NOUVELLES DIVERSES 3 EXTÉRIEUR. di ci aire, Compétence et Procédure civile, lundi, mer credi et samedi, 3 heures. M. Roussel, professeur ordinaire; Droit criminel y compris le code pénal militaire, lundi, mardi, mer credi et jeudi, 8 heures. M. Veriiaegen, aîné, professeur ordinaire hono raire; Droit commercial, mardi et vendredi, 2 heu res. M. Tielemans, professeur ordinaire; Droit admi nistratif approfondivendredi et samedi, 8 heures; Droit administratif élémentaire, jeudi9 heures. M. Jonet, professeur ordinaire; Droit public in terne et externe, lundi, mardi et mercredi, 1 heure. M. Pasquier, professeur ordinaire; Toxicologie (voyez faculté de 'médecine). M. Jacmart, professeur ordinaire; Médecine lé gale et Police médicale, (voyez faculté de médecine). M. Coppyn professeur ordinaire honoraire; Science du JSolariul, mercredi et samedi, fj heures. M. Blondeau, doyen de la faculté de droit de Pa ris, professeur honoraire. M. H. DeBroukere, gouverneur de la province d'Anvers, professeur honoraire. [La suite au prochain N°.) On écrit de Bruges le 6 septembre La ville de Bruges vient de faire une perte biendouleureuse Al. Jullien, doyen du barreau de notre villeancien membre de la chambre des représentantschevalier de l'ordre de Léo- poldest mort hier 6 heures du soirla campagne de son fils Aeltre L'empereur de la Chine, par un édit du 24 mars 11541menace de se placer lui-même la tête de son armée. On y lit ce passage Aloi l'empereur, j'ai ordonné mon frère cadetMeen Faang, ainsi qu'au premier ministre Ho-o, de se mettre la tête d'une grande armée de 50,000 hommes et de se rendre marches forcées de jour et de nuit Canton. 11 faut que la ven geance du ciel se montre en ne laissant pas une voile anglaise partir de nos mers et en les faisant toutes disparaître sous les flotsafin de remplir de joie mon âme impériale. Respectez ceci. Il faut l'extermination entière des rebelles anglais pour tranquilliser le cœur de mon peuple. Je défends qu'à l'avenir on prononce ces trois mots Faire la paix! Non-seulement ils doivent être effacés de tous les cœurs, mais je défends qu'on les écrive. Si vous, Aleen-Faang et Ho-o, vous n'exécutez pas mes ordres en tremblant, vous n'êtes pas le fils vous n'êtes pas le ministre de ce royaume. Si jamais vous osiez prêter l'oreille des propositions de paix, 'moil'empereur, je me mettrais la tête d'une force imposante et je ferais cesser tout jamais les crimes des An glais. Toutes les troupes de Keelin AVoolung et Solun, devront s'assembler aii plus vile dans la capitale. Alors nous nous mettrons tous en marche pour exterminer les anglais"et nous ne laisserons pas le plus petit fragment de planche de leurs vaisseaux retourner en Angleterre. Alors seulement cessera mon courroux impérial. Res pectez ceci. Dans son édit rendu contre Kes- hen l'empereur s'exprime ainsi Aloi^ l'empereur, je veux appeler une grande armée du Nord pour détruire les nids et les antres de ces barbares anglais en Angleterre et dans les Indes. Détrui sant tout de la racine aux branches nous ne leur laisserons pas un seul pouce de terrain pour apaiser ma rage impériale. Après avoir ordonné que Keshen soit coupé en deux et que PaontSung ait la chair coupée en petits morceaux et arra chée de ses os, I empereur ordonne que les plu mes de paon soient arrachées du bonnet de Yishan, cause de son indocilité et il prononce la peine de la dégradation contre plusieurs offi ciers de la province de Canton auxquelsdoivent être enlevés leurs boutons. Suit la finale ordi naire Respectez ceci Le 1er septembre, entre le pont de Saint- Cloud et celui d Asnières, les soldats employés aux fortifications et la foule des promeneurs ont été frappés d un spectacle nouveau. Une fa mille composée du père, de la mère, d'un en fant de 5 6 ans et d'une servante suivait le milieu de la rivière ayant de l'eau jusqties la ceinture et paraissant exécuter des mouvements de marche pareils au pas gymnastique des chas seurs pied. Ils étaient vêtns d'un gilet et sans doute aussi d'un pantalon de bain, mais on n'a pu connaître l'appareil dont leurs pieds étaient pourvus. Le Delhi touché au cap de Bonne Espé rance où il a pris un numéro du Canton Reyis- ter du 20 avril contenant la pièce suivante Circulaire aux sujets de Sa Majesté. FactorerieanglaiseàCanlon, lelfiavril 1841. Nous avons reçu aujourd'hui une communi cation satisfaisante de S. Exe. le commissaire Yang témoignant des bonnes intentions de ce fonctionnaire nouvellement nommé en ce qui touche l'arçangement conclu le 20 du ijaois der nier entre S. Exc. et le soussigné. Le kwangchowfoo ayant aussi, conformément au désir manifesté par S. Exc., publié une pro clamation dans le but de rassurer les négociants, le plénipotentiaire a cru devoir rendre public l avis suivant. Charles Elliot. Factorerie anglaise Canton 16 avril. Elliot, etc. Apprenant que le public indus trieux de Canton est constamment troublé par l'annonce d'actes d'hostilité que les forces an glaises se prépareraient faire contre celte ville et cette province, déclare positivement que tous ces bruits sont faux et malveillans. Le commissaire Yang et les hauts-officiers de la province, agissant avec sagesse et honne foi, ont ouvert de nouveau les relations commer ciales, et aussi longtemps que L. Exc. remplis sent les engagemens contractés par eux avec Al. Elliot, la paix ne sera pas troublée en aucune manière Canton par les forces britanniques. Les hauts-officiers de la nation anglaise ont déjà prouvé de la manière la plus positive leur af fection pour le peuple de Cantonet si la ville et tout le commerce de la province éprouvent des malheurs, certainement on ne pourra pas les attribuer aux hauts-officiers anglais. Charles Elliot. Voici un exemple de la liberté individuelle dont on jouit en France. Nous lisons dans le Censeur de Lyon: Par suite d'indications fournies par un banquier de Charolles, la police de Lyon avait ces jours derniers rechercher l'auteur d un faux en billet de commercelequel était pré sumé se nommer Perrier. Dans un empresse ment véritablement inqualifiable et qui accuse hautement le mépris que messieurs de la police fout de la liberté et de l'honneur des citoyens trois personnes portant le nom de Perrier ont été arrêtées jetées en prison et ont dû com paraître devant le juge d instruction. Celte violence exercée envers trois citoyens, malgré leurs protestations énergiques, dans des quartiers où ils étaient établis et bien connus, a produit une pénible sensation. L'un est mar chand de parapluies et demeure sur la place du Plâtre l'autre son frère est marchand de vin et établi dans le quartier de Perrache; enfin le troisième est un conducteur de diligence de Charolles. Grâce une quatrième arrestation qui a été faite sur la personne d'un nommé Cherpin- Perrier, ouvrier teinturier, lequel paraît êl»e le véritable accuséles trois citoyens que nous venons de désigner ont été mis en liberté après une détention de 28 heures. FRANCE. - paris. On lit dans le Moniteur Parisien «Il paraît certain qu'à l'ouverture de la ses sion prochaine, un projej, de loi relatif la con- t plusieurs sujets distingués qui ne seraient pas déplacés sur les théâtres (le Vienne. Le spectacle commence 7 heures et finit 9; il se compose pres que toujours d'une seule pièce, et ^ela est bien préférable l'usage suivi chez nous de représenter souvent dans une nicme soirée plu sieurs pièces dont la longue succession fatigua la fois et les specta teurs et les acteurs. Ces représentations qui se prolongent fort avant dans lanuit, empêchent bien des personnes d'y assister- c'est .surtout" en été que l'on recule devant l'idée d'aller s'enfermer ^pendant cinq parfaite exéçutioudes chœurs et des morceaux' d'ensemble. JLes re çu six heures dansune espèce de fournaise. présentations des pièi:;es.vn langue bohème ont lieu ordinairement de En Allemagne, même dans les villes de second fcrdre, les théâtres 4a 0 heures du soir'n vaut la représenta tien des pièces allemandes, sont toujours combles. Le goût des spectacles est très-répaudiTv eylo La langue bohème est uii.idiomesluvc qui diil'èrepeu du polonais, prix peu élevé des places contribue puissamment a attirer la fou le. Le H y a ordinairement peu de un aux représentât ions des pièces spectacle, qui est chez nous un plaisir asses^coûteux, est mis eu Àilt?- en 'làugne bohème; c'est surtouWjjux premières places que fou re magne la portée des moindres classes-de la société» L'entrée du marque le plus grand a ici premier parterre, place qui correspond notre parquetest^dd i fr. et exciter la plus franche gaieté. Ccltq pièce était npçlée <Je$baats d'une mélodie toute allemande» Les acteurs av^ertt en général peu de voix, mais jamais un son discordant ne venait frapper désagréa* blement l'oreille; les voix étaient d'une justesse irréprochable. Les belles voix sont peu communes en Allemagne, surtou fies belles voigt d'hommes, et les chanteurs allemands, sons ce rapport, sont bien in férieurs aux Italiens et même «vpx français; la justesse de leurs in- lonatiuiis est cepeudaptiàLabri de toute critique et contribue la 1-50 une place au parterre coûte 50 60 centimes; il existe tf^u- meilleur marché encore.. Pour dé si modiques son très places on peut se procurer le plaisir <1 assister A la. »e]j chefs-d'œuvre de Goethe"/de 45chilfc^j de Mozart, de WeherJwie m évadant plus remarquables tierces.-deux d autres compositeurs italiens o| mande et sont extrèmemeua j 11 existe en ce pays tin tjeïii vaudevilles français; ce s;>n plupart dans les scènes de chant et de dialogues des faubourgs de Vienne l'une de ces pièces, iitfi laires y étaient dé, telle variété de ti f^Modiqucs somuft'.s ii de fan des illes d'Allemagne, on ti ou- que somme d'entrée l'on l ine d une musique dé fait eil harmonie avec..le risque tous les paysans sont mu- n ou de deux instruments. L aptitude toute particulière des Bohèmes, facilite la formation de bonnesmu- Prague, ve des lieux jouit licieu ût i/iusii sicie^s cl jouent au sirpies militaires en Autriche elles sont généralement composées de que gées pour la '^HlpenaL lema-uc. soldais pris parmi les hululants de ce pays. I.es Bohèmes excellent ut comparer aux sur bis instruments veut ils savent tirer des instruments de cuivre les plus iugrats; une puissance de sous prodigieuse. Plusieurs compositeurs renommés ont vu le jour dans ce pays on peut citer entre autres le célébré Strauss, dont les valses surtout ont acquis une si grande popularité. 11 n'est donc pas étonnant que l'on rencontre de bons orchestres dans un pays où les habitants sont aussi essentiellement musiciens. Dans l'un de ces lieux de réunion, dont j'ai parlé plus haut, j'ai eu ïœurs pris pour 1» pièces sout uièlées 'ut faites pour les thpàtres éjie i» «epréseiitatiou de iyabamL les mœurs popu- èriléet elle présentait uuc nature,iulérejsçr vivemeut occasion d'entendre la musique d'ut) .égipteut cHnfqpteri» bohème et celle des chasseurs volontaires dt Prague (espèce d» garde natio nale;} je croisd^u'il est impossible d« surpasser une pareille exécu tion. Ces musiunes jouaient avec un ensemble si parfait que l'on au rait cru eutyudreuu seul instrument. La puissauce des sons, la pré cision pour ainsi dira raathémathique de la mesure, étaient merveil leuses. s Çi'A Ôrçl^strcs exécutaient tour-à-tour des morceaux dq différents .ppéraiijtpli.ns<((i iUrmaiids, .«l1?3 des ga.jpps de Strteuss, dW Farllqcti# de Luiqpcr; ce drrnier compositts*Wt peu connu en Bcfl giqucqsq|<PtMjr«<n'jr .ont pas aosiitl&h appréciées qu'en AUt elles out cepfn^ant «aàçaemtt A'prijjPsBté toute natidd rappçnt^hi rhylhme; jitfes' no le çèjjerrt eu rifoà.cijj .Le est tfti^jLisc orî^iija^re de la Bohème; étounâiit exécuter avec autan d'eij perfcciiigp. 1 /aapcet'tle 1u>1 publics présente miJ/jfâ.fl eonl Ordinaifenujfht de .grandes salles autour cîesqueil lerie; chacune îles deux, extrémités se trouve un orcH 60 musiciens; ces orchestres joiiotd alternativement peudi la.soiiée. Au milieu de la salle sont rangées de petites tàbles^ entourées du monde. On mange, on lume et 1 on boit de bière du pays, ou du vin d'Autriche ou de Hongrie fort conversation est peu bruyante les plus beaux morce sont applaudis vivemeut et redemandés avec un enlli justifié par le mérite de l'exécution. La ville de Prague, déjà si belle et si iu té ressente aujourd hti appelée ira grand accroissement de prospérité, lorsque plus! chemins de fer, déjà eu construction, seront achevés, Dans ces dernières années sa population s'est accrue consi nient; elle était de 90,000 âmes cu.1820 en 1 11 e^j|^levjj de 120 000.

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Le Progrès (1841-1914) | 1841 | | pagina 3