JOURNAL D'YPRES ET DE L'ARRONDISSEMENT
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YPRES, le 1 Décembre.
La concentration des troupes françaises sur
nos frontières a eu lieu la demande de notre
gouvernement. Sous quelle forme cette deman
de a-t-elle été faite? nous l'ignorons. Car nos
ministres n'ont pas manqué l'occasion de faire
les mystérieux mal-à-propossur un sujet qui
s'éclaircira bientôt grâce aux interpellations qui
partiront de la tribune de France.
Le fait est démontré pour nous. Les éléments
qui en constituent la preuve, sont la réponse
de M. Dje Briey l'interpellation qui lui fut
faite la chababre m sujet de ces armements
ris ces nouvelles avec le public. l
U^c«plicâtions embrouillées qu'un remords
me conscience l'engagea donner plus tard
sans qu'on les demandât. Cettte'^ phrase de
M. Nothomb venant au secours de scQ^llègue j
Jfuv.abois Que la concentration jqrjM>upes
frafamSkcs cfjé eu lieu la demaipefi dW.^tre
gouv/x&etneT'rOu non, là n'estpas^a question-.^
De cet acte qui. ne peut avoir été inspiré que
par la peur, il report l'évidence que le gou
vernement vit dans la plus complète ignorance
de l'état de l'esprit public. Jamais crainte ne
fut plus déplacéeplus dénuée de tout fonde
ment. La démarche faite auprès du gouverne
ment français est une insidte toute gratuite je
tée la face de la nation belge.
Pour tout homme qui a quelqu'idée de ce
qui se passe en Belgique il est évident qu'une
crise politique y est aujourd'hui impossible. De
quel partien effet, pourrait-on craindre les
tentatives 1 Des républicains Il n'en est
point chez nous. Quelques individus isolés peu
vent s'y bercer d innocentes chimèresmais
nous le répétons il n'existe point de parti ré-
Fcuillctoii d» Progrès
LE FORH BÉTHMAR. 1585. (Suite.)
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