JOURNAL D'YPRES ET DE L'ARRONDISSEMENT JEUDI, 21 OCTOBRE 1841 eundo On s'abonne Ypres, rue du Temple, 6, et chez tous les per cepteurs des postes du royaume. PRIX DE L'ABONNEMENT par trimeatre. Pour Ypres. fr. 5-00 Pour les autres localités 6-00 Prix d'un numéro 0-25 Tout ce qui concerne la ré daction doit être adressé, franc», l'éditeur du journal, Ypres. - Le Progrès paraît le Dimanche et le Jeudi de chaque semaine. PRIX DES mSffiTlONS. Quinze centimes par ligne. YPRES, le 20 Octobre. 11 paraît que depuis assez de temps un facturn en faveur de la proposition Brabant-Dubus n'attend qu'une occasion favorable pour sortir des presses de MM. Van Linthoutet Vandezande, imprimeurs Louvain. Les journaux catholiques l'annoncent avec certaine emphase mystérieuse qui porte croire que le parti la considère comme une œuvre capitale, destinée porter un coup fatal ses adversaires. Un heureux hasard nous a mis entre les mains quelques feuilles du chef-d'œuvre inédit le début nous en a paru on ne peut plus curieuxet nous ne doutons pas que nos lecteurs ne nous sachent un gré infini de ieur faire partager l'épanouissement qu'il nous a causé. Voici donc Arma virumque cano........ La proposition de Messieurs Dubus et Brabant tendant conférer l'université catholique la qualité de personne civilea vivement préoccupé le pays. La presse s'en est emparé elle a fait là une triste acquisition les débats transportés dans cette arène devaient subir l'influence de son atmosphère Vinfluence de l'atmosphère de l'arène de la presseet manquer souvent de calme et de maturité. {Le lecteur sera tente de croire que l'influence de l'atmosphère de l'arène de la presse a oté bien autre chose l'auteur de la brochure Le projet pouvait-il passer au travers de tant de passions politiques {comme on dit je vous passe mon épée au travers du corps.) sans s'y teindre {le projet s'est teint en passant au travers des passions politiques! quelle couleur devant lui, èt fit trembler la corde qui con^| de la jeune fille. Cœlina se retourna, bouche, une capucine écarlate, moins écarl^B lèvres, et la corde trembla de nouveau. Uuc^| sur les joues de la jeune fille j elle ferma la plus de la soirée. Si c'était uii baiser,f ..et*n'était du moins qu'un L'automne passa les feuilles s'éparpillèrent puis^B mit aux. yitresses rideaux brodés de pierreries. Envain^B sa fenêtre j le froid bleuissait ses joues, sans que ces belleH moitié amour, moitié tirai ?-é, que fait monter au visafl d une jeune fillevinss. H^réchaullèr. Mais un jour il aperçutsur une des vitres de la fenêtre Cœlina, un rond de glace qui perdit de sa blancheur, puis"se fou et il crut voir briller au milieu l'œil mutin de la jeune fille. Yoser sa fenêtre, mais la jeune fille ne car elle pencha son corps souple sur le ses regards dans la cour obscure.

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Le Progrès (1841-1914) | 1841 | | pagina 1