EXTERIEUR. 3 nièrement aux assises du pays de Galles. Un in dividu. nommé Peyton, était accusé de félonie. Interrogé selon l'usage par le président, il avoue son crime et se recommande la merci de la cour. Les. jurés se rassemblent autour de leur chef, puis, après avoir délibéré quelques instans, rendent un verdict de non culpabilité. Grand fut. on Le conçoit, l'étonnement de la cour et du public. Messieurs les jurésdit alors M. le prési dent, vous n'avez donc pas entendu les aveux de 1 accusé. Il se reconnaît coupable et vous dé clarez qu il ne l'est pas. M. le président, ré pondit le chef du jury, nous connaissons Pey ton depuis son enfance. C'est le plus grand menteui.- de toute sa paroisse. On lit dans le Sun «Des. correspondances de Lisbonne, du 2, représentent l'intérieurdu Portugal comraeélant dans l'état le plus précaire. Le meurtrele sa crilège et le vol sont des crimes qui se montrent tous les jours dans les Algarves. Le gouverne ment préparait une loi pour pendre d'une ma nière plus expéditive les criminels. Si le gou vernement portugais n'a pas de meilleurs pro fesseurs de morale que le gibet, l'état de cette partie de la Péninsule est désespéré. FRANCE. - paris. M. Ledru-Rollin a été interrogé hier par un des juges d'instruction de la Seine déléguépar le premier président de la cour d'Angers. A celle question Avez-vous prononcé le dis cours reproduit par le Courrier de la Sarthe dans son numéro du 25 juillet M. Ledru-RdHin a répondu Je l'ai pro noncé. Il a déclaré ensuite qu'il ne répondrait au cune question qui lui serait adressée dédui sant ainsi les motifs de son refus A mes yeux le candidat qui se présente aux électeurs leur doit toute la vérité quelle qu'elle soitpeine d être un mal-honnête homme car ce n'est qu'après l'exposition de ses doctrines, bonnes ou mauvaises, qu'ils peuvent juger en connaissance de cause, accueiller ou repousser. Comprendre autrement la position du candidat, c'est faire de cette position un piège et le placer entre la crainte d'une peine et les exigences de sa conscience. L'action intentée aujourd hui ayant pour objet de traduire devant le jury le député di rectement indirectement le collège électoral pour avoir l'un et l'autre accompli un devoir, exercé un droit cette mesure violeselon moi, un principe imprescriptible de morale et le principe constitutionnel de la souveraineté élec torale. Je suis donc obligé de protester contre celta poursuite au nom de tous les électeurs de la France au nom de tous les candidats, quel que opinion qu'ils appartiennentet de décja- Rien de tout cela n'est exactainsi que j'ai eu l'honneur de vous le dire. C'est M. AVattman chirurgien très-distingué de Vienne qui a d'accord avec M. le docteur Bougon opéré la réduction de la fracture et placé l'appareil. Aucune espèce de danger ne s'est manifesté, et la date du 4 août au soir, le prince n'avait pas même eu de fièvre. L'opinion unanime des chirurgiens est non seulement que le prince ne boitera pasmais qu'il ne restera pas la moindre trace de cet ac cident. Je. désire que vous veuillez bien publier ces détails ils sont positifs les lettr es et le témoi gnage personnel de ceux qui ont vu le prince y sont conformes. Voulez vous bien, Monsieuragréer l'expres sion de tous mes sentimens. le marquis de pastoret. Le nom de M. Mahulest tellement odieux Toulouseque les fëmmes de la halle après avoir épuisé les injures les plus sales de leur vocabulaire, se jettent la face le nom de M. Mahul, en disant Es uno Jtlahul Des ouvriers ont aussi donné leurs chiens le nom de l'an cien préfet de la Haute Garonne. ESPAGNE. Madrid. Une correspondance de Madrid écrite dans un sens assez hostile au nouveau gouvernement, s'exprime également en ces termes l'occasion du décret de réorganisation. Madrid6 août. Aucun symptôme de mécontentement ne se manifeste dans les rangs de la garde royale qui depuis longtemps con naît sa position et sait qu'elle est pour le pays une institution onéreuse. Les gardes du corps n ont jamais donné dans une seule affaire, tandis que la troupe de ligne que satisfera celte me sure s'est plusieurs fois distinguée par saf bra voure. Celait une économie réclamée par les circonstances. Le pays saura gré au duc de la Victoire de l avoir réalisée. Il était le seul homme en état de le faire sans compromettre la tran quillité publique. Diverses rumeurs avaient circulé sur un projet d'attentat contre la personne du duc delà Victoire et d'enlèvement de deux filles du roi Ferdinand qui auraient été tenues en lieu sûr jusqu'à l'arrivée de la reine-mère vaines ru meurs que rien n'est venu confirmer. Madrid est tranquille. Réponse au manisfoste de Christine. Accu sations contre Vex-répente. On lit dans la correspondance que nous ve nons de citer Dans la réponse du gouvernement la pro- Une marque de tendresse les plus ordinaires, c'est le contact fréquent et continuel avec les personnes qu'on aime. Une mère qui idolâtre ses filles, ne les perd pas de vue et ne les quitte pas un seul instant; et une mère-reine, qui est obligée de se séparer de ses filles orphelines pour se livrer aux affaires publiques retourne vers elles avec une Rouble avidité. Eh bien que l'on interroge les domestiques du palais même les plus-dévoués Christine, et le gouverneur Caborreluz lui-même et qu'on leur demande combien d heures par jour l'ex-tutrice passait auprès de ses filles et pupiles. C'est peine si on la voyait de temps autre au palais.jElle ne manquait pas de prétextes pour aller Visa- Alegre et la campagne avec d'autres personnes dont elle ne se séparait presque jamais. Laisser Valence des filles si jeunes et si tendresc'est ce que n'aurait fait aucune mère qui aurait aimé ses enfans au prix des plus grandes humilia tions au prix même de sa vie. Une autre preuve d'amour que donne une veuve ses enfans quand elle les aime, c'est de ne pas contracter un second mariage ni de se prendre de passion pour un autre homme. 11 est notoire, il est public, c'est enfin l'opinion de pres que tout le monde que Christine est marié l'ex- garde-du-corps don Fernando Munoz, dont elle a eu plusieurs eufans il a été publié ce sujet des lettres des documens, des témoignages des pièces, enfin, que persbnne n'a osé démen tir. Des témoins vivans de cette union existent, et l'on assure qu'elle a pour Munoz et tous ses parens une tendresse des plus grandes. Si les jeunes orphelines eussent reçu d'elle autant de témoignages de tendresse que sa nouvelle fa mille et toute la séquelle de Munoz ce serait autre chose. Déclaration de rupture avec le pape. Espartero a déployé dans sa réponse au saint- père plus d'énergie que dans sa réfutation ,des récriminations publiées par Christine; nous en citerons le dernier paragraphe cest une décla ration formelle de rupture avec la cour de Rome. L'Espagne, l'exemple du Portugal, aura pro bablement avant peu son patriarche, et la cour de Rome ne peut larder subir une nouvelle diminution d'influence et de revenus. Ce sera un nouveau coup porté la puissance déjà si amoindrie du pape et de la papauté. Le saint- père^ n'aurait, point perdu l'obédience de l'Es pagne,-si, restant dans son véritable rôleil était demeuré neutre entre don Carlos et Isa- belle s'il h'avait fait que du christianisme, auv lieu de se*poser en champion de 1a légitimité et se mêler de politique. Voici la déclaration sig nificative'qui termine la réponse du gouverne- nient espagnol l'allocation du souverain pon tife .En rlsumé, la violente allocution du saint- afeût étVe considérée que comme une testalion de l'ancienne régente, l'argument qui père ,<pe neutè a le plus de valeur est le contraste flagrant en- déclaratjôn de guerre contre la reine Isabelle II, tre le dernier langage de la reine et celui qu'elle *3îqtré lît^ûrel^de l'état, et contre la constitu- ifeste en faveur du rer que je ne puis répondre au^fMPdes inter pellations qui me seraient adressées ici, peine d'engager des principes ayrn n'appartient peç?* sonne de mettre en question. Cette protestation a été insérée tex _j_ J'ai lu ce matin dans r pfhris Monsieur, un article'.«ehUi.fvàlliaccidè M. le duc de Bordeaùsu Cet àr^cle, blement répété par'les j'onï na'ujC les mêmès, iu^pnalioî)#. 11 ta' exact je crois doiwïr dev champ. On dit dans c^.article q amenés par S?-Ar HC wt Berry ont procédé a lai «turc, que l'état cfu/mala de danger mais que le teux et ne marchera plus béquilles, u ay^qt t,enu M^ésçdle et encore n'a-t-il pas J nstance bjou curieuse que ces con- s flagrantes sont émanées de la mêpae |4ltiiu<^ le même rédacteur, payé par la même bou«ll!, aèplaidé le pour et le contre avec une IrêtirevDaus quelques cercles on ex- •de éegret~ de voir que re'-gdtvernêfnont plus franchement et plus fièfemerit re lit ef accepté le défi qui lui avait été reine-mère. L'occasion était belle tion e est pruyéiitàble munit pr'eléiidjjht vaincu et expulsé c'est une provo- catioa;scaii|}^,leusc an sçliisme a la discorde ta te^dj^dawwVmèrrteie sa S-, M., sans *u tç et ài sou hôiTtif pitre decerta is atious A tion HUBIIa pc^* de là^reiue-mère qu'il eût lit- nettement, un argument 'continuation de la tutelle entre ses s rapportons sans nous prononcer les»bruits en circulation. commercio a publié ce matin manqûér pus garder le s ne peut fi primer, tous les^juste^ mo\ ruâhque' iy tre ses mains lâ la Èôhyeuai.. pline de l'église, et te pouvoir*. grande et noble si indig'nerneirt Madrid lé 30*juillel £841. En- qualité de rniiiistre de grâ< ne jose 1 des réflexions fort énergi- e TEco del commercio auquel ient de faire allusion Affaires d'Orirnl Les nouvelles de Crête prouvent est loin d être entièrement soumise. ne peuvent pénétrer dans les montai sont retirés les insurgés qui les yeçor les défilés, comme jadis les Suisses accl les Autrichiens dans les montagnes land. et les écrasant sous des niasses dt

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Le Progrès (1841-1914) | 1841 | | pagina 3