■ta
2
-
-«I»
<t Je jure et promets, sur les Saints Evangi
les ob issance et fidélité S. M. le roi des
Pays-Bas. mon souverain légitime. Je promets
aussi de n'avoir aucune intelligencede rias-
f t r (i aucun conseilde n'entretenir aucune
l'y ne suspecte, ni dedans ni hors du royaume,
gui soit contraire la tranquillité publique, et
si j'apprenais que, soit dans mon diocèse soit
ailleurs, il se tramât quelque chose au préju
dice de l étalje le ferais connaître au Roi mon
maître.
Ce serment a été prêté non seulement par les
seigneurs évêques, mais encore par les révérends
curés.
Ce même concordat qu'ils ont si loyalement
observé, ce même serment qu'ils ont si scrupu
leusement gardé, les prêtres catholiques veu
lent le renouveler en Hollande, et il est probable
qu'un concordat aura lieu sous peu entre ce
royaume et le Saint-Siège. Jour de Louv.)
Que diriez vous d'un citoyen qui, Foulantaux
pieds tontes les règles du savoir vivre, attaquerait
lés dames sur la voie publique ou dans un lieu
neeessiblè a tout le monde, et leur prodiguerait
dès reproches sur leur mise, sur leur toilette,
dansle but de les exposer la haine des spec
tateurs? Vous n'hésiteriez pas le traiter de mal
élevéiet d'insolentet vous vous feriez un devoir de
prendre le parti des dames en butte des gros
sièretés inexcusables. Et si celui qui se rendait
coupable de ces impertinences était un prêtre,
seriez-vous plus indulgent son égard Non
sans doute, car le caractère dont il est revêtu
agraverait sa faute. Eh bien le cas est arrivé.
Avant hier un ecclésiastique de celte ville MM.
s'éfant mêlé aux groupes de curieux et d'ache
teurs éparpillés devant la maison de feu M. Beck
ou Ion procédait la veftte du mobilier, s'ap-
proe'ia de deux demoiselles qui appartiennent
a une très-honorable famille et s'arrogea le
droit de censurer leur toilette, et de leur adres
sée des reproches acerbes sur l'indécence de
le^ir mise. Trop bien élevées pour riposter sur
i le même ton aux insolentes réntonirances de
MM..., les deux demoiselles décontenancées
peut-être, s'éloignèrent; mais on nous assure
que le lendemain elles ont été trouver l ecclési-
astiqye pour lui donner une leçon de savoir-vi
vre. Les exemples fréquents d insolence de celte
espèce que nous avons déjà livrés indigna
tion publique nous apprennent clairement que
certains prestolets sont avides d esclandreM.
M. doit s'estimer heureux cependant qu'aucun
membre de la famille de ces demoiselles n'ajj
clé témoin de celle scène car il est probable
que M. M... aurait reçu autre chose qu'une
semoace.it en «compense de son procédé.
{Petites affiches de Courlrai.)
f
concoirs général entre les établisseitjrtS
1) instkl'cf ion moyenne.
Le 28 août il a été procédé v avec les-forma-
lilés d usagel'ouverture des billets t'enfçr-
mnnl les noms des concurrens pour la géogra
phie.
Le résultat ci-après a été proclamé
1er prix J. Crocq, élève de l'athénée de Gand.
2e id. M. Gonne, élève du collège de Liège.
3e id. A. Gilliols, élève de l'athénée de Bruges.
4e id. L. Debouille, élève du collège de Liège.
5e id. Edm. Vanderdonckt, élève de l'athénée
de Gand.
NB. Ces cinq élèves ont obtenu au-delà de
809 points sur 1,000, maximum des points que
l'on pouvait obtenir.
1er accessit: Ch. Blake, élève de l'athénée de
Bruges.
2e id. A. Burv, élève du collège de Liège.
3fi id. Ch. Valckenaere, élève de l'athénée de
Bruges.
NB. Ces trois élèves ont obtenu au moins
800 points.
Mentions honorables
1° C. Perin, élève du collège de Mons
2" Coibau. élève de l'athénée de Namur;
3° X.-C. Bougard élève du collège de Dî
nant;
4° J. Bouché, élève de l'athénée de Namur
«fc Ed. Descamps, élève du collège de Liège;
3n F. Yawden Berghe, élève de l'athénée de
Gand.
NB. Ces six élèves ont obtenu au moins 730
poi nts.
Le même jour, il a été procédé l'ouverture
des billets renfermant les noms des concurrens
pour la composition d'histoire du pays.
Le résultat ci-après a été proclamé
Entre 131 concurrens.
1er prix D. Froment, élève du collège com-
munaîde Nivçjjes^j^^
2e id. J. Crocq. élève de l'athénée de Gand;
M. II. Thasoier, élève du collège de Ton-
gre»;
Ch. Simon, élève de l'athénée de Tournay.
NB. Ces*quatre élèves ont obtenu aa moins
823 points.
ltr accessit H. Boulanger, élève de l'école
industrielle de Verviers.
2e id. E. Delpierre. élève de l'athénée de Tour
nay.
3e id. E.-J.-H. Tackoen, élève du collège de
Tongres.
4e E. Lebrun, élève de l'athénée de Tournai.
id. N Beauïbrt, élève de l'école industrielle
de Verviers.
3e id. C. Perin, élève du collège de Mons.
NB. Les quatre premiers accessits ont ob
tenu «u delà de 7>j0 points, le 3e accessit a ob
tenu 723 points.
Le résultat des concours de composition la
tine et de marthémaliques sera publié ultérieu-
mênt.
t
Par arrêtés ministériels, l'ouverture de la
chasse est fixée de la manière suivante
Dans les provinces d'Anvers et de la Flandre
occidentale au 10 du mois de septembre
Dans les provinces de Brabant et de la Flan
dre orientale au 6 septembre
Dans la province de Luxembourg au 16 du
même mois
Dans la province de Namur, au 8 septembre
pour la partie située sur la rive gauche de la
Sambre et delà Meuse, et au 13 septembre pour
la partie située entre la Sambre et la Meuse et
sur la rive droite de la Meuse;
Dans la province de Hainaut, au 13 septem
bre pour l'arrondissement de Thuin et au 10
du même mois pour tous les autres arrondisse
ments.
L'instruction se poursuit activement char
ge des individus prévenus de soustraction de
lettres, journaux et valeurs, faites la poste de
Namur. Un inspecteur et un chef de bureau at
taché ail ministère des travaux publics ont déjà
été interrogés par commission oratoire déléguée
en vertu d'une ordonnance de M. le juge d in
struction de Namur.
Le projet de fonder Bruxelles un Waux-
Hall d'hiver pour les étrangers n'est pas aban
donné un nouveau mémoire vient d'être
adressé au conseil communalen faveur de ce
projet, par M. Delarue, propriétaire Bruxelles.
Voici comment M. Delarue propose son projet:
Ce.projet a pour but d'ouvrir Bruxelles,
durant l'arrière-saison, depuis lepremier octobre
jusqu'à la fin d'avril, une redoute ou Waux-
Hall d hiver dans un magnifique et somptueux
bâtiment, dont la disposition se prête merveil
leusement une semblable destination. Cet
établissement réunira tout ce qui peut com
plaire aux gens riches, concourir la vie
confortable, et par conséquent attirer les étran
gers des balsdes concerts deux fois par
semaine, un orchestre permanent qui exécutera,
par intervalle, des morceaux choisis et nou
veaux, un riche cabinet de lecture, des salons
où se trouveront des pianosdes harpes et
d'autres instruments de musique pour le plaisir
des amateurs; deux salles de billards, un café,
un restaurant dans le genre le plus recherché,
et seulement l'usage des visiteurs, tels sont les
agréments variés que notre établissement offrira
aux étrangers.
A cet établissement serait annexée une salle
de jeu où ne pourraient entrer que les étrangers
et les personnes munies d'une autorisation des
ministres, du gouverneur ou du bourgmestre.
Quarante mille francs par an seraient versés
dans la caisse des pauvres par le directeur de cet
établissement. La dépense quotidienne du Ca
sino est évaluée 2,000 francs.
Quelques journaux de Bruxelles sont tom
bés dans une erreur assez plaisante. Ils ont trouvé
dans le Journal d'Ativers un tout petit fait re-
Les J j^c.res eutouucrent les prieurs des agonisants, du Fiennsituée dans l.i rue du Sud, traversait la Place. Le V ic'imte
d Ypt es fil donner ordre Michel et Marie d'ajtprocher Michel
an Hart, dit-il, îcs'év ètieuicnls de oe jour font éclater la justice 4n
t, aisiU faisaient une parue le bourreau ahi-s dopÀuitiifiit le'bSu-
duntnéd ,jfr tues, les montant au peuple etcjes bfo'&nt, s'éçma'
rai >11 i 1 I i rniriem 1 n n n .Vn1 il
le 1
e»T ClwJjsonne pour t tijiic^son nom soil
1 -s a—vs'.l' ule g»
c^ W*N*rou- W'VçWe
r »r«i, I* liuftçtu.
*-1? gruérat,'V
ivenir du seigneur
soit pas G
DÈfnl PÉR^°s travaux, que
Nus là
œVRttLjyV?- du mahn, pour GaadJue 53 frière m^e
eS^Gatuf, p* Ostende, Bruxelles, ztr<ènu de faire miséii-
ij&fimà. A10 h. 30 m. du mat pauvre et dans l'indi-
tihixeUesAnvers. A 4 h. 45 m.
r./,w BruxellesAnversTirlema
rW"«;. ndpour Oslende. A C li30 csrendirenl del'écha-
pour VinJ Khten&t. sur le fatal instrument
-tllVs; aXh.ilu matin, pour Ostensigne du seiguour Jean
Gaml P' C™r'iuisl, es apprêts.
PS, pour Anvers, Liéu
i ni. du matinpour r» av,u aPPl'rî" M,cI,cl
f, Anvers. t-s* A H h. tait terminée, et le cortège
l la maison de in&llte Jean
Touctié "de tant de grandeur d ame, le Yieoinle d'Ypros ne voulut
pas se montrer' moins généreux que "Michel. 1! donna ordre de dé
barrasser le Gantois de ses liens. Pierre de Win 1er, lui dit-il alors,
1 Tout-puissant vous recevez le prix de vos vertus, et votre coupable va. rentre dans ta pallie, et n'oublie pus de dire au peuple <lc Gand,
ennemi subir le «bâtiment dû ses forfaits. buMHtJe«iègé vous eue lus froissent aussi généreux que vaillants et que, s'ils savent
1 vous aveu bravement combattu vous ave» mérité des récompenses; combattre et vajlwfe, ils savent aussi pardonner après la victoire.
parle/., la faveur que vous m,-"demande, ci vous sera acro«t£«àUKi- Pierre de Winter-regarda Michel il ne prononça pas une parole,
r bel sembla léllAbir un iintant; puis traversant la foule quiVou» rit Hans son âme toute eu proie aux passions mauvais,!., il n'y avait pas
*dr> place pour la reconnaissance. Le Gaulois fut conduit jusqu la
devant lui', il monta 4|r léd
yeux avec 011 muet élonnemuol
lues qui s'élaietil e
tous, Taulre ahallti, détei
lice. Pierre de NV'iuter dit Miche|-v- le condamné leva la têt
la vue de son rival, uri ire.ïsaillement conv.ulsif fit trembler violem-
meut ses membres garoltés. lu laine! séeria-t-il, tu tç fais un bonheur
saus doute d'aggraver mes loi titres par ta présence! Pierre de
"NViuter, continua le jeune huumie si j'étais tombé en Ion pouvoir,
qu àurais-lu fail de iuoi -- Ge que j'aurais fait de loi, s'écria ie Gan
tois dont celte seule i.lée semblait ranimer «les foroes, je t'aurais
fait mourir au lui fi eu des plus bon ibles torturai. Êb bien! moi,
s écria Michel, je le fais grâce de la vie-, et, se tournant vers Jean
A an Oultre, seigneur, dit-il, vous m'avez permis de vous demander
une faveut ;=la so»lc chose que je sollicite c'est la grâce de mon
ennemi.
bo.n- por^c «die^j^illt- e^iuis en ldrerté.
#dc y
T e sméu quij^wait (^.M^it 4fj|l'. des payons obUçjùej^'t travers les
t aux, dans la cI>'a1 i aiiWerlienret s n nt^e étaient as
ti c va ut une table et de^4*iets vides,
rl/a laniju; pâljssait et qui liVjl.otfnt devant les images
saintes .acl»evai^nr#sq c<, g^ r.
Voilà disait Van AVerb Ni.4n.iM- de NI ii'liel V an liai t et de
*Marie Fierin interpellant sou aAdiUjir i ^te Jrouyez-vous pas
comme moi,Mcssire,q»ie nulle n'e.-t plus?propi c manifeste^ la Tontc-
puissancede Dieu et de la' bienbetiieiKse A it'pge M.die? il altcn-l
perçut C
d'un prç
"cevant d'autre qu un grogne^tent sourd, qui
4,10jîxamina sojn bote de plus près, et s aj>-
4,7ol "I1' ?éW dormait
dait iule réponse ;.g'gQ
lui pà peu 1111,7,25
0,50
ï.tvj'xamin
l