EXTÉRIEUR. Il) ve m la dernière vient d'être constitué et reconnue. La ville que la constitution a proclamée la capitale du royaume est depuis plusieurs an nées, dans une situation dont il lui est impos sible de sortir par elle-même. Elle s'est déter minée des sacrifices qui doteront l'Etat d'établissements qui lui manquent. Une con vention qui vient d'être conclue cet effet sera soumise votre approbation. Vous aurez aussi nne autre question d'équité nationale examiner, en statuant sur les réparations des désastres de la guerre. Quelques revenus publics paralysés par les crises des dernières années, ont repris leur progression. Des pré visions que les circonstan ces autorisent et l'application des principes d'une sage économie permettent mon gou vernement de vous présenter, pour 1842un budjet offrant l'équilibre entre les recettes et les dépensessans qu'il ait été nécessaire de créer des charges nouvelles. Formons des vœux pour qu'aucun incident ne vienne détruire ces espérances que les antécédents et la situation actuelle justifient. Les intérêts de l'industrie, du commerce, de la navigation et du trésor réclament impé rieusement la révision de la loi sur les sucres. Cette révision vous sera proposée et vous re chercherez de quelle manière il sera possible de satisfaire a tous ces intérêts, sans créer une inégalité de condition entre les deux industries auxquelles la loi s'appliquera désormais. Des propositions vous seront faites pour assurer la pêche nationale toute la protection désirable, et pour garantir plus efficacement encore le négoce intérieur contre les abus du colportage. <r L'une de nos industries les plus anciennes et les plus nationales, l'industrie linièrea Fobjet d'une enquête ordonnée par mon goi» verheinent: les travaux de la commission ter-T minés depuis peu de jours vous seront com muniqués. 4 L'armée continue justifier ma confiance et celle du pays. Quelques modifications orga niques dans le personnel et dans les grands rouages administratifs ont été opérées d'autres sont en voie d'exécution toutes tendent per fectionner notre état militaire simplifier la marche de l'administration faciliter le con trôle et augmenter le bien-être de l'armée. Vous apprendrez avec satisfaction que ces résultats ont été obtenus sans dépasser les cré dits que vous avez votés. Il vous reste pour- vour aux dépenses des 2 derniers mois de l'année; le budget qui vous est présenté pour 1842 est conçu dans les mêmes limites, tout en renfer mant des propositions favorables une classe nombreuse d'officiers, Il y a dix années messieurs que j'ai pré sidé l'installation de la première législature belge succédant ce congrès constituant qui us léguait l'exemple de l'union. C'est avec orgte'l que nous pouvons reporter nos regards sur cette période marquée, cependant, par tant de jours difficiles. C'est en votre présence que je me plais féliciter la Belgique des pi grès qu'elle a réalisés, en restant fidèle, elle- mêmeconstante dans ses senliit^as^Vnoraux et religieux. Vous m'aiderez par votre tenir le gouvernement de modération et d i mon ati nie, voua= par d'utiles et nombreux naissance publiij i prospérité, sera Après ce di; éclaté danyfayuilh ajournons tq< contenu, poerJjB lecteurs;-) Le'sénatpd la séanee'i oy i son bureau et des commissions permanentes et la nomination de la commission d'adresse. M. de Schiervel a été élu président du sénat. ESPAGNE. A Madrid, d'après les lettres du 27, il était question de nouvelles condamnations mort. L'exécution du général La liera Santader est confirmée. On vient de voir quelle est la situ ation de Barcelone. Bilbao est plongée dans la consternation. Zurbano y commande en maître, et se signale par d'insignes cruautés. Voici ce qu'on écrit de cette ville propos d'un événe ment dont nous avons déjà parlé Le meurtre de M. Vial, fils d'un ex-minis tre plénipotentiaire, a été accompagné des cir constances les plus barbares. Son crime était de désapprouver l'effusion du sang on est venu l'arracher de son lit où, malade et amputé, il était gisant; on la traîné sur une place où, après l'avoir fusillé, son corps est resté étendu 24 heu res avec ceux de six miliciens mis mort pour avoir été surpris en faction au poste de l'ayun- tamiento le jour de l'entrée de Zurbano. Mal- heureuse cité de Bilbao!... On dit que Zurbano, qui fait passer par* les armes tant de prisonniers, est nommé marquis de Guévara. ville provinciale, mais que les troupes qui la gar daient n'ont pas craint pour sa sûreté; et que les affaires ont été conduites, suivant la gravité des circonstances. En recevant ce rapport, je n'en ai pas été étonné. Les barbares Anglais après un engagement terrible, se sont retirés <J®ux fois devant mes troupes. Aussj l'affaire peine commencée, et la force des barbares^làit anéantie. Ces barbares tiennent la fois dû yhien:et dlf mouton ils ne valent pas la peine qu'on s'en inquiète. Après que ces barbares ont été châtiés et réprimés, et que la terrible majesté de mes .soldats s'est manifestée eux, les résidens hal^itaus de Canton m'ont présenté des pétitions. Yshan m'an-.' nonce de plus que ces barbares «'étant découvert la tête et ayant rempli leurs cérémonies d'usage.; l'ont prié et supplié de me transmettre leurs dp- léances, afin que moil'empereurje.prerine eh pitié leurs maux, que je vous oidoniitfdé tempo-... riseretque je leur permette de faire ltTcommésté-. Le généralissime devra iminédiaterriep^lèqjôU^- dre au chef de ces barbares de se ret ireltevecùous les siens bord de leurs vaisseau* de guerre et dé" traverser de nouveau l'Océan; de mîdre toutes les batteries et d'obéir implicitement jux lois.. Alors seulement je leur permettrai dccftinmefcer suivant l'usagemais en prohibant, toyteMs et plus sévèrement que jamais la contrebande dé j, l'opium. S'ils avaient l'audace de s'oppo'serA.vés prohibitions, alors on ne leur mpntrerafç. plus aucune indulgence et l'on n'admettrait pFiis ap- Ail'aires «le Cdtiiie. Dans l'analyse que fait un journal des nouvelles de Chineon remarque les lignes suivantes: Après la capitulation de Canton et le traité drrtT^ mailes maladies quUse déclarèrent dans la flotte ef. parmi les troupes anglaises, forcèrent le capitaine Elliot l'inaction. Il aurait; bien voulu cependant aller lever, Amoy et d'autres villes de la côte, des contributions du genre de cSlles qu'il avail imposées aux mandarins de Canton; c'était un moyen de sé liquider envers le commerce anglais au profit du quel il a souscrit eu iS3y, et au nom du gouverne ment de la reine, pour 67 millions de francs de lettres de change, que le ministère whig s'est bien* garder de rembourser. Retenu Hong-Kong par les fièvres et ladyssen- terie, le capitaine Elliot sepible avoir occupé tout son temps jeter dans cette île les fondemens d'un établissement durable, qui conservera peul-être un jour le souvenir de son administration, si cruelle ment attaquée et le plus souvent d'une manière si injuste. Les colonnes d'qne gazeRe hebdomadaire qu'il a créée dans celte nouvelle colonie,sont rem plies des règlements de ■police et^ d'administration qu'il s'est empressé de rendre. Il a fait vendre Içs terres et des prix assez élevés, il a pressé par tous les "moyens la fondation d'une ville, et déjà une ligue de constructions, longue de plus d'tyi nulle et demi, s'élève sur la plagé n^guèi^ abandonnée dé cune excuse. J'ordonne air généralissime et «es collègues de s'entendre cet égard av.ee le gou- verneur et le lieutenant-gouverneur et 'de régler celle affaire a vec prudence Bt énergie. Il est impossible de se méprendre siirlcsdis- positions des barbaveset il est juste de préparer des moyens secrets de défense, sans négliger au- ciib poiu^etsans perdre un seul moment. Attendez lçs vaisseaux, des barbares se soient -.firè'siquoi vous i;epi'dddrez en toute hâte i ÎSSfcti dej. forts <pa£.vous feûez armer ren forcer ^bien garder"*, ainsi qu< F* isezj Hong-Kong. La principale rue'de c'ette uoUvçHeVille s'appelle le Struudet lé mouvement d'affaires qui s'y fait déjà remarquer donne tout lieu d'espérer l'Angle terre qu'ellecompfera bientôt une véritable qj^l.ouie dans les mers dé lu Chine. D'ailleurs ht- sécurité'*du Hong-Kong vient d'être éprouvée par desévéueiii'oMs - qui ne peruiettent plus de illettré eu doute la sûreté Jde**»'')r^)iijjlage. iuiyti inwijiiiuc» y 1 impbrtaiiteSPCoTfc'i ruis mettez lefe anciens da|r de défense. SI les bar bar; plus légère- djspa4HOTH3_JJ^ vos trou pas, leur.renciîntreS temps de l'indulgence et. du passé. Faites distribuer cet édî exemplaires par jour, afin* q puisse prendre connaissance de s Respectez ceci. .gjiqrï.'EMPEK La correspondancè que uous recevons de Londres, en date du 5 novembre, nous apporte la relation des pertes immenses que vient d'es- suyer l'escadre Anglaise sur les côtes de la Chinepar suite d'une violente tempête qui a, désolé ces parages. - Macao, *2G août. lin f?6op* d e veut ■ytyplitxjn) des plus violens a,' régnéle -iM juillet dernier dûr la côte. J /Ji L'escadre de-S. M. britannique a eu des pertes con sidérables supporter. Le cutter Louisuqui se rendait Hong-Kong, s'est-Jperdu totalement sur l'île de Kowlau; tout l'équipage, l'exceptjofi d'un seul hpmme, a trouvé la im^Uans les flotsi e Yofhiy* ttébeparti le. 20 juillet pour Hong- ésl rentré lç H avec perle de toute sa mâture, y j fait m G

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Le Progrès (1841-1914) | 1841 | | pagina 3