VENTE BUDGET DE LA V1LLE D'YPRES POUR 1841. -SAN?4'1» ANS; S8S VARIETES. PAR AUTORITÉ DE JUSTICE. A l'honneur d'annoncer au public qu'il tient chez un dépôt d'huître* anglaiseprendre fraîches de jour autre, au prix de fr. 4--<> le ef des C tions de Malaga un prix modéré. Indus trie Ue el préparatoire S'adresser pour le prospectus chez M. Dillenburg, docteur en médecineplace dti Pelit-Sablon, n° 1 y Bruxelles. il X Postes. V Deux Anglais qui sortaient de déjeuner au res taurant de Bercy connu sous le nom dcsMaronniers, traversaient le pont suspendu qui joint le quai de la Rappée celui de la Gare tout proche de la station du chemin de fer lorsque arrivé peu près moi tié de la longueur du pont, l'un d'eux ôta tranquil lement son paletotdéposa son chapeau sur le plan cher, et se précipita la tête la première dans la ri vière. Au bruit de la chùte, la clameur des passans té moins de cet acte de démence, plusieurs balelets fu rent détachés du rivage et les mariniers s'élancèrent au secours de l'Anglais. Mais celui-cirevenu sur l'eau se mit crier mesure que les frêles embar cations se rapprochaient davantage de lui Retirez- vous voulez-vous vous retirer et me laisser faire.» son compagnon demeuré impassible spectateur de cette espèce de lutte, riait, au haut du pont, se tenir les côtes. Conduit chez le commissaire de police par les ma riniers qui tenaient faire constater leur sauvetage "tet empocher la peine municipale, l'Anglais expli que qu'il ne s'agissait que d'une gageure et qu'ex cellent nageur qu'il est il avait parié arriver en dix minutes au pont d'Austerlitz. Le magistral n'a pu qu'à grande peine dissuader l'original parieur d'intenter une action contre les mariniers quien le sauvant malgré lui, lui avaient fait perdre son pari. lui et l'enlever dans une des barques tandis que un prix monthyon. huit ans de reclusion. j J t - r En i85i, Louis-Marin Cailletjournalier fut traduit comme voleur devant les assises de l'Orne. Les preuves manquant, il fut acquitté. Dans son pays, son absolution devant la justice ne parvint pas le justifie»1, et on le considérait comme l'auteur de lar cins nombreux commis dans son voisinage. Depuis cette époque, deux petites filles délaissées par leur mère excitèrent dans le cœur de Caillet et de sa femme un sentiment de compassion. Elles fu rent recueillies par tous les deux pauvres, suffisant peine aux premiers besoins de leurs eufans el il faut le dire, ceux-ci ne furent pas seuls aimés. L'af- fecliou de Caillet et de sa femme s'étendit aux deux orphelins qu'ils adoptaientet ils les traitèrent comme leurs propres enfaus. C'est cette action très-louable, mais malheureu sement précédée et suivied'un triste cortège de mau vaises actions, qu'en 1889 l'académie française a dé cerné une des médailles d'or destinées récompen ser la vertu. Le 1+ janvier dernier le curé de la Trinité des Laitiers a été volé pendant la grand'messe on lui a pris une somme d'argent assez considérable. C'est Caillet qui est le voleur toutes les preuves l'accusent le vol a été commis avec escalade et ef fraction extérieure et intérieure... Caillet, déclaré coupable avec circonstances atté nuantes, àélécondamnéà la réclusion pour huit ans On fait savoir que Samedi 4 Septembre 1841, dix heures du matin, place du Marché Ypres, on procédera la VENTE D'OBJETS MOBILIERS consistant en Ustenciles de ménage tels que Vaisselle de faïence, Potlerie, Batterie de cuisine, Garderobes et Commodes Tables Chaises Ane et Anon une Vache, etc. Cette Vente se fera au comptant sans augmenta tion de dixième. (Signé) LEUPE, huissier. AUTRE TEXTE PAR AUTORITÉ DE JUSTICE. On fait savoir que Samedi 4 Septembre 1841 <Jnze heures du matin place du Marché Ypres il sera procédé la Vente au plus offrant et dernier enchérisseur, de Meubles et Effets consistant en Batterie de cuisine, Tables coulisses en acajou et autres Tapis de table, Chaises el Fauteuils Piano Pendule, Cuisinière, etc. Le tout sera payé argent comptant, sans augmen tation de dixième. (Signé) LEUPE, huissier. AU CHEMIN DE FER» A. DUMON CABARETIW, BUE DU LOMBARD, A YPRES En vente au bureau de cette feuillet PRIX Ao CENTIMES, .i t>» PETITE PLACE, A TPRES li. DE HEM AUBERGISTEa l'honneur d'an noncer au public qu'à dàter du 2 Septembre 1841il tient cbes lui un DEPOT D'HUITRES ANGLAISESprendre fraî ches de jour autre, au uni de francs 4-50 le 100. On trouve atssi cbes lui d'excellents Citrons de Malaga un pm très-modéré.1. T pour l'admission des élèves Aux université*, l'école militaire celle du génie civiletc. érigée par M. MICHAUXdan* ton ancien pensionnatV{lourde. M. Michaux. Littérature française, langue grecque et langue latine. M. Devillers. Iviatlieinuliques et physique. M. Verbist. Chimie. M. X... Géographie politique et physique *(Géologie el minéralogie.) M. Renaudière. Tenue de livres, changes étrangers banque commerce fictif et droit com mercial. M. Wauters. Dessin. M. D... Calligraphie. Les langues étrangères l'anglaise et l'allemande sont enseignées par des maîtres demeure dans l'établissement. 11 a été formé une collection d'échantillons des produits tant bruts que manufacturés de diverses contrées,ainsi qu'un cabinet pourvu des instrument8 de physique el de chimie nécessaires pour les expé riences. L'instruction religieuse des élèves catholiques est confiées un ecclésiastique. Le prix de la pension est de 600 fr. pour les jeunes gens qui serput entrés dans leur i3° année et de 5oo fi\ pour les élèves moins âgés. Deux ou plusieurs frères obtiendront chacun une ditninulion de 5o fr. SÉS1BE TBOUVEB UNE PLACE dans une administration civile ou dans une maison de commerce. 11 donnerait sur sa conduite les meilleurs renseignements. S'adresser pour informations au bureau de cette feuillesous le» initiales C. B. tr; es t*3 is» a m es M rr> m -H Départs. X le matin. 5 heures pour Bruges. 6 heurespour Courtraile Hainaut et toutes les loca lités desservies par les che mins de fer. 8 1/2 heures, pour Poperinghe ei Warnèton. l'après-midi. 3 1/2 heures, pour toute la Bel- gique el pour l'Étranger. Ofa soo A Une personne connaissant fl S)|1CS* 0 çais èt le .flamandayaiit,élé H YPRES. de commerce, parfaitement le,irar\- altachée une înaisou le matin. Entre 8 el 9 heures de Bruxelles, de Bruges, de Meuin, et 3e toutes les villes de la Bel gique et de l'Etranger. l'après-midi. De 2 3 heures: de Bruges, de Courtrai et du Hainaut. Les factffuVs ruraux se mettent en routeune demi-heure après arrivée du courrier du matin. OUVERTURE ET FERMETURES DES PORTES D'YPRES. '.'V- Ouvertufe A Impures. Fermeture provisoire, 10 heures. -- Fermeture définitive, IL heures. Ar rivees Pc fer. IODE D'ÉTÉ. Imprimerie de veuve LAMBIN et FILSrue du Temple, 6. -VilJ 'ÉratigpIrt^ilj V voyageur». PRIX^DEXpL^jÉi. lîes heures de passage n'é tant qu'approximatives, les voyageu» dpi veut *e trouver la station avant celles fixées po^r lé'départ. et 2 h. 30 m. de relevée, pour Ostende. A4 h. 30 m. de relevée, pour Gand-Courtrai, Brux elles, AnrersTirtemont. A 6 11. 45 m. du soir pour Gand. -<* A 8 1110 m. du soir,, pr Ostende. D'OSTKNIIE 6 h 30 ni. du matin, pour Gand, Bruxelles coïncidences IMaliues, pour i Anrers, lie jeS' Trond coïncidence Gand 19 li. 50 m. pour Courtrai. n* A 9 li. 45 m. du m. i.S" pour GandBruxellesAnversA 4 li. de rel. Kand, pour Gand, Courl>niBruxellesAnvers Tirle- Bu mat. mont. vss A 6 h. 30 m. du soir, pour Gand. Bruxelles. Yilvorde Malines Anvers. Termondé Gand. Bruges Ostende I ouvain Tirlemont Ans St-Trond. U 8,88 9.20 8,40 8,80 6.00 3,60 4,80 6,40 10,40 11,60 15,20 13,30 C. i W. 5,50 5,75 5 25 5,50 3,75 2.25 3.00 4,00 6,50 7,25 9,50 8,30 3,10 3,25 2,95 3,10 2,10 1,30 1.70 2.25 3,65 4,10 5.35 4,70 j IJ viïôlo ^10 80. a >,00 ,10,80 8.00 5,20 1,60 6.40 12,00 13.20 17,20 4,90 C. W. Iinùude Bd ges Ki» vain emont - 6,50 6,75 6,25 6,75 5,00 3 25 1,00 4 00 7,50 8,25 10,75 3,65 3,80 3,50 3 80 2.80 1,85 0.60 2,25 4,20 4,65 6,05 9,30| 5,23

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Le Progrès (1841-1914) | 1841 | | pagina 4