JOIIRML D'YPRES ET DE LIRROIVDISSEMEIVT. ÉiaittâHiiÉÉttilAl JtàÉÉ'''"Yri< ire ANNÉE. N° 53. DIMANCHE, 31 OCTOBRE 1841. INTÉRIEUR. FEUILLETON. 7 On sTabonne Ypres, rue du Temple, 6, et chez tous les per cepteurs des postes du royaume» PRIX DE 1,'ABONNEMEHT par tri mettre. Pour Ypresfr. 5-00 Pour les autres localités 6-00 Prix d'an numéro 0-25 1 Tout ee qui concerne la ré daction doit èlreWressé,/r«nro, l'éditeur du Journal, Ypres. - Le Progrie parait le Dimanche et le Jeudi de chaque semaine. PRIX DES INSERTIONS. Quinze centime! par ligne. n*.". JÊkt CH Ht ÎC >1 YPRES, le 30 Octobre. Depuis la dernière session des chambresles partis politiques se sont profondément modi fiés. Pour la première fois les libéraux et les catholiques se sont trouvés en présence. Le ministère soutenu par la majorité de la chambre des représentantsa été attaqué avec violence par la minorité catholiqueet enfin renversé par la chambre aristocratique qui pour porter aide ses alliés les rétrogradesa usurpé un pouvoir que la Constitution lui refusait. Jusqu'à ce jour libéraux et catholiques part quelques dissensions, unissaient leurs ef forts, pour asseoir notre nationalité sur une base forte et stable. Le traité des vingt-quatre articlesen fixant les relations de la Belgique avec les puissances étrangères et en sanctionnant xi tre révolution, a dissous cette union. Le parti catholique a cru le moment propice pour exploiter le payset lui imposer ouver tement sa domination. Depuis longtemps le ministère-De Theux tachait de faire prédominer les intérêts du clergé sur ceux de l'État; l'opinion libérale s'en était émue mais ne voulant pas compromettre l'indépendance du pays par des dissensions intestineselle crut devoir faire quelques sacrifices pour le maintien de l'union. Une maladresse de M. De Theux nécessita un changement de ministère le nouveau cabinet, vu avec faveur par l'opinion libérale, fut accueilli par les rétrogrades avec une som bre défiance, aussi ne négligèrent-ils rien pour le renverser. C'est du jour de la chute du ministère-Lebeau etRogierque date la lutte ouverte des opinions libérale et rétrograde. En l'acceptant les libéraux avaient bien des obstacles surmonter. L'orga nisation de ses adversaires laide de la hié rarchie ecclésiastique, leur donnait une grande force ils avaient l'appui de la banque et du Si ce projet est adopténous sommes fondés ministèrequi cependant avait écrit dans son croire, que ce ne sera pas la limite de leurs M l Y.. Al A 4 AII nA A.V A 1 1 A A 4 A A - -<-» IV F «1 1 M A i1 1 1 A O O IT VR Y O O il O PO i I 1 |Yt H* programme que les chambres telles qu'elles étaient composées, étaient éminemment gouver nementales. Malgré cesavantages, les rétrogrades ont dû sentirque leurs adversaires forts de leur bon droit, ne sont pas aussi faciles vaincre, qu'ils auraient pu le désirer, s A la chambre des représentants lors de la clôture de la dernière session on remarquait trois nuances d'opinions les nuances libérale rétrograde et gouvernementale. La première est fortcj plutôt par les tâlents des membres qui en nombre mais cette fra L'esprit exclusif de sei devise est tout ce qui contre nous^ donne de jour én jour de nouveaux partisans l'opinion libérale. Tout ce qui n'est pas contre nousest pour nousdisent les libéraux et cette devise prouve leur modération. Leur but est tracé, le main tien de la constitution et des libertés qu'elle nous garantit, voilà les vœux du parti libéral et voilà ce que ses défenseurs doivent nous conserver au prix des plus grands efforts. La fraction rétrograde de la chambre dirigée par le haut clergé, fait plutôt les affaires de nos prélats que ceux du pays. Elle se dispose don ner le monopole de l'instruction au êlergé., renverser la Constitutionet ne' reculerait point devant la retour des dotations et des ilî- désirs. Enivré par le succèson tachera d'im poser au pays le régime des privilèges et'da rétablir les immunités ecclésiastiques. La nuance gouvernementale de la chambre tient le milieu entre les deux autres. Essentiel lement modéréeelle répugne touté mesure violente qui pourrait jeter la perturbation dans le pays. Cependant quelques membres de cette fraction n'ont pu trouver grâce aux yeux du parti catholique, malgré la modération de leurs principes et l'aide qu'ils ont prêté dans certai- l'ancien ipinistére. CcUr^j^BV la chamfoe tend pIut4$&Te R?** raie, plus>ipod lique. mV* Tels étaient les divers pâff la chambre des reprèsentant&fil Y a six moisr Les élections ont eu lieu le*>dïêmbres sortantyj- ont presque tous été réélus'/'A.es libéraux n'out point perdu de teurain,- .rn'algré les efforts du ministère*, du clergé et de la banque coalisés. La perte d'une voix ou deux, et qui sont peut-être encore douteuses, est amplement compensée, par la force morale, que ce parti s'est acquise. L'ouverture des chambres aura lieu dans peu de jours des questions vitales doivent être ré- mes. si le parti catholique se croyait assez fort. solueS. Ayons confiance dans les progrès de pour l'exiger. Cette partie de la chaïqbre veut rétablir tout ce que des révolut^nâ'terribles et qui ont fait couler des torfebti de sang, ont renversé. A r La proposition Brabant-Dubusqui a été faite pour jeter un brandon de discorde dans le pays et pdur susciter des difficultés l'an cien l'opinion libérale il faut bien qu'il existe eu elle une foîce d'expansion, que nos adversaires lui refusentmais alors pourquoi la «rtindre et la combattre avec tant de violence MADAME PALMYRE. - (Suite.) La 20* batterie montée du 2me régiment cfayîillërié, commandée par le capitaine Map- ministère, sera soutenue par cette fraction, chànt^ vient quitter notre ville pour se -rr- y adieule peu de forces (jui lui restaient "f\ )di. Tour compliquer sa situationun sien paVeai se mit t'» tête de îàrier. Il y;a force gens dont c'est la manie de nouer ces lieiïî! de perdre, poursié^épai er d'elle. fleurs <$#ns lesquels on s'étrangle si souvent*. Ce parent était de - '•'''Jugez i Mmht P-w pèee.la plus formidable des parens. D'abord il proposa uM veuve La-vicomtesse CHAPITRE «VOS NE PEET S4ETER. i-E» A Veuve vingt-qufitre ans, M™ Dclaunay, le délai.- voulu expiré, une femme hypothéquée sur cet immeuble quwwiowine la laideur. le pl léttrt mystérieuse. soy>r fcr£l avait épousé en secondes noces le vicomte dé Saverne. *3> De son premier mariage, M™e Delauna^n'av^it i âgée de trois mois au plus la mort ,de son yMa91 nourrice encore au moment c$e ce M. de Saverne devait la n^tui mal assortis, sans aucun doi brave. Or, Paris où le bras une femme que Calypso voyait m là était fort malheur mythologie, que fc*. soane, et qu'en o paternelle et doi V)ril ai Tille d'un o qu'il se trouva4 c sou vaillant. L', f vérité y elle était laide. Le parent dôqpaitypour sa partun e cent mille, francs. Saverne se laissa marier. tiou d'amoureux ou tout autre motif, il demanda que le fit incognito, tranche-montagne lui faisait peur. Le fait est que le avait découvert la faute de sa fille, était comme un le pavé de Paris dans tous les senscherchant et parlant, M. de ^averne n'était tenu qu'à se lques jours après cet acte d'abnégation et de d'aller voyager en Italie pour son instruc- mpagnie, comme on le.sut plus tard d'une ra et des cent mille francs qu'il avait gagnés, lu'une affaire extrêmement grave le forçait vait pas voulu lui faire partager les soucis. 'êts étaient compromis, et qu'il avait craint dévoùmenf s'exâUà. Elle cachait quelque grave blessur m f i v,,, très rrenl résolut de le suivre. JY était-e u 1 et joies, ne devait-elle pas y a 1 Elle avait des diamans élégans; tout fut vendu. Ne*^ route la frêle santé de sa cbèûll a ordo souriait sans la connaître, cllvg. sion, Mllc Palmyre B***, m sjs, patrie, et qui apprit en même avec M. de Saverne, et le d ''l 7 La vicomtesse remit Mlle 1 l(~t francs. Le reste de sa forlum o 1 f kuxl Quelques riches bijoux fureh; ta'îllon a que la jeune fille avait vendus. Ltlfe Du resteon n'avait pas eu de ;'>aux es c'e M"1! Il est vrai que Mmc Palmyri jénageait

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