrire touchant la récolte dans les Flandres qui
avoisinentde pays de Cadzand. Maintenantqu'a-
prèsdeux belles journées, l'espoir renaît un peu
chez le cultivateur, je vous dirai que le mal est
i immense. Quand on a annoncé que le seigle est
en grande partie engrangé dans les parties sa
blonneuses de la provinceon a dit une chose
ïjui n est pas fondée. Vous savez sans doute que
dans une grande partie des Flandres les terrains
sont séparés par des fossés, bordés de bois taillis
quiétant un obstacle l'action du ventem
pêchent les grains de sécher, de sorte que rien
n'est engrangé dans ces parages si ce n'est que
le petit cultivateur a sauvé une minime partie de
seigle qu'il bat de suite et qu'il sèche immédia
tement. Depuis ce malin tout le monde est
l'ouvrage, la récolte est en pleine activité, c'est
comme un sauve qui peut mais la quantité est
au-dessous d'une année ordinaire. Quant la
qualité il est triste d'être forcé de vous dire
que le pain sera mauvais très mauvais. Le sei
gle mis en gerbes, a poussé en grande partie,
et il yaquatrejours.au lieu de farine, il ne con
tenait qu'une matière semblable du lait ce
qui produit un pain doux et peu nourrissant.
Celui qu'on n'a pas coupé a poussé sur pied
ce qui ne s'est pas vu de mémoire d homme, si
ce n'est en 1816 et 1817. Il en est de même du
froment qui gît terre par suite de la pluie con
tinuelle et des grands vents qu'il a fait. On peut
dire que s'il avait fait moins froid ces derniers
jours, toute la récolte du seigle et la majeure
partie du froment seraient perdues puisque la
chaleur accélère la germination.
Un grand malheur qui vient se joindre tout
cela, c'est que les pommes de terre, celte nour
riture universelle, viendrontà manquer. Je puis
vous assurer que dans le pays de Cadzand, où
le terrain est argilleux et compacte, on les re
garde comme perdues. Et ce sont non seulement
les meilleures pommes de terre mais encore
tous les habitans limitrophes de la Hollande en
font provision.
Le foin est manqué inondéqu'il a été en
grande partie, mais lavoine se montre sous les
plus beaux auspices. Ce qu'il est heureux de pou
voir ajouter, c est qu'il existe encore beaucoup
de grains de la récolte de 1840. Ce qui n'em
pêche pas que nous prévoyons un malheureux
hiver, pour la classe ouvrièrevu qu'il n'y a
qu'un minime salaire gagner, et que (.'ouvrage
manque en grande partie. [Lynx.)
On lit dans le Dondee Warder
Le capitaine Trail a envoyé ici une des piè
ces d'artillerie prises bord de la jonque de
l'amiral chinois.Le canon a six pieds de longueur,
la bouche a deux pouces de diamètre le canon
peut recevoir des boulets de deux livres. Celte
pièce d'artillerie est construite par portions sé
parées suivant l'ancien mode; elle est sembla
ble au fameux canon Mons-Meg qui se trouve
dans le palais d'Edimbourg. Ce canon paraît
être d'une haute antiquité et la rouille l'a fort
endommagé. Dans un combatil pourrait être
plus nuisible qu'utile ceux qui s'en serviraient.
11 est déposé dans le musée de Dondée.
Une scène assez plaisante a eu lieu der-
'était la
raliO
obligés de rebrousser chemin devânt les Vandes dç pillai^ls'qui; occ%»*
paient les routes du pays.
A ingt fois elle s'était décidés.# tout avouer mpèreâge j< tter
ses£i nou\ et lui demander inais
de Maître Jean tarait çhaqu^4b~is a^re stVpârolfe.
losihf ses joues se creuSaiei
ad d'unie pâlenr npyrUdle.';
jjou&iv pour le naéiiajo appM.olfi.ij
jtre Fierjn surveillait ^vecacÙTÎtc ti
■jflfil voulait jliiinA1 ifocttooacasii
p.rovisitns, ^disposait
Iffl黫lans un mitij"-»pccalJminit:
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fautu on condamne finit. urteUt du
,'iyvers 1 Tienr%dè véprés, un nombreux e! brillant
s et**dfc dames se présenta la porte extérieures! u»
d, ils étaient survis d'un nombre considérable de
des chevaux et des mulets, chargés de bagages,
de Winter et les premiers bourgeoisie Gand qu'il
m mariage. Parmi eux on remarquait François Ac-
Van den Bossche et Agricola, le capitaine des Gan-
cotnpagnies de la milice bourgeoise deCaiid
llustrei voyageurs. Ils firent leur entrée dans la ville
ux déployés et au son des trompettes. -- En voyant
!ant, digue d'un prince, Maître Fierin bondit de joie
jurut au devaut de Pierre de Winter, en s'écriant
veuu, mou gendre
On se mit table. Le repas fut joyeux, on. parla quelque peu de
Marie, on vanta tout haut sa beauté, sa tournure gracieuse, maison
ait,tout bas. Ouel air niais! disait l'un,— une vraie figure de cire,
isait "l'autre,
ueîle gaucherie murmurait un troisième. Plusieurs
de ces propos parv
oreilles de Pierre de Winter qui, pour
f Les Gantois mirent pied terre et vinrent prendre place dans la
grand.' salle dé la maison de Jean Fierin. Ils' étaient réj
quelqueirinstants, quand la lapisserib qtMfooitvrâit:vii;e
levéje, et Marie parut conduite par son père. Elle étail
vêtue dé blanc- sou vêteiueriV d'une riche élofc était de là'jflus1
àimjîffçiié. Un long voile bianc et transparent ^a'chait^tbaloii
traits; un jeune enfan^ portait la queue de salmnpie rèbe V
Marie était maigw', «ért re gard était fixe, éfls beau* yeux ifcj pie du reste tous savaient bien) que l'intérêt avait
8cinblai.iiQéuints,H< s pommettes saillantes de sesjbues s'étaiei^'éoj^ été ton .set'd'fttée Jîans cette alla ire.
!fUorécs d'une teinte rosée par l'émotion qu elle éprd&Tait la vue cfuné PeSo^nt ceAcny,<j|fttrie était étendue sur son lit en proie aù plus
assemblée aussi nombreuse. t plus la source de ses larmes était
to^l# épopsfe, se contenta de regarder les railleurs d'un air effronté,
Fflùitttnt ûu*.li6innie qui comptait de l'argentil leur indiqua
couver;
Lotis I
ne une tel
fille Pierre de
faillit s'évanouir. A la voir c
ge surprise par la moi t et enveloppée du funèbre lincéuil. Que vous
êtes pâle, Marie, dit Pierre de Winter, en cherchant adoucir le son
de sa voix ordinairement si iude? Dans son trouble, elle ne Jjjouva^
pas un mot répondre. Elle a été grièvemen^ialade, se liâlPij
dire Jean Fierin, mais elle est mieux maintenant. L*f»nonce unj
brusque de son mariage,Téiuotion, le chagrin de qiMltj
ville natale..-- Bah! fit deWihkr avec fatuité, céla passera quaé
sera ma femme.-- Mon père, s'écria Marie, niou père, je ne
pas bien-.., j'ai besoin d'air... Jean Fierin sortit ajgc la jeunj
vint annoncer-bientôt que cette indisposition n'a tirait pas w
n Diîéf* îndn»picuf 'i"éc*»it-i-tdle, tout est donc perdu,
Michel g yoddMfrpianMiéqhe -vais-je devenir
ffj^ldÙfcntTfii^ter aux ordres d'un père?...
cl, toi (pâ me mépriseras
ré, Qoiî*ie#ès<à femme ton
lVÉ^$ieû,djX>urqm)i m'avez
Fur el,-^ our être aimée
cette heure, je sèUai l'épouse
pourtant cela
ulhstiltaerc!
afireuig^s ^Dgbiséès. Elle n'avait
uand on ^int lui annoncer le inatin
lémonie^n mariage.
{Lq, sûilè nu prochain fi*.)
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