2 UNIVERSITE LIBRE. charité et de conciliation qui convient un pré lat chrétien, a manqué la parole donnée, et n"a pas rempli ses-cngagemenls il s'est parjuré, et les journaux catholiques qui approuvent cette conduite méritent le mépris des honnêtes gens en cherchant justifier une action que la mo rale condamne. Et c'est cet homme qui a trompé la confiance de son Roi et forfait aux lois de son paysqui est encore le seul obstacle au rétablissement de l'aêcord entre la Prusse et la cour de Rome. 11 est la pierre d'achoppement des négociations. Pour en débarrasser la Prusse, on propose de le nommer Cardinal, et. par conséquentde 1 éle ver encore en dignité. Rome veut faire sentir que jamais elle n'abandonne ses serviteurs, et qu'elle sait récompenser le dévouement ses inlérêts. Mais aucun pouvoir civil ne peut tolé rer une pareille promotion Ce serait récom penser le parjure et la rébellion ce serait sanc tifier un manque de foiet donner tous les prélats la tentation de semer le trouble dans les pays catholiques. Autrefois les guerres et les révolutions avaient souvent pour cause l'ambi tion desiots, maintenant ce n'est plus que 1 am bition des prêtres qui soit craindre. Le ministre des finances vient d'informer les délenteurs des coupons d'intérêt, échéance du premier novembre prochain, de l'emprunt de fr. 100.800.000, 5 p. °/0 et de celui de fr. 86,940,000, 0 p. °/0, qu'ils sont dès-à- présent payables la trésorerie de la société générale Bruxelles et chez MM. les agens île •celle société dans les provinces. Nous avons émis il y a quelques jours l'opi nion que le:manque de monnaie de hillon Belge était en partie la cause de Eaffluence des pièces françaises de cinq et de dix centimes dans l'ar rondissement d'Ypres. "On nous prie aujourd'hui d'informer le public •<|u'on peut se procurer de la monnaie de billon Belge aux bureaux de l'agence de la société gé nérale en celte ville. ilahs la nuit du 18 au 19 août dernier, est décédé Furnes dans un grenier, rue des Sœurs Noires, le nommé Jean Missu âgé de 70 ans. Receveur du Bureau de bienfaisance de cette ville, il avait été condamné par coutumace 5 ans de travaux forcés et l'exposition, il y a 2o ans, pour détournement de fonds. On le croyait fugitif. Ceux qui ont assisté hier la Soirée musi cale de Mn,c ERNST-SEIDLER conserveront longtemps le souvenir du plaisir que leur a procuré celte charmante cantatrice. Elle a excité un véritable enthousiasme parmi ses auditeurs, quand laissant les grands airs du répertoire italien, elle a fait entendre de sa voix si puissante et si agréable, de simples et suaves mélodies allemandes. Nous regrettons vivement que ce concert n'ait pas attiré plus de monde. Nous entendons sou vent des gens se plaindre d'être privés Ypres d entendre les artistes de mérite qui se rendent Bruges ou chez nos voisins de Courtrai. Nous leur demanderons nouss'ils oseraient con seiller un artiste quelconque d'entreprendre le voyage d'Ypres, pour s'y voir accueilli avec celte inqualifiable indifférence. La Société des Êclaireurs de Noéétablie l'estaminet d'Anvers en celte ville, enverra pour vin second concours, 24 jeunes pigeons voya geurs Bruxelles, pour y être lancés dimanche 12 courant 9 heures du matin. Nous donnerons plus tard le résultat de ce concours. 9 On écrit de Poperinghe Depuis quelques jours nos campagnes pré sentent l'aspect le plus animé; partout on a commencé la récolte du houblon. Cette épo que est pour notre canton ce que l'époque des vendanges est pour le pays de vignobles de nombreux ouvriers de l'un et de l'autre sexe nous arrivent de toutes parts, et les fermes sont encombrées, de monde. La récolte sera inférieure en qualité et en quantité celle de l'année dernière mais com me les prix paraissent tendre la hausse les cultivateurs n'éprouveront pas une perte trop grande. VILLE DE BRUXELLES. PROGRAMME DES COURS, PENDANT LE PREMIER SÉMESTRE 1841 1842. FACULTÉ DU PHILOSOPHIE ET DES LETTRES. M. Bergekonprofesseur ordinaire; Littérature latine, ijianli .jeudi et samedi, midi - Antiquités romaines, lundi, mercredi et vendredi, midi; Hisloirede la littérature latine{au second semestre}. M. L'Hoirprofesseur extraordinaire; Littérature grecque, mardi, vendredi et samedi, y heures; - Histoire de la littérature grecque, jeudi, i heure. M. Baron, professeur ordinaire; Littérature fran çaise et Histoire des littératures moderneslundi et vendredi, 11 heures, et mercredi, 10 heures. M. Aiirens, professeur ordinaire; Logique,lundi, mardi et mercredi, i heure •,-Anthropologie-, jeudi, ii heures vendredi i heure; - Philosophie morale(au second semestre) - Métaphysique, mardi et jeudi, midi. M. Schliepïiakeprofesseur ordinaire; Histoire élémentaire de la Philosophie, lundi et jeudi, io heures mercredi, 11 heures; - Archéologiejeudi 2 heures. M. Van Meenen, professeur ordinaire hono raire; Esthétique et Histoire des doctrines morales mardi et mercredi, 2 heures. M. Altmf.yer, professeur ordinaire; Histoire ancienne,lundi, mardi et mercredi, 8 heures;-Zb>- toire du moyen âge jeudivendredi et samedi8 heures;-Histoire de Belgique(au second semestre). M. Guillery, professeur ordinaire; Physique, (voyez faculté des sciences.) M. Meyer, professeur extraordinaire et M. Berg- hems, professeur agrégé; Malhémulhiques élémen taires - Algèbre, Géométrie eL Trigonométrie rec- tiligne, (v. faculté des sciences). M. Vandeweyer, professeur honoraire. M. Joly, professeur agrégé honoraire. FACULTÉ DE DROIT ET DES SCIENCES POLITIQUES ET ADM1MSTRAITVES. Cours exigés pour l'obtention du grade de Candidat. M. Aiirens, professeur ordinaire; Droit naturel ou Philosophie du Droitvendredi et samedi, 10 heures, M. Ad. Roussel, professeur ordinaire; Encyclo pédie du Droit, (au second sémestre). M. Maynz, professeur extraordinaire; Lnstilutes, lundi mardi et mercredi, 10 heures; Histoire du Droit romain, jeudi, vendredi et samedi, 9 heu res. M. Picard, professeur ordinaire; Droit civil et élémentaire, tous les jours, 8 heures. M. Ch. De Brouckere, professeur honoraire et M. Orts, fils, professeur extraordinaire; /économie politique et Statistique, lundi, mardi et mercredi, 9 heures. M. Altmeyer, professeur ordinaire; Histoire po litique et moderne, (au second sémestre). Cours exigés pour l'obtention du grade de Docteur. M. Arntz, professeur extraordinaire; Pandectes tous les jours, 10 heures. M. Defacqz, professeur ordinairelicnoraire; His toire du droit coutumier de la Belgique et questions transitoires, mardi et vendredi, 6 heures. M. Oulif, professeur ordinaire; Droit civil mo derne approfonditous les jours, 9 heures. M. Sancke, professeur agrégé Organisation ju— Mobilité des chose, humaines (fi l'avaient*placé, lui roi sans royau me, dans un palais prifé de se* princes Non loin difltadschim s'é IfevJJta catbédraîe* vieil édifice golhiqoe aux formes imposantes. Les bonnes lancées par l'armée prussienne lors du siège de Prague en 1557 nfont point épargnée beau monu ment; on aperçoit encore les trace#des dégâts qu'elles qcd»siounèrent; 1 intérieur de l'église est un véritable mtosée hislcTiit piéton ^remar que plusieurs tombeaux d argent, de bronze, de inàrb&, ciselés par artistes. Parmi ces torbbeiux le plus iemarbtf^bté t Népomucène.- i ^Veuceslas, rdjjte BobènVc, fiFjeliA" de Tioho-Brahé, célèbre astronome Danois, qui professa longtemps l'astronome ài^uivexsi té de Pràgue, et fut inventeur d'un système du monde', connu jjnns.sou nom. 11-serait trop long de parler ici de toutes les églises qui méritent d^étre citées. 1 La petite ville est réunie àl ancienne^par un pont de 600 mètres de luugiMhir établi sur. ta Moldati; une <#oix de cuivré indique la pla ce où St. Jean 6i né d La vi ^ubii d liar^lés^olrininti, dans êîSiàk cbjffesstdh.dc^L *eHi£. int sont reiifin tu^^laiistmeili^e dargent auges d'argent massif Éjuispidlchnent deafty iperies Ce ulaguiliqiie moiiuiuéiH a'été crle.véV il y a une rie Chapitre de la eatlÀ^<qiiî.pv)Sii^le*d'iui- l'î^e des chapelles. ron^ViHrtà jikice où'fut as, roi de Bohême ufeette chapéfle est rySolîlhes et de pierres (Pagaie, abéaux de .plusieurs ducs etTois de cl d antiquités parmi lesquelles on re- omemént du temple de Salomon; il faut du une foi bien robuste pour ne point douter de l'aû- 4 objet, e la cathédrale ss trouve la chapelle de Ste. Jeanne, bâtie exactement sur le même plan que la célèbre chapelle iv non» a Venise j rien n est plus charmant que ce bijou d'archi- iv gothique. i mi grand nombre d'églises qui se dis'inguent toutes par isea-, l'une des plus remarquables est l'église des Jésuites iÀn -est entièrement de marbre, l'on y voit le tombeau partie de sa jeunesse des études longues et solides. Dans la carrière militaire, les décorations s'accordent si difficilement, et l'on doit pour les obtenir se faire remarquer par des actions d'éclat tellement si gnalées qu'on n'ose pour ainsi dire point ambitionner ces marques de distinction. Cet état de fièvre continuel, ce malaise moral qui tourmente la pinnucètie fut précipité dans ce fleuve. Le pont est plupart des hommes dans les pays soumis comme la Belgique au ré- ux cotés de statues et de.-groupes de saints. gime constitutionnelest tout fait igno.ré en Autriche. Ainsi le de Prague fut de tout temps renommée pour les savants ^peuple. y est matériellement le plus heureux de la terre; mais il est aussiJ i. t i Tpii ont vu le jourdans son sein c'est en effet une ville toute studi- fort douteux que ce peuple parvienne jam.iisdonner une impulsion eu se. L'aspect séiieux de ses rues, farobiteetft^ sévère de ses nioiiu- quelconque au inonde, quoiqu'il appartienne, en graude partie, sur- iiirnls, semblent'limier l'étude et la nié lilaîiou. La ville retifer- X|«puten Bohème et en Hongrie, des races pleines d'énergie. -Au £fàud nombre d'établissements scientifiques et littéraires; elle Si les États soumis la domination autrichienne ne restent pas en possède plusieurs collèges et uiug université Ires-célèbre dont les arrière des progrès, c'est que le gouvernement sait habilement pro- cours sont suivis par plus de L instruction Ju peuple Pi "trèineiiueïit soignée. La loi •bligalion d'envoyer leurs par des instituteur^ 1. sous la suèveilanctfC la Bohème e^t parents fo rt i ri géos s sont ;e spe- leut de I enseignement reitgi<^j'-'-rt^, aTants reçoivent 1 in iction moyennant une légère rétribution: tobi squ'iLs appartieuni des parents indigents, cette rétri but ion esl'payéc par la commune. 11 existe, je crois,-peude pays quipossèdeut un aussi grand nombre d'écoles primaires que la Bohême on escompte jusqu'à 2,600. Le mode d'enseignement que fou suit daui tons tes établissement^ d'instruction en Autriche, te*id évidemment étouffer autant que possible les premiers germes de l'ambition, et le gouvernement at teint parfaitement Son but, car celte passion, mobile «les grands ac tions, mais qui ne fait pas toujours le bonheur des hommes est peu développée dans les Étals soumisà la domination autrichienne. On ne parvient aux emplois civils qu'après s'être livré pendant une •arriéré "filer de foutes les déctfttvertes importantes qui se font chez les peu ples ou lé Mouvement dès esprits est excité par uu système d'éduca- litm et des fosti In lions lotîtes différentes. Outre de nom bfeux établissements d instruction, Prasrue possède un tnusee natioifcjJ mit Vénfd'rRiq tmcgateeie de tableaux et nu cabi- înl d l||sloire^|^3^L^iv voit dans plusieurs palais des collections ns iiAétêl- sont fort lie*, mais je me trouvais .pouvaitgnere se former une jus- bineinùlcs doivent ouvrir lorsque fer. îVjîas Oublier de citer le ihéà- ip[v«u eiice ires-moilesie l'ex- |avcc gout etsiuiplicile; ce «^wésematious d une troupe ois des pièces en langue bons; on y remarque

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Le Progrès (1841-1914) | 1841 | | pagina 2