II
NOUVELLES DIVERSES.
m
EXTÉRIEUR.
- y
lalif la princesse Léopoldine, fille du roi des
Belles. Ce fail 'était donné comme extrait du
Globe,v ton l'a. sans examiner, attribué au jour
nal anglais de ce nom, et on a cité le fait comme
un fait anglais. 11 résulte de celte confusion un
galimalhias inintelligible, cequi n'empêche pas
que la nouvelle ne circule de journal en journal.
{Le Globe de Bruxelles.)
Nous recevons de Cologne le détail desfêlesqui
auront lieu le i" septembre, jour de l'inauguration
du chemin de fer de Cologne Aix-la-Chapelle. Les
personnes iuvilée6;a cet te fête se réuniront le i"sep—
lemhn
heures du matin l'embarcadère de Co
logne où après l'inauguration, se fera l'ouverture
.solennelle dans des waggons ornés de guirlandes et
de drapeaux, au milieu des salves du canon el de
divers corps de musique. Ia1 départ de Cologne est
fixé dix heures précises, l.e convoi s'arrêtera
Burenoù l'a tiendront les autorités civiles el niili-
taires, el après une courte pause, se rendra directe
ment Aix-la-Chapelleoù il arrivera vers une
heure de relevée.
Les personnes du convoi seront reçues par une dé
putai ion composée des échevins Aix et de Burt-
schied. A h heures aura lieu nu grand banquet dans
la salle d'apparat de l'hôtel-de-ville d'Aix et dans
T'a près midi, grande fête et musique d'harmonie sur
le Louisberg colline qui domine Aix lu-Chapelle
S heures aurouL lieu sur la grande plate-forme du
Louisberg eu face du belvédère, des jeux publics 5
plusieurs prix fournis par la ville seront distribués
dans cet intervalle. A 6 1/2 heures on donnera un
grand opéra dans la salle du théâtre, qui sera illu
miné gala.
Après le spectacle, il y aura feu d'artifice tiré
devant les bâtiments de la station. Le 2 septembre,
in G heures du matin aura lieu la course des chars et
déjeuner au Belvédère du Louisberg. A 4 heures
îiprès-diner, grande harmonie au Casino de Burl-
scheidel réjouissances populaires. Le soir, 6 heures
et demie, spectacle grand gala au théâtre. A neul
-heures, bal paré, dans la salle de la Redoute, où tou
te* les notabilités de la ville seront réunies.
11 n'est pas rare de voir des mendians
dont la besace ou le grabat se trouve, après
leur mort, renfermer des sommes plus ou moins
importantes; mais, quoique l'individu dont
nous allons parler ait été placé pendant sa vie
fort au-dessus de la position infime d'un man-
diant, il n'y a peut-être pas d'exemple aussi
incroyable d'une fortune énorme amassée loin
de tous les yeux et dissimulée par l'avarice ou
la défiance de son possesseur.
Le sieur G.... était depuis ans concierge
de l'établissement principal du Monl-de-Piélé
rue de Paradis-Poissonnière. 11 recevait 1.200
francs de gag°s par année. Tous les employés
ou les habitués du Monl-de-Piélé savaient
merveille que ses gages n'étaient que la moindre
partie de ses bénéfices;, el qu'en se chargeant
de rendre des emprunteurs honteux mille
petits services, il parvenait se faire un trai
tement aussi considérable que celui des premiers
administrateurs de l'établissement: mais nul ne
se serait doute de la vérité tout entière. Le nerat, qui cherchait sur les lieux les traces dup
sieur Gvient de mourir il lais^g. une fortune grand complotbien qu'il n'y eireùl pas, avait
do 32,000 francs de rente, jjui consiste prin- lu dans un journal de ta ville (nous avons rap-
cipalemenl en fermes situées dans la Normuudie. porté .oe.fyit) que M. Delespauldéputé du
Nord mejhb' ebdu conseil général el substitut
procureur du roi près le tribunal de Lille,
a#rait; refusé sa porte aux contrôleurs el déclaré
au vol audacieux «ont réservés les douceurs et
le confortable de la vie.
Si le fait que nous rapportons est vrai, comme
nous le cio^oos, ayant pleine confiance en la
personne qui nous a écrit, les peines prononcées
par la justice ne seraient plus qu'une vaine
formalité, puisque leur application serait laissée
l'arbitraire des agens de leur exécution ce
serait de la justice nominale et de l'iniquité en
action. Courrier français.)
Une lettre de Caïffa du 10 juillet, rend
compte de la cérémonie qui venait d'avoir lieu
pour la translation, daman monument élevé sur
le Carmeldes restes des Français tués devant
Saint Jean-d'Acre, lorsde l'expédition d'Egypte,
et dont les ossements avaient été recueillis en
1JI04 par un père carme, nommé Grulio, et ca
chés dans une grotte par les soins du frère
Jean-Baptiste, si connu par la persévérance et
l'heureux résultat de ses quêtes pour le réta
blissement du couvent de Carmelcette hôtel
lerie ouverte aox voyageurs en Orient une
pyramide avait été élevée en face de l'église par
I architecte du Carmel. Le 12 juin jour de la
translation le pavillon était hissé mi-mât sur
le couvent, tandis qu'un autre drapeau flottait
en tète du cortège, se dirigeant vers la grotte si
longtemps inconnue qui allait être dépouillée
de son précieux dépôt.
Le convoi se composait de fa communauté
du Carmelde quelques français, de deux né
gociants anglais qui se trou vaieul dans le Carmel,
el d'une afiluence immense de gens du pays.
Les ossemen> furent renfermes dans un cercueil
qui. recouvert d'un (îrap mortuaire, fut porté
par les frères carmes. Puis le cortège se dirigea
Vers léglise, el ensuite vers la tombe nouvelle
el, il faut 1 espérer* définitive, de nos braves
compatriotes.
On lit dans VA nf&iu.teïïf Êovlonais?
On s'est beaucoup occupé ici depuis U> jours
d une mutilation, d un sacrilège commis sur la
statue de l'Empereur pendant qu elle était cou
chée sjur l'échafaudage où des ouvriers la répa
raient.
Suivant les uns un anglais aurait gravé dans
chaque œuil de la statue un double vV et cela
signifierait Waterloo et Wellington. M. L L)irey
a même accueilli celle version et a écrit ces
énergiques vers que tout le monde eut approu
vés si I injure avait été réellement commise et si
l'on avait connu le coupable:
L'ongle du léopard touchait Napoléon
Et sur l'airain sacré de sa face rot/aie
Blasa/tuait par deux fois l horrible initiale,
l)edeux noms odieux... Waterloo, Wellington.
Suivant d'autres, l'on aurait écrit V. un
W, et le sens serait Vaincu# t Waterloo A
- FRANCE. - paris.
Une nouvelle qiii s'est répandue Lille, y a
nul ne produit quelque rurpeur. M. le procureur-gc-
ère. Le néral. qui cherchait sur les lieux les traces d un
serait certainement destitué. 11 est possible que
le pouvoir commette encore cette faute.
M. Touchard. libraire au Mans, a reçu un
acte par lequel la direction de l'enregistrement
et du timbre se désiste purement et simplement
des poursuites dirigées contre lui pour la vente
des lettres attribuées Louis-Philippe. Cet
acte contient l'offre de la remise des exemplaires
saisis et du paiement des frais.
Il est fort heureux dit le Courrier de la
Sartheque l'administration se condamne elle-
même mais quelle sera l'indemnité du com
merçant qu'on a illégalement empêché de livrer
sa marchandise au public? En pareille matière
un retard forcé équivaut une confiscation et
cette tardive justice ressemble une dérision.
Nous avons dit que les troupes avaient été
appelées Lille de divers points de la 16e di
vision militaire lorsque les troubles éclatèrent.
On nous écrit que, dans la plus grande partie
des localités traversées par les troupes, les habi-
tans témoignaient hautement de leurs sympa
thies pour les habitans de Lille.
Le refus des habitans de laisser entrer les
agents du fisc se généralise de plus en plus
dans nos départements dit Nord. Le conseil mu
nicipal et Tes autorités municipales de Lillers
ont décidé, l'unanimité, qu ils refuseraient
leur concours au contrôleur, si les répartiteurs
ne faisaient pas eux-mêmes les évaluations. La
masse des habitans est décidée fermer sa por
te au contrôleur ainsi que le font les habitants
du plus petit village.
Les contribuables, nous écrit-on, parlent déjà
de refuser le paiement des impôts qui seraient
établis d'après les récensemens arbitraires dont
on les menace.
Le gouvernement ignore sans doute que les
habitants du Nordpour être moins faciles
impressionner, n'en sont que plus persévérans,
et que les conséquences des fùesures illégales
employée» par l autorité seront plus graves qu'on
ne peut limaginer. (Commerce.)
On lit dans le Siècle
Nous avons entre les mains la copie d'un\
mémoire qui a été adressé il y a plus d un mois
au ministère des affaires étrangères. Les fuits
contenus dans ce mémoire sont graves, ils i ri té-'a
ressent un haut degré la vie et les établisse
ments des Français au Brésil, ils sont d'une na
ture compromettante pour l'honneur et l'influ
ence du gouvernement français. Si le ministre
des affaires étrangères ne donne pasaux intérêts
*fe notre commerce la satisfaction que com. I
mande leur sécurité présente et future^ nous
mettrons bientôt le public en état de juger par
lui-même ce que les faits articulés cyinà'ce mé
moire attestent d'incurieet de lâcl^téde la part
du gouvernement français.
AFFAIRES D'ESPAGNE.
La G/f&elte de Madrid du 21 publie un décrêt
du ré^ént^coùlresigné par le ministre de la
On se rappelle que l'avant veille de sà njorf, m
qui fut presque subite cet fyohhêfe portier
conduisait un étranger jusquiT lâpprje (te l'un
des bureaux où il avait affafrè, et recevait pou»
ce bon office une gratification de, 30 cç^iti/ni?s !-;
Jb l'ôp s'oc-
appartemea,
lr?ile de cette
Oja écrit de Clêimoul (Oise
cupe ayàe activité de prepai*-1"'
de JVÎiid. Laffui;g<r~
ville, lesquels aj
d'une salle 3 niai.
chambre côucht'i; j
élégance plus eonv
chaussée d A htm <p
rection. On assure]
maison manifestent]
n'avoir commis qu
crimes véniels
hautement qu il s^jj|ieiu1?ait au conseil général1
mmessa* de I;11 ceri 111 es sur le subor-
nné. M. Delesttaul ne fut pas arrêté grâce
sans doute aux ménagemerjs dont on avait usé
pour sa personne: mais il reçut (le M. le procu
reur-général une lettre qui 1 invitait démentir,
dani le plus bref délai, la nouvelle annoncée
par les journauxattendu qu elle devait être
fausse. M.Delespaul répondit immédiatement
M. Piou qu if n'avait rien démentir, attendu
que Içs faits publiés était de la plus grande
exactitude. On disait hier que M. Delespaul
Oienls d'tflill'oye pied,conserve:
n'isaliou .arfpeflF, mais (Lue^eliaqifl
sera réduite l'(H> hommes. Gha.-if
brigades ^e* côiftpagnlié:Kte la cYil
roui un bataillon^
Il y aura cîij
val, compo.sjjj
cune quatrij
Il y aura
compagnie
Séville, lésqùl
actuellement
Le régiment
se trouve aujc
taillonssubdr
six de sapeurs, 1
tonniers. La forl
cents hommes clil