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Alarmés pour leur existence les ecclésiasti
ques les plus compromis, au nombre de six ou
sept, adressèrent au*Journal des Flandres une
lettre secrète, par laquelle ils déclarèrent n'avoir
cédé qu la contrainte de leur position en dé
mentant ce qu'ils savaient être la vérité. Cette
A lettre est aux archives du journal et chacun
apprécfe aujourd'hui Gand la protestation
W7iffsu'mç.du fclergé'de la ville.
î.es négociations commerciales entre la
France et la Belgique vont être incessamment
- reprises entre M. Lehond'une part, et M. de
MoisotineU\evauquel on a adjoint M. Deffaudis,
rappelé exprès de Francfort.
On ççtçndra d'abord les conseils des manu-
fq^tprçsce qui sera long comme toutes les
enquêtes, et nous le craignons, peu concluant.
-V,» (Bàfye.)
«v^Ort^écrit, de Hasselt, 3 novembre, au
Jot^rr(al.<le Zrfye
a Hièr, St-Trond par une singulière mé
prise', (On a appréhendé au corps, au moment
où il d«çceodait du chemin de fer, un person
nel, que s» stature herculéenne, sa voix de
stentor yson air rébarbatif et sa mise excentrique
avaient signalé tout d'abord comme un con
spirateur.
Ce Calilina d'une nouvelle espèce n'était
aptre que le pianiste Félix Godefroid, parti de
4,1- Paris il y a trois jours pour venir voir ses
pàrens èt amis en Belgique. Sans l'entremise
de ses bons amis de Hasselt, le paisible artiste
courait risque de passer le reste de la nuit en
prison.
OUVERTURE DE.L>.SE$âI©X,
SÉANCE RO,Y>LE .-DU 9 K()VT3IÉRS^
imcoiRsAiù
Confprmé
que'les
- -* - m .7
t, ^GtuUon-^m/jporte
plein droit
fojivërtùre
V2 a eu lieu
•au Palais de la%ation où
eux ohambres réunis. Il a
'ours suiyant
în
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xonceie di
MesMur
Malgré de folles euodieuses menées, nous
pouvons nous féliciter des circonstances au
milieu desquelles s'ouvre la sessjon.
La bonne intelligence est rétablie entre
les grandes.puissances européennes; l'attitude
de la Belgique, pendant l'épreuve difficile qu'elle
a subie, a témoigné de nouveau de ses senti
ments d'ordre et de nationalité.
i
Mes rapports avec les cabinets étrangers
ont conservé ce caractère de bienveillante
confiance, qui assure, de plus de plusla posi-
tion de la Belgique.
Les travaux des commissaires institués
la suite du traité de paix ont reçu une nou
velle impulsion, et il est permis d'entrevoir le
moment où toutes les questions laissées indécises
trouveront simultanément leur solution com
plète et définitive.
La deuxième exposition de l'industrie
nationale est venueattester de nouveaux progrès;
en présence de ces grands sujets de la produc
tion, le besoin «d'étendre encore nos relations
extérieures n'a pu que se faire sentir vivement.
Des négociations commerciales sont ou
vertes avec différentes puissances. Les unes ont
amené des résultats qui vous seront commu
niqués, les autres se poursuivent d'après les
principes d'une politique nationale et d'une
saine appréciation de nos intérêts matériels.
La récolte des céréales un instant menacée,
paraît être suffisante, et, grâce la divine
Providencej'ai l'espoir que des mesures ex
ceptionnelles ne seront point nécessaires.
Les destinées morales et intellectuelles de
la Belgique n'ont point cessé d être l'objet de
mon active sollicitude.
La création d'ùne académie de médecine a
comblé une lacune signalée depuis longtemps.
Le gouvernement a contribué donner une
organisation plus complète l'une de nos plus
Anciennes Académies de peinture et de sculp
ture.
«Le concours universitaire décrété en vertu
de la loi sur l EnSeignement supérieur, ne peut
manquer de donner une nouvelle impulsion
aux hautes études.
Le concours entre les établissements d'in
struction moyenne a été maintenu et appliqué
sur une base plus large.
«Je me fais un devoir d'appeler de nouveau
votre attention sur l'instruction moyenne et
primaire, en reclamant la priorité pour cette
dernière c'est une question d'ordre social digne
de notre intérêt le plus vif.
Indépendamment du rapport exigé chaque
année par la loi sur l'enseignement supérieur,
vous sera présenté un état détaillé des deux a?
très dégrés d'instruction^ vous puiserez dans ce
travail d'utiles renseignements pour vos débats.
«L'expérience de cinqannéesarelevé plusieurs
lacunes signalé quelques défectuosités dans
la loi communale des propositions tendant
entourer de garanties nouvelles le système des
finances municipales sont préparées et vous
seront immédiatement présentées. Tout indique
que dans l'organisation communale même une
modification importante est devenue nécessaire.
La loi sur la compétence civile a rendu aux
contestations d'une moindre importance l'accès
de la justice plus facile et moins dispendieux
elle permettra aux cours d'appel d'actiélérer la
décision des causes qui leur sont réservées.
Les attributions des juges de paix se trou
vant définitivement fixées, la circonscription
nouvelle des cantons pourra être arrêtée vous
recevrez le complément des propositions dont
vous êtes déjà saisis.
«Dans l'ordre judiciaire aussi bien que dans
l'administration beaucoup de traitements ne
sont plus en rapport avec 1 importance des at
tributions ni avec les nécessités sociales des
projets de loi destinés améliorer la position de
la magistrature et de la cour des comptesne
tarderont pas vous être présentées.
Le régime des prisons continue se perfec
tionner. Les réformes introduire dans les éta
blissements de bienfaisance publique et notam
ment dans les hospices des aliénés ont, leur
tour, fixé l'attention de mon gouvernement.
Les travaux entrepris, soit par l'Etat, soit
par les provinces et les communes, se poursui
vent avec une véritable émulation. Toutes les
lignes du chemin de fer sont adjugées, et l'épo
que n'est pas éloignée où ce grand monument
sera achevé.
Des mesures vous seront soumises pour
appeler le concours du personnel de notre ma
rine au développement de nos relations posta-
s d'outre-mer et favoriser le mouvement de
notre chemin de fer.
J espèce que nos,ressources nous permet
tront ^reporter nos efforts sur l'amélioration
de nos voies de navigation et d écoulement.
L'exécution de la loi sur les chemins vici
naux n'a pas rencontré d'obstacles le subside
que vous avez voté, a exercé la plus heureuse
influence.
Nous avons eu moins d'accidents déplo
rer dans l'exploitation de nos richesses miné
rales. En même temps que mon gouvernement
rétablissait la discipline parmi les ouvriers, il
assurait leur avenir et celui de leur familles,
par l'institution de caisses de prévoyance dont
le t or reu^ furieux entraînait des afbresroulait des pierres,était d'un
effet vraimenfçil^ôresque; on se jerait cru dans un désert ,Vti ne
voyait ni rhâletsni'figure humaine. Nos guides jetèrent le cri de U
montagne, le cri de détresse, et aussitôt quelques pâtres accoururent
du haut des rochers. Leur costume était pauvreleur air sauvage.
Cependant ils me semblaient aussi heureux que les bergers d'Ar-
cadie qui vivaient avec lcqrs bergèrps/jui. milieu de beaux v.ergers,
rie Heurs éternelles, feu sortant de cet àtatre. on est toutjÉtopné de
wnber dans un vallon large, aéré, presque riant
placent la bruyère. Une roboste helvélifnne(laplujyrt le .^ohtj
vêtue simplement d'une chemise jjp1 d'un jupan^tius-
ut là lai]
Ion lé plus protecteur, lui
■crvir.
Ifùnr, que j'admire ton joli
»>s qui feraient envie une
faut 1
d'arbres déracinés et brisés par les éboulements des pierres et les
avalanches; nous en vîmes encore les débris. Au village de Lowest
t est un couvent «~j^Moines £tils font le plus grand bien au pays,
desservcnt-la petite églfcfe, soignent les malades et dépierrent le
terrain pour le rendige la culture. Une statue de vierge miraculeuse
-y attire, tous les ans une jFoulc de pèlerin^. Ayant vu le' peu de
curiosités «1C iTuferme ce temple si rustique et si solitaire, nous
nous inijues Bu maiche. Les guides conseillèrent, aux piétons de se
dAoùtncr un pJu de la route pratiquée pour les mulets afin
^er lechemiu; mi.beau vieillaid barbe blanche, qui peut-
être ava^t passé toute sa vieA l'hospice, nous précédait A sa maiche
si Teille, j'osai juger qu'aucun des détails que le guide dqjniajt sièrtta.j,
pe A pont Ipre nous allions passer ne Ini échappait le» bonites gens,
-eldy^nd^sT es pays -»»/eu attribuent la coustn^^jm au
n. 'fiU jms pjçuôt lifte, qu'il si ret >J|^H;ria
de sa voix forte encore y non, non ce n est pas le A
car le diable est un espritpar conséquent il ne
d'un édifice matériel mais c'est l'ouvrage des enf.
Ce pauvre moine, dans spn heureuse siniplicj
esprit enfants et non des ponts.'
Ce byjf eau^de cette mélodie
l
De nouveau le soleil se montra pour consoler le pauvre époux, et
bientôt nous arrivâmes au Kulm. Là on découvre le spectacle le plus
magnifique; l'œil embrasse le vaste tableau de plusieurs villages
le mélange ravissant de montagnes, de lacs et de rochers. Le plus
grand champ de vue èst entre la Dole, montagne du Jura, et
le bourg de Biberach qui se trouve près du lac de Constance; l'œil
y embrasse un étendue de plus de 70 lieues. Le Finisterhaern
la Jungfi auvus cette, distance ont quelque chose d'étonnant et de
sublime leurs sommets sont revêtus de neiges et de glaces qui étin-
cellent au soleilet, comme le cristal, en renvoyent les rayons; les
intervalles de ces grandes montagnes sont des précipices de glaces
éternelles; ces vallées-là sont immenses et effroyables. Peintres
^jjH^teurs du triste, du hardi, du solitaire, des scènes les plus roman-
tiijties et. 4.ls y lus pastorales, allez-là; mais hélas! la peinture a beau
elle, ne pfad la nature morte.
Le soleil fttait^ienvpî'&s d<-' son déclin et répandait une clarté
[e '.couleurs rouge, jaune pâle et azur,
lient dans toutes les directions,
Ce coucher-là était d'un
L,\oitt.encore on nous fit monter
bché son regard fixesa
bord partait là classe
1*1 Tri qui lui inspirait -
4s épouser la
mésalliance,
que lorsque
chantés de
•on souper.